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Révolution dans le traitement de la cirrhose : ce virus qui permet à notre foie de se régénérer
©Reuters

Les ennemis de mes ennemis

Une équipe de chercheurs vient de mettre au point un virus qui soutient la régénération du foie et lui permet de supporter une rapide dégradation.

Au total, ils sont pas moins de 700 000 à être atteints de cirrhose en France, engendrant 10 à 15 000 décès par an.

A l'heure actuelle, le remède le plus efficace est la greffe d'un nouveau foie. En effet, l'insuffisance hépatique se manifeste par une dégradation partielle ou totale du foie, et comme l'organe joue un rôle essentiel dans notre organisme, sa défection est mortelle.

Et à moins d'être placé sur la liste d'urgence maximale, les patients attendent généralement plusieurs semaines, voire plusieurs mois – et une fois la transplantation hépatique accomplie, ils doivent prendre des immunosuppresseurs à vie, afin d'éviter tout risque de rejet. C'est la raison pour laquelle la découverte d'une équipe américaine pourrait changer la donne.

La nouvelle est rapportée par le Daily Mail : l'utilisation d'un virus contribue à convertir des cellules endommagées en cellules saines, donnant un coup de pouce à la régénération hépatique qui n'arrive plus à suivre le rythme des dégâts causés par l'alcoolisme, l'obésité ou d'autres maladies comme l'hépatite C.

Le foie, en effet, est un organe doué d'une fantastique capacité à se régénérer. Par conséquent, aux stades initiaux de la cirrhose, qu'on appelle alors fibrose, le foie lutte encore efficacement. Les premiers dommages se font sentir, et bien que les cellules dites hépatocytes ne se renouvellent pas suffisamment rapidement, des "rustines" sont fabriquées pour ralentir la chute.

On considère généralement que le seuil à ne pas franchir correspond à 20 % de la capacité hépatique. Tant que les patients maintiennent une insuffisance acceptable, les risques ne sont pas mortels. Mais dans le cas contraire, l'espérance de vie n'est pas bien longue.

Dès lors, le virus pourrait éclaircir l'horizon des malades en contribuant à réparer les cellules abîmées. Cette nouvelle renforce la pertinence de la phagothérapie à l'heure où la résistance des bactéries aux antibiotiques devient de plus en plus inquiétante

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