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Dans ce pays où tout le monde (ou presque) exige de la probité et de la constance de la part du personnel politique, on est pourtant rapide à qualifier de traître le type qui préfère rester fidèle à ses idées plutôt qu&rsquo;à son clan. Valls est ainsi en train de se faire pourrir <a class="Colorbox" href="http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/03/29/pathetique-minable-les-soutiens-de-hamon-descendent-valls-et-son-vote-macron_1559118" target="_blank">par les porte-flingues de Hamon depuis trois jours</a>, au motif qu&rsquo;il ne respecterait pas les engagements de la primaire en admettant qu&rsquo;il votera Macron.&nbsp;Outre que c&rsquo;est assez ironique en l&rsquo;espèce, Hamon lui-même ayant passé la moitié du mandat de Hollande à tenter de le dézinguer à coups de motions de censure, on conviendra que la vision défendue par l&rsquo;ancien Premier ministre ressemble davantage à celle du patron d&rsquo;En Marche qu&rsquo;aux <a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/rdv/zone-franche/benoit-hamon-liquidateur-gauche-gouvernement-hugues-serraf-2988404.html" target="_blank">promesses de raser gratis</a> du candidat du PS.&nbsp;Mais le raisonnement vaut pour l&rsquo;autre bord, <a class="Colorbox" href="http://www.lejdd.fr/Politique/Abandonne-par-une-partie-de-son-camp-Francois-Fillon-ne-lache-rien-851510" target="_blank">les pointures LR abandonnant le Titanic Fillon</a> depuis qu&rsquo;on connaît le goût de ce dernier pour le pognon mal acquis (ok, présumé mal acquis, ne vous mettez pas en rogne tout de suite) étant tout à fait fondées à avoir le sens de l&#39;honneur.&nbsp;Un parti politique, ce n&rsquo;est pas une religion ou une secte dont on est censé accepter toutes les dérives au nom d&rsquo;un dogme intangible et au risque d&rsquo;être excommunié. C&rsquo;est essentiellement un outil au service d&rsquo;idées communes à des personnes qui, lorsqu&rsquo;elles cessent d&rsquo;être d&rsquo;accord entre elles, devraient être capables de séparer sans s&rsquo;étriper.&nbsp;Et d&rsquo;ailleurs, je ne jette pas spécialement la pierre à Hamon lui-même pour ses années de frondeur&nbsp;: s&rsquo;il se sentait vraiment si mal au gouvernement, il était logique qu&rsquo;il aille lui lancer des cailloux depuis l&rsquo;extérieur. Il me semble d&rsquo;ailleurs que, du point de vue d&rsquo;un électeur à peu prés honnête qui ne se prendrait pas pour un supporter de foot uniquement préoccupé par la victoire de son équipe, c&rsquo;est le genre d&rsquo;initiative <a class="Colorbox" href="https://fr.wikiquote.org/wiki/Jean-Pierre_Chev%C3%A8nement" target="_blank">qui devrait être encouragé</a>.&nbsp;Car comment simultanément reprocher à un homme politique d&rsquo;être un hypocrite qui ne pense qu&rsquo;à la soupe et lui taper dessus dès qu&rsquo;il prend des risques&nbsp;? Pour rester sur l&rsquo;exemple Valls, il n&rsquo;a pas grand-chose à gagner de ce qu&rsquo;il est en train de faire&nbsp;: il n&rsquo;espère pas un strapontin dans un gouvernement Macron (dont il fut le boss, on a sa fierté)&nbsp;; il risque même de perdre son siège de député dans la prochaine Assemblée s&rsquo;il n&rsquo;est investi ni par le PS ni par En Marche (qui jure de privilégier les nouvelles têtes et souhaite par-dessus tout éviter d&rsquo;être perçu comme une province de la Hollandie).&nbsp;En terme de stratégie de carrière, c&rsquo;était même le plus mauvais coup qu&rsquo;il puisse jouer...&nbsp;Et à la limite, s&rsquo;il faut vraiment en vouloir à qui que ce soit par goût de la polémique inutile, ce serait plutôt à ceux qui, chacun dans leur style, avalent volontairement toutes les couleuvres, même les plus grosses, par peur panique de se retrouver sans point de chute. NKM est-elle vraiment si à l&rsquo;aise que ça en groupie fillonniste&nbsp;? Cambadélis, ex-lieutenant de DSK, est-il à ce point convaincu que l&rsquo;assassinat du PS par Hamon est admirable&nbsp;? Je vous laisse juge.

