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Dmitri Medvedev
Dmitri Medvedev
©LUONG THAI LINH / POOL / AFP

L’homme qui veut faire boum

En tout cas, il fait tout pour ça.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il est le numéro 2 du régime poutinien. Il a été président de la Fédération de Russie, juste le temps suffisant pour permettre à Poutine de se représenter et être réélu président de la Russie.

Aujourd’hui, il préside aux destinées du Conseil de sécurité russe. C’est dire si sa parole a du poids. Et voici ce qu’il vient de déclarer : « Si l'offensive [Ukrainienne] était un succès et qu'ils arrachaient une partie de notre terre, nous serions obligés d'utiliser une arme nucléaire ».

Mais comme il n’est pas trop méchant il a ajouté, à l‘adresse des Ukrainiens : « Nos ennemis devraient prier pour le succès de nos guerriers ».

Les Ukrainiens à genoux priant pour les Russes ? Cette déclaration a été accueillie à Kiev par un gigantesque éclat de rire. Bien sûr que la Russie n’utilisera pas l’arme nucléaire car elle serait alors mise au ban des nations. L’hypothèse comme quoi Medvedev aurait un peu forcé sur la vodka ne tient pas. 

Il a simplement perdu la tête. Le pouvoir absolu rend absolument fou. Avec lui et avec Poutine qui ne vaut guère mieux, le Kremlin ressemble de plus en plus à un asile d’aliénés ! 

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