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Et Macron demanda au Conseil Constitutionnel de modifier la loi sur l’immigration à laquelle il avait dû pourtant donner son aval …
©THOMAS COEX / AFP

Naufrage

Sa devise : « Sauve qui peut ! »

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La macronie est un bateau ivre chahuté dans tous les sens par les vagues. Il tangue de plus en plus et menace de sombrer. À la barre, il y a un capitaine, sans doute bourré, qui un coup va à bâbord, à l’autre à tribord. Ce qui augmente les risques d’un naufrage. Ce capitaine c’est Macron ! 

L’Assemblée nationale a voté la loi sur l’immigration dans la version dure initiée par le Sénat, majoritairement de droite. Mais comme dans tous les navires en perdition, il y a eu une mutinerie. 64 matelots (des députés Renaissance) n’ont pas voulu voter le texte. Ils appartiennent à ce qu’on appelle l’aile gauche de la macronie. Par la même occasion, nous découvrons les complexes et infinies nuances du camp macroniste. 

Effrayé par cette mutinerie, le capitaine, enfin dessoûlé, a mis un canot à la mer et à ramé jusqu’au Conseil Constitutionnel, espérant qu’il adoucirait le texte pour satisfaire les mutins. 

Pour ce qui est du bateau ivre de la macronie, nous ne voyons qu’une solution. Elle figure dans les albums de Goscinny et d’Uderzo. Quand les pirates voyaient arriver Astérix et Obélix, ils se sabordaient. 

Puis le capitaine a de nouveau vidé une bouteille de rhum. C’était plus fort que lui et il a eu cette phrase stupéfiante : « ce texte (qu’il désavoue à présent) est un échec pour le Rassemblement National ». Or il se trouve que la loi sur l’immigration est largement inspirée des idées de Marine Le Pen. Gueule de bois en perspective

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