Manuel Valls : est-ce que rester fidèle à ses idées c’est trahir ?

candidat à l'élection présidentielle 2017

Zone Franche

Vivement critiqué par la HAPC pour son refus de soutenir le candidat du parti socialiste, Manuel Valls est enfin sorti du silence depuis sa défaite aux primaires de la gauche en annonçant qu&#39;il compte voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour des élections présidentielles. &quot;Je ne veux pas, le soir du premier tour, que nous nous retrouvions face au choix entre François Fillon et Marine Le Pen (...). Il ne faut prendre aucun risque&quot; déclare-t-il ce matin au micro de RMC /BFMTV, avant d&#39;ajouter que &quot;ce n&#39;est pas un ralliement ; c&#39;est une prise de position responsable.&quot; Manuel Valls se justifie en invoquant un &quot;choix de raison&quot; &nbsp;pour contrer le Front National, alors que l&#39;ancien frondeur Benoît Hamon peine dans les sondages. Ce dernier, dépassé par son rival de gauche Jean-Luc Mélenchon, de France insoumise, végète autour des 12% d&#39;intentions de vote, pendant que le candidat d&#39;En Marche! culmine à 25%. Manuel Valls refuse d&#39;entendre parler de &quot;trahison&quot;, et préfère appeler à &quot;oublier les vieux clivages&quot;.&nbsp; Au micro d&#39;Europe 1, &quot;je le remercie&quot; déclare timidement Emmanuel Macron quant à ce nouveau soutien. Selon le représentant d&#39;EELV Yannick Jadot, rallié au candidat socialiste, le choix de Manuel Valls est &quot;une bonne logique politique&quot;. Pour l&#39;ancien candidat aux primaires de la gauche Arnaud Montebourg, l&#39;ex premier ministre est &quot;sans honneur&quot;.&nbsp;

Manuel Valls profil mine sombre

Manuel Valls votera Emmanuel Macron au premier tour

Présidentielle 2017

Ce jeudi dans l&rsquo;Obs, Manuel Valls a expliqué qu&rsquo;en cas de victoire de François Fillon, le pays ne pouvait pas se permettre cinq années de déchirement.&nbsp; Selon lui, &quot;il faut assumer la responsabilité d&#39;aider le prochain président de l&#39;arc républicain&quot;. Bien sûr, ce soutien reviendra d&rsquo;abord à Emmanuel Macron, &quot;dès avant le premier tour&quot;, précise l&rsquo;ancien Premier ministre, que le leader d&rsquo;En Marche&nbsp;! a remercié pour son soutien tout en lui faisant comprendre qu&rsquo;il ne fera pas partie de son équipe gouvernementale.&quot;Même si François Fillon sortait vainqueur de ce combat, il faudrait aussi chercher des compromis avec la droite parlementaire&quot;, estime enfin Manuel Valls,&nbsp; ajoutant que cela devrait se faire &quot;sans renier, sans gommer nos différences&quot;. &quot;Mais il faut en finir avec les dogmes. Ne plus s&#39;enfermer dans les postures figées, politiciennes, repliées sur elles-mêmes&quot;, conclut-il.<h3 class="s2">Fillon accepte, Hamon fustige</h3>Interrogé ce matin dans la matinale de RTL, François Fillon a, semble-t-il, apprécié ces propos de l&rsquo;ancien chef du gouvernement. &quot;J&#39;ai toujours entretenu un dialogue constructif avec Manuel Valls&quot;, &nbsp;a-t-il déclaré. &quot;Le pays est dans une situation très grave et tous ceux qui ont le courage de vouloir le redresser doivent pouvoir parler ensemble&quot;, a précisé le candidat de la droite.Mais celui qui ne voit pas de bon œil cette proposition de &quot;compromis&quot; est Benoît Hamon. &quot;Manuel Valls conçoit des compromis avec François Fillon et pas avec Benoît Hamon&quot;, s&#39;est-il étonné sur franceinfo. &quot;Cela en dit long&quot;, a poursuivi le candidat socialiste. &quot;Je veux dire simplement, la gauche de gouvernement, je l&#39;incarne. Mais dans gauche de gouvernement, il y a gouvernement, exercice du pouvoir... mais gauche aussi&quot;, a-t-il insisté.<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/sondage-exclusif-gauche-dans-tous-etats-macron-hamon-et-melenchon-apres-choc-valls-3005219.html" target="_blank">&gt;&gt;&gt; À lire aussi :&nbsp;Sondage exclusif la gauche dans tous ses états : Macron, Hamon et Mélenchon après le choc Valls</a>

