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Et vive la Pologne messieurs...
©ARTUR WIDAK / NURPHOTO / AFP

Un beau moment de recueillement !

Elle le mérite.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il y a avait un match de foot entre les équipes espoirs de Pologne et d’Israël. Finalement, ce sont les Polonais qui l’ont emporté. Mais avant le match, il s’est passé quelque chose de très beau.

Précédent le coup d’envoi, les joueurs des deux équipes ont observé une minute de silence en mémoire des victimes du 7 octobre. C’est assez rare pour être souligné.

Historiquement, tout sépare la Pologne d’Israël. L’État hébreu a été créé en grande partie par des juifs polonais qui fuyaient les pogroms de Pologne. 

Quant à la Pologne, elle avait derrière elle une solide tradition d’antisémitisme. Elle s’en est débarrassée tout comme elle s’est débarrassée du gouvernement catholique et conservateur qui fleurtait parfois avec la haine anti-juifs.

Vive la Pologne, donc ! Le geste des joueurs des deux équipes avait été interdit par l’UEFA qui a vendu son âme au Qatar. Courageusement, les joueurs n’ont pas tenu compte de cet oukase. 

On dit couramment que le rugby est un sport de brutes pratiqué par des gentlemans. Et que le foot est un sport de gentlemans pratiqué par des brutes. Qu’il soit permis de saluer les gentlemans polonais !

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