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Ces marques ont disparu de la circulation à l'aube de l'an 2000 : ce qu'elles sont devenues
©(DR)

Nostalgie...

Le 20è siècle regorge de marques aux logos et slogans cultes qui ont bercé notre enfance. Certaines ont disparu pendant que d'autres se sont réinventées. Voici l'histoire de 5 marques abandonées à l'orée du nouveau millénaire

Poivre Blanc : L’enfant des années 90 a bien grandi

Lancée en France en 1984, la marque fut populaire dans les années 90, surtout auprès des jeunes. Les mascottes colorées de Poivre Blanc envahissent les cours de récréation mais aussi les salles de classe : marketing oblige, la marque fut déclinée en trousse, cahier, maroquinerie…Durant les années 2000, Poivre Blanc s’essouffle mais ne disparait pas pour autant et opère un virage à 180°. Exit les tee-shirts rouge et autre survêt bleu : désormais la marque propose une collection femme et enfant sportswear chic et se développe ses points de vente : il est désormais possible de se procurer Poivre Blanc au Canada, au Japon, en Corée, en Australie et même en Nouvelle Zélande.

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Mammouth : L'écraseur écrasé

Il a fait parti de notre quotidien pendant des années, mais a fini par être racheté. A force "d’écraser les prix", la chaîne d’hypermarchés créée en 1968 et propriété des Docks de France a connu une longue descente aux enfers, avant d’être rachetée en 1996 par Auchan. Ce rachat qui aurait pu être salvateur a signé l’arrêt de mort de la marque. Les magasins ont fermées les uns après les autres jusqu’en 2009.

Infonie : L’ombre de Xavier Niel

La société lancée en 1995, fut l’une des deux premières à distribuer internet en France. Le FAI avait pour principal concurrent WorldNet, lancé quelques mois plus tôt par un certain Xavier Niel. Infonie était la propriété de l’éditeur de jeu vidéo Infrogrames devenu Atari et disparu depuis. Dès 2001, Belgacom rachète Infonie mais passe rapidement sous pavillon italien avec la revente à Tiscali. En 2005, Tiscali devient Alice ADSL. Ironie de l’histoire, l’entreprise devient la propriété d’Illiad, propriétaire de Free, en 2008. Qu’on le veuille ou non dans le monde de l’internet Xavier Niel n’est jamais très loin...

Continent : L'achat gagnant... pour Carrefour

Après avoir ouvert plusieurs hypermarchés, le groupe Promodès créé la marque Continent en 1972. Rapidement, la marque se développe en Europe avec l’ouverture d’un magasin en Allemagne et en Espagne dans le courant de l’année 1976. L’enseigne parvient même à s’implanter à l’international et ouvre 250 hypermarchés à travers le monde, avec des slogans comme "Profitez de la vie" ou "Tout pour l’achat gagnant". Mais en 1999, il fusionne avec Carrefour et passe même sous son étendard, la mutualisation de leurs forces ayant pour objectif de permettre la baisse des prix. Le nouveau millénaire voit les Continent disparaître, au profit de Carrefour.

Cacolac : Renaissance sur fond de nostalgie

La marque est lancée en 1954 à Bordeaux par les familles Lanneluc et Lauseig. A partir de 1978, les bouteilles en verre et autres canettes à l’effigie de Cacolac débarquent dans les grandes surfaces, après être restés trop longtemps uniquement dans les cafés et restaurants. Dans les années 80, Cacolac atteint son apogée, tant en terme de ventes que de popularité auprès des consommateurs. Mais la fête ne dure pas. En cause : l’incapacité de la marque à sortir de son activité monoproduit. Cacolac était et reste une boisson au chocolat. Heureusement, les choses bougent en 2011 lorsqu’elle est reprise par Trixaim Investissements, un fonds d’investissement spécialisé dans la nutrition et la santé. Un an plus tard, les ventes en volume augmentent de 15%, grâce à des ajustements mais aussi à une popularité qui ne s’est jamais vraiment éteinte. En 2013, l’entreprise a vendu 15 millions de canettes, ce qui est conséquent, mais pas suffisant. Alors cette année, elle vise une croissance de 8% grâce à des bouteilles relookées, des exportations et un nouveau goût : praliné noisette.

Pauline Leduc, Julien Gagliardi

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