Poing foule lutte manifestation force

Manuel Valls conçoit des compromis avec François Fillon 

Une main tendue 

Les Français ne sont pas tendres avec Manuel Valls et son récent soutien à Emmanuel Macron. Selon un sondage Odoxa pour franceinfo, 61% des sondés estiment que l&#39;ancien chef du gouvernement &quot;trahit son engagement à soutenir le vainqueur de la primaire de la gauche&quot;. A l&rsquo;inverse 37% considèrent que sa décision est la bonne &quot;car c&#39;est un choix cohérent avec ses idées&quot;. Les socialistes apparaissent très divisés sur la question (52% contre, 48%), à l&rsquo;inverse des sympathisants de gauche hors PS (73% contre).<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/sondage-exclusif-gauche-dans-tous-etats-macron-hamon-et-melenchon-apres-choc-valls-3005219.html" target="_blank">&nbsp;A LIRE AUSSI : Sondage exclusif la gauche dans tous ses états : Macron, Hamon et Mélenchon après le choc Valls</a>Par ailleurs, seuls 38% des personnes interrogées jugent que l&rsquo;initiative de l&rsquo;ancien Premier ministre est un atout pour Emmanuel Macron. 60% pensent plutôt qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;un handicap. Dans une autre enquête d&rsquo;opinion (<a class="Colorbox" href="http://www.lci.fr/elections/sondage-lci-tilder-opinionway-valls-votera-macron-contre-hamon-le-pen-un-choix-illogique-pour-61-francais-sauf-les-pro-macron-2030858.html" target="_blank">OpinionWay pour LCI-Tilder-OpinionWay</a>), ils sont 61 % des sondés à juger le choix de Manuel Valls &quot;illogique&quot;Le renouvellement serait clairement une des attentes les plus fortes en cas de victoire du leader d&rsquo;En Marche&nbsp;!. S&rsquo;il parvient jusque à l&rsquo;Elysée, 72% des sondés souhaitent qu&rsquo;il nomme dans son gouvernement &quot;uniquement des personnalités qui n&#39;ont jamais été ministres jusque-là&quot;.Enquête Odoxa pour franceinfo réalisée par internet les 29 et 30 mars auprès d&#39;un échantillon de 1 019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, parmi lesquelles : 251 sympathisants de gauche (135 de gauche hors PS et 116 du PS), 183 sympathisants de droite hors FN, et 163 sympathisants du FN.Sondage OpinionWay pour Tilder-LCI-OpinionWay réalisé en ligne les 29 et 30 mars 2017 sur un échantillon de 1006 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d&#39;âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d&#39;agglomération et de région de résidence. Une marge d&#39;incertitude de 1,5 à 3 points est à prendre en compte.

Macron Valls - Atlantico.fr

Présidentielle : six Français sur dix estiment que Manuel Valls est un handicap 

Camouflet

Présidentielle : six Français sur dix estiment que Manuel Valls est un handicap pour Emmanuel Macron

