Yves Guenin (Optic 2000), Alexandre Liot (BHV), Xavier Govard (Labeyrie)... Le best-of des interviews d'Atlantico Business<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Yves Guénin, secrétaire général du groupe Optic 2000, Alexandre Liot, directeur de BHV Marais et Xavier Govard, PDG de Labeyrie Fine Food
Yves Guénin, secrétaire général du groupe Optic 2000, Alexandre Liot, directeur de BHV Marais et Xavier Govard, PDG de Labeyrie Fine Food
©DR

Best-of

Le directeur du nouveau "BHV Marais" expose sa nouvelle stratégie, le patron de Labeyrie face à la baisse du pouvoir d'achat des ménages ou encore Marc de Scitivaux qui trouve "ringard" le débat sur le travail du dimanche... : best-of des interviews d'Atlantico Business de ces dernières semaines

Alexandre Liot : "Nous voulons faire du BHV un endroit où il se passe toujours quelque chose"

Le directeur du nouveau "BHV Marais" expose sa stratégie. L'objectif, c'est de repositionner le BHV comme un grand magasin tout en continuant à garder son code génétique d'origine. Plusieurs facteurs expliquent cela, d'une part le quartier du Marais qui a beaucoup évolué ces dernières années, le magasin était resté un peu figé depuis 10 ans. L'autre facteur, c'est que le marché a changé et la concurrence aussi. Internet a beaucoup fait bougé les choses : là où nous étions forts il y a quelques années comme dans le meuble, le hi-fi, le multimédia sont des secteurs où nous ne sommes plus leader. Cette équation nous a donc obligé à se poser des questions sur le repositionnement du magasin. Notre volonté, c'est de proposer pas seulement un magasin mais un lieu de vie. Par exemple, au troisième étage, le rayon cuisine, nous avons positionné deux cuisines où les clients vont pouvoir venir manger, toucher, goûter… Ils arriveront à cet étage et ça va sentir bon, ils vont venir s'inspirer. Même chose pour les arts créatifs où il y a aura des ateliers "do it yourself" en permanence... Nous voulons faire un endroit où il se passe toujours quelque chose. Lire l'article.

[LES AUTRES ARTICLES DE VOTRE ÉDITION ATLANTICO BUSINESS]

Xavier Govare : "Avec 150 euros, on fait manger 20 personnes avec nos produits Labeyrie"

Malgré un budget Noël des ménages en baisse, le PDG de Labeyrie Fine Food reste confiant. Si on se réfère au baromètre annuel de Deloitte, on voit plutôt une augmentation de 2% des ménages, pour le poste alimentaire pour Noël. Cela veut dire que sur nos produits, les consommateurs seront présents. Le premier phénomène qui explique cela, c’est que nous sommes dans un environnement anxiogène, faits de mauvaises nouvelles. Les gens ont un besoin évident de compensation, de se recréer un cocon avec ceux qu’ils aiment. Ils ont donc envie, et c’est très français, de bien manger. Le deuxième élément, il est en financier. Je crois que si les Français font attention, ce sont plutôt les restaurants qui vont trinquer. Quand je vois des menus de réveillon à 150 euros… Avec 150 euros, on fait manger 20 personnes avec nos produits. Quand on cherche à mesurer ses dépenses, on prend les repas chez soi et on adapte. Par exemple, on va supprimer l’entrée au profit d’un gros apéritif, c’est ce qui nous conforte dans notre positionnement apéritif surgelé mais aussi avec notre marque Blini, sur tout ce qui va être à tartiner comme le tarama, le guacamole… Enfin, la configuration de cette fin d'année fait que le 25 décembre et le 1er janvier sont en milieu de semaine. Il y aura donc, avant et après, de gros weekends propices à la consommation. Lire l'article.

Yves Guenin : "Internet n'est pas une concurrence pour Optic 2000"

Le secrétaire général du groupe Optic 2000 estime ne pas être inquiet face à la montée de la concurrence sur internet.  Je crois qu'internet n'est pas une concurrence. C'est un phénomène mondial, un mode de consommation. Internet viendra dans l'optique comme il est venu dans la chaussure ou ailleurs. Néanmoins, je crois qu'il faut être sur internet avec conscience et respect de son métier. Le problème des pure-players, c'est qu'ils vendent des lunettes sans centrage, sans ajuster la longueur des branches, comment on fait chez soi ? Il faut me donner la réponse. Chez Optic 2000, nous avons un site e-commerce où le client peut pré-réserver et aller essayer le produit en magasin et voir s'il lui est adapté, si ce sont les bons verres etc. Ce modèle marche puisque nous sommes le premier site d'optique en ligne à être consulté dès lors qu'un client effectue une recherche sur internet dans ce sens-là. Lire l'article.

Marc de Scitivaux : "Tous les arguments contre le travail du dimanche ont un côté ringard et ancien"

L'économiste réagit au débat sur le travail dominical. S'il y a des gens qui veulent travailler le dimanche, laissons faire. L'idée qui consiste à dire que les gens ne doivent pas trop travailler n'est plus valable, ce n'est plus l'urgence. Désormais, l'urgence c'est de pouvoir trouver du travail. Donc rien que le concept de faire une loi qui va nous dire à quel moment on doit travailler est ahurissant. Cette logique de réglementer le travail, c'est dans la même veine que les 35 heures : c'est-à-dire des responsables politiques ou syndicaux qui se croient autorisés à agir sur la volonté des gens de travailler, c'est franchement stupéfiant. Dans une époque où la religion catholique c'est plus fondamentale pourquoi choisir le dimanche ? Pourquoi pas le samedi pour les juifs ou le vendredi pour les musulmans ? Reconnaissons qu'à une époque où l'on abandonne les racines chrétiennes de la France et que l'on essaie de reconnaitre le multiculturalisme, c'est amusant et c'est une certaine forme de contradiction. Un jour de repos oui évidemment, mais pourquoi le dimanche ? Je ne crois pas qu'aujourd'hui tous ceux qui s’opposent au travail dominical sur cet argument utilisent leur dimanche pour aller à la messe... Lire l'article.

Christophe Denis : "Oui, la tablette pour enfant grignote des parts de marché aux jeux traditionnels"

Comment les éditeurs de jeux classiques résistent face à la montée en puissance des tablettes pour enfants.Chez Clémentoni, les ventes de tablettes enfants représentent environ 3% du CA. Ceci étant, cela ne nous inquiète pas puisqu'aujourd'hui, notre cœur de métier c'est le jeu scientifique et artistique. Quand on regarde nos ventes, on voit que cela reste la base, la demande principale de nos clients. Et puis, il y a le fait que nous proposions également des "tablettes éducatives", c’est un complément de gamme. Notre volonté, c'est de proposer tous nos jeux traditionnels et de les intégrer dans cette tablette via des applications. L'objectif étant de susciter l'envie de réaliser de vraies expériences et de revenir vers le jouet traditionnel dans un second temps. Donc, même sur le long terme, ce n'est pas quelque chose qui se substituera au jeu traditionnel. Dans la plupart des cas, la tablette va être un produit qui va faire l'objet d'un cadeau en commun autour d'un budget unique dédié à un enfant. Car c'est un produit qui coûte en effet plus cher, une tablette éducative coûte entre 110 et 130 euros alors qu'un jeu traditionnel coûte une vingtaine d'euros. On est un peu dans le même contexte qu'avec les consoles de jeux vidéo il y a quelques années en arrière.Lire l'article.

Le sujet vous intéresse ?

Thématiques

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !