Donoma, le film à 150 euros de budget <!-- --> | Atlantico.fr
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Le film raconte des histoires de couples qui se font et se défont.
Le film raconte des histoires de couples qui se font et se défont.
©Donoma

Bobine low-cost

Le premier long-métrage du jeune réalisateur Djinn Carrénard ne lui a rien coûté et s'annonce comme un excellent film.

Un réalisateur autodidacte, un titre en langue sioux, des acteurs amateurs, un budget anecdotique : tout prédestinait Donoma, le film de Djinn Carrénard qui sort mercredi sur les écrans, à rester cantonné à quelques salles de spécialistes, quelques milliers de spectateurs et un anonymat certain. C’est tout le contraire : le film s’annonce comme un succès improbable.

Et c’est en partie parce que rien ne le prédestinait au succès que Donoma fonctionne. Déjà, parce que son budget de 150 euros, qui a été communiqué en même temps que les premiers éléments du film, a fait le buzz bien avant sa sortie. Les réseaux sociaux se sont emportés sur le phénomène, et la perspective de "voir Donoma" est devenu tendance. 

Ensuite parce que Djinn Carrénard, le jeune réalisateur de Donoma, 30 ans, né à en Haïti, a appris les techniques de la réalisation… sur internet en discutant avec des spécialistes. Si son film est fait avec un budget quasi nul, c’est parce qu’il n’a pas trouvé de producteur. Mais c’est là une démarche volontaire : « je m'étais promis deréalisermon premier long métrage avant 30 ans et, comme je voulais le faireen toute liberté, j'ai préféréresterhors des circuits habituels, pour ne pasêtre soumis aux exigences des financiers » raconte Djinn Carrénard, qui a même renvoyé Luc Besson car il ne voulait pas couper son film !

Tourné en trois mois à l’été 2009, Donoma est projeté dans plusieurs salles dès l’automne suivant. Le réalisateur veut recevoir des critiques et repenser son montage autant que nécessaire pour plaire au plus public possible. Une stratégie payante : il est finalement sélectionné dans la section ACID du Festival de Cannes. Avant la consécration.

Reste à voir quel sera le succès en salle, mais ça ne semble pas mal parti (le réalisateur espère 100 000 spectateurs). D'autant que les critiques de cette histoire de couples que se font et se défont, sont déjà excellentes.

Lu sur Le Monde.fr

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