Apostasie

France

Politique

J&rsquo;ai regardé Hamon dans &laquo;&nbsp;l&rsquo;Émission politique&nbsp;&raquo; de France 2 l&rsquo;autre soir pour voir où il en était depuis la primaire, et mes craintes d&rsquo;ancien membre du PS (j&rsquo;avais adhéré cinq minutes en 2007 pour booster Ségolène et parce qu&rsquo;il y avait un gros discount sur les cotisations) se sont révélées fondées. Le type est en train, benoîtement si j&rsquo;ose dire, de faire faire un tel retour en arrière à la gauche dite &laquo;&nbsp;de gouvernement&nbsp;&raquo; qu&rsquo;on la voit mal y retourner un jour, au gouvernement...&nbsp;Ce n&rsquo;est pas qu&rsquo;il ne me soit pas sympathique, bien au contraire, et son projet de distribution générale de cadeaux tous azimuts est même très attrayant pour qui aime ouvrir des paquets colorés sous un sapin, mais il sonne tellement à côté de la plaque qu&rsquo;on se demande ce qu&rsquo;est vraiment son objectif&nbsp;: devenir président ou transformer le parti en MJS pour vieux.&nbsp;La caricature standard de l&rsquo;opposition droite-gauche, c&rsquo;est une bande de gentils progressistes qui ne pensent qu&rsquo;à dépenser luttant contre un gang de méchants conservateurs qui ne pensent qu&rsquo;à serrer des ceintures. Et Hamon et Fillon, pour le coup (pour le coût ?), se sont vraiment bien trouvés.&nbsp;Car que veut faire notre camarade candidat, globalement, si on l&rsquo;écoute avec attention&nbsp;: recruter davantage de fonctionnaires parce que la France en manque passablement&nbsp;; accueillir tous les réfugiés économiques qui en feront la demande et leur donner l&rsquo;autorisation de travailler même s&rsquo;il pense qu&rsquo;il n&rsquo;y a plus de boulot pour personne de toute manière&nbsp;; imposer davantage les entreprises et les classes moyennes&nbsp;; décourager l&rsquo;investissement industriel en taxant la technologie&nbsp;; continuer de faire la manche auprès des fonds de pension étrangers qui financent nos déficits tout en les prévenant qu&rsquo;il pourrait ne pas les rembourser&nbsp;; supprimer l&rsquo;état d&rsquo;urgence parce que c&rsquo;est anxiogène&nbsp;; ne pas trop ennuyer les religieux fondamentalistes parce que ça les braque&hellip;&nbsp;Enfin, comme c&rsquo;est un gars intelligent qui a lu des livres, voyagé et géré des ministères, on suppose qu&rsquo;il ne veut pas vraiment faire tout ça pour de bon parce que ça serait presque aussi catastrophique que la mise en œuvre du programme de Marine Le Pen, mais plutôt qu&rsquo;il prétend vouloir faire tout ça parce qu&rsquo;il présume que c&rsquo;est ce que demande le vrai peuple de gauche parti rejoindre l&rsquo;hologramme de la France insoumise.&nbsp;Son plan (pas si) secret serait donc de corbyniser le PS au maximum, foutre à la porte Cambadélis pour lui piquer son bureau de Solferino, nommer Jérôme Guedj comme adjoint, et se remettre dans une confortable posture d&rsquo;opposant pour émettre des communiqués indignés sur le retour aux heures les plus sombres de notre histoire et les dérives du néo-libéralisme à chaque fois que le président Macron prendra une décision.&nbsp;On pourrait penser que c&rsquo;est dommage, le PS ayant eu tant de mal, à force de tournants pragmatiques de mi-mandat, à exorciser son fameux surmoi marxiste, mais on peut aussi se dire que c&rsquo;est juste que ce parti a dépassé sa date de péremption comme moteur du réformisme en France, sa marginalisation, sinon sa disparition, n&rsquo;ayant plus vraiment d&rsquo;importance.&nbsp;D&rsquo;ailleurs, le seul reproche que je puisse avoir à lui faire, battu pour battu, c&rsquo;est de jouer les &laquo;&nbsp;raisonnables&nbsp;&raquo; sur le seul point de son programme qui amenait effectivement de la nouveauté conceptuelle au débat français, son &laquo;&nbsp;revenu universel&nbsp;&raquo; ayant tellement été vidé de sa substance qu&rsquo;il est progressivement devenu le clone du &laquo;&nbsp;salaire étudiant&nbsp;&raquo; inventé par l&rsquo;UNEF.&nbsp; Mais bon, voter l&#39;Hamon pour nous protéger de Laval, c&#39;est râpé.&nbsp;

Benoît Hamon, liquidateur de la "gauche de gouvernement"

Au secours, le surmoi marxiste revient !

