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Manuel Valls arrive au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, pour assister à la cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron suite à sa réélection. 7 mai 2022
Manuel Valls arrive au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, pour assister à la cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron suite à sa réélection. 7 mai 2022
©LUDOVIC MARIN / AFP

RIP

Il est parti sans aucun espoir de retour

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il fut ministre de l’Intérieur sous Hollande. Comme il prônait une politique sécuritaire sans complaisance avec l’islamisme, on l’aimait bien. Puis il devint Premier ministre. On l’aimait encore mais un peu moins. 

Un livre lui fut consacré avec ce titre ronflant et généreux : « Le conquistador ». Et, écarté de la vie politique française, il partit à la conquête de Barcelone. Là-bas, il fut battu à plate couture. Mais il ne revint pas les mains vides, ayant conquis dans la cité catalane une riche héritière. 

Pas découragé par sa défaite, il devint chroniqueur à la télévision. C’était plutôt médiocre. Mais cela ne suffisait pas à son égo surdimensionné. À toutes fins utiles, il rallia Macron. 

C’est ainsi que Manuel Valls cessa d’être de gauche. Il espérait sans doute un poste de ministre. Macron considérant à raison que le Conquistador était très fortement démonétisé, lui refusa cette faveur. 

Comme aumône, on lui accorda l’investiture LREM pour la 4ème circonscription des Français de l’étranger : il vient d’être éliminé dès le premier tour ! 

Il y a quelque chose de pathétique et de pitoyable dans l’acharnement de Valls à exister en politique. Battu à maintes reprises il sortait par une porte et revenait par la fenêtre. Maintenant c’est fini, a-t-il annoncé. 

Nous savons qui a tué Manuel Valls : l’assassin c’est lui ! Il aurait pu rester fidèle à ce qu’il était il y a quelques années. Dévoré par l’ambition, il ne l’a pas voulu. On ne le regrettera pas … 

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