Société

J&#39;hésite pas mal à aller voter à la primaire PS. J&#39;ai toute la journée pour me décider, le bureau de vote est juste <a href="https://ouvoter.lesprimairescitoyennes.fr/?gclid=CjwKEAiAqozEBRDJrPem0fPKtX0SJAD5sAyHAoxYMXuyi42ARnR330lYpxhG-PEN7DHyeI7_sk4frhoCGZzw_wcB">en bas de chez moi</a> et il n&#39;y pas vraiment d&#39;urgence, mais je me remue les méninges sur ce sujet depuis le dernier débat télévisé, celui où Montebourg a proposé de nationaliser les mutuelles de santé et Hamon de recruter 40 000 enseignants en plus des 60 000 du quinquennat Hollande sous les regards mi-narquois mi-amusés de Valls et de Rugy...&nbsp;C&#39;est que je me demande ce qui est préférable stratégiquement&nbsp;: aller à la pêche à la ligne et accélérer, en m&#39;abstenant d&#39;arbitrer entre archéos et modernes, la décomposition du parti de la rue de Solferino et l&#39;indispensable redistribution des cartes à gauche&nbsp;; aller voter Valls pour lui donner une chance de battre Fillon au cas où Macron se dégonflerait comme une baudruche au dernier moment.&nbsp;La mort du PS, dont j&#39;ai tout de même été membre à une époque où j&#39;étais sans doute moins cynique, indépendemment de l&#39;issue de la présidentielle, serait évidemment une bonne chose. Il y a longtemps que l&#39;obsolescence de cette manufacture d&#39;élus sans projet ni vision est programmée. Prolonger son agonie n&#39;aurait plus beaucoup de sens&nbsp;: à Mélenchon les chavistes protectionnistes pro-russes, à Valls les sociaux-libéraux réconciliés avec l&#39;entreprise et l&#39;intégration européenne et les vaches &quot;progressistes&quot; seront enfin bien gardées.&nbsp;Et l&#39;idée d&#39;aller voter Fillon pour éviter Le Pen le vrai jour J ne m&#39;enchante que modérément même si, à tout prendre, le <a href="http://www.leparisien.fr/politique/vous-devrez-faire-avec-mes-sourcils-broussailleux-11-01-2017-6551232.php">Sarthois à gros sourcils</a> ne <a href="http://www.atlantico.fr/rdv/zone-franche/francois-fillon-est-agent-vatican-hugues-serraf-2890526.html">me fiche pas spécialement les jetons</a>.&nbsp;Selon toute vraisemblance, le prochain président de la République sera un type qui, à défaut de remettre le pays en marche pour de bon, en aura au minimum le désir. Le gagnant de la primaire LR le ferait dans le sang et dans les larmes, Macron ou Valls avec un peu plus de respect pour les plus faibles (OK, je n&#39;envisage même pas l&#39;hypothèse Bleu Marine, mais je peux me Trumper, bien sûr). C&#39;est plutôt encourageant.&nbsp;Ça ne m&#39;empêche pas de me prendre la tête avec cette fichue primaire. Ira, ira pas. Si je n&#39;y vais pas, mon euro de participation pourra toujours s&#39;ajouter au pourboire du serveur de mon brunch de gauche caviar. Si j&#39;y vais, et que Hamon et Montebourg se débrouillent pour être au second tour, j&#39;aurais servi de caution à ceux qui me donnent plus de boutons de la bande, ce que je n&#39;aimerais pas, tout en facilitant la tâche de Macron, ce que j&#39;aimerais bien.&nbsp;C&#39;est compliqué, la politique. Je crois que je vais attendre jusqu&#39;à la dernière minute. Et si j&#39;arrive trop tard, je pourrais toujours dire que c&#39;était la faute d&#39;Hidalgo et de ses restrictions de circulation.

Primaire de gauche : j'y vais ou j'y vais pas ?

Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail et grande gueule du parti socialiste, a finalement décidé de rejoindre Arnaud Montebourg. &quot;Il a dit : &#39;Je suis le candidat de la feuille de paie&#39;, moi je suis le candidat pour un salaire pour tous et je suis pour la redistribution des richesses et affronter les puissants. C&rsquo;était le moment m&rsquo;a-t-il semblé important hier dans le débat : affronter les puissants. C&rsquo;est celui qui veut affronter les puissants, il l&rsquo;a dit avec fermeté hier&quot; explique Gérard Filoche sur RMC.&quot;Si on avait un choix au 2nd tour entre Arnaud (Montebourg) et Benoit (Hamon), ce serait mieux pour tout le monde&quot; assure-t-il, se montrant très critique envers Manuel Valls. &quot;Manuel Valls, c&#39;est Brutus. Il a tué Hollande et après, il dit qu&#39;il va défendre son bilan. Valls, c&#39;est le 49.3, le CICE, le travail le dimanche. C&#39;est tout le contraire d&#39;une politique de gauche. Il faut dire &#39;ça suffit&#39; à Manuel Valls&quot; expliquait-il au début du mois sur Sud RadioGérard Filoche, pourfendeur de la loi Travail, avait tenté de concourir à la primaire de la gauche mais en avait finalement été évincé, faute de parrainages suffisants.

Gérard Filoche, 1 novembre 2016, atlantico.fr

Primaire de gauche : Gérard Filoche rejoint Arnaud Montebourg

Acté

Valls, le mal-aimé ? Après la farine, la gifle, les moqueries à la radio, son dernier meeting avant le vote de dimanche aura été secoué après l&#39;intervention d&#39;opposants, vendredi soir aux cris de &quot;<a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/15/97001-20161215FILWWW00094-manuel-valls-propose-de-supprimer-le-493.php">49-3</a>, on n&#39;oublie pas!&quot;.&quot;Chers amis, merci pour cet accueil général et individuel dans cette belle salle!&quot; a-t-il ironisé devant un millier de soutiens, dans le 18ème arrondissement parisien. &nbsp;Dehors, la tension était palpable. Une trentaine de manifestants d&#39;extrême-gauche ont aussi bruyamment manifesté et jeté des œufs contre la façade du bâtiment. Le premier tour de la primaire de gauche débute ce dimanche avec l&#39;ouverture des bureaux de vote dès 9h, sans véritables favoris.

Valls sur France Inter, atlantico.fr

Primaire de gauche : Valls chahuté pour son dernier meeting

Dur dur...

Choix cornélien

La fonction s&#39;est fortement dévaluée ces dernières années, entre les seconds mandats pour rien de Mitterrand et de Chirac ou les premiers quinquennats pour pas grand chose de Sarkozy et de Hollande, mais j&#39;imagine qu&#39;il faut toujours une sacrée dose d&#39;ego pour se déclarer candidat à la présidentielle...&nbsp;Après tout, s&#39;il existe pas mal d&#39;opportunités de devenir ministre dans ce pays où un gouvernement &laquo;&nbsp;resserré&nbsp;&raquo; peut compter jusqu&#39;à cinquante membres, il n&#39;y a qu&#39;un seul job de président. Et dans le genre &laquo;&nbsp;j&#39;ai de très très grosses responsabilités politiques, figurez-vous ! &raquo;, c&#39;est ce qui se fait de plus pointu.&nbsp;Pour autant, si c&#39;est plutôt bien payé, qu&#39;il y a un logement de fonction bien situé, qu&#39;on voyage beaucoup et qu&#39;on rencontre des gens intéressants, il faut tout de même avoir la conviction qu&#39;on sera capable de faire la différence sur de gros dossiers pas fastoches en plus d&#39;un melon surdimensionné.&nbsp;Du coup, et davantage que l&#39;ego d&#39;un &laquo;&nbsp;candidat naturel&nbsp;&raquo; présumé <a class="Colorbox" href="http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/08/19/25002-20160819ARTFIG00098-je-n-ai-pas-eu-de-bol-sur-le-chomage-hollande-sous-le-feu-des-critiques.php" target="_blank">vaguement compétent</a> et porté par un appareil, c&#39;est la prétention abyssale des seconds couteaux qui m&#39;intrigue le plus ces jours-ci ; ce petit côté &laquo;&nbsp;Je fais à la France le don de ma personne&nbsp;&raquo; du type qui sait que ses chances sont minces mais que les circonstances forcent à agir. Parce qu&#39;il le faut. Parce que c&#39;est son devoir.&nbsp;J&#39;entendais d&rsquo;ailleurs Benoît Hamon, <a href="https://www.franceinter.fr/emissions/interactiv/interactiv-17-aout-2016">l&#39;autre matin sur Inter</a>, expliquer comment, effaré par les terribles avancées du néolibéralisme sous un président dont il a tout de même été le ministre un petit moment, il se sentait prêt à remettre les pendules à gauche et c&#39;était beau comme Jeanne à Domrémy. On lui faisait bien remarquer qu&#39;il y avait déjà Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche et sans doute Arnaud Montebourg sur le créneau pour la primaire PS, et que ça faisait déjà beaucoup de progressistes providentiels, mais ça n&#39;avait pas l&#39;air de le déranger trop.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ils sont cools c&#39;est sûr, répondait-il en substance, mais l&#39;heure est trop grave et je dois rendre l&#39;espoir et la justice sociale à la France. Je n&#39;ai pas le choix &raquo;.&nbsp;Un peu comme Nadine Morano de l&#39;autre côté, qui n&#39;a tellement &laquo; <a href="http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0211199710643-primaire-morano-laisse-planer-un-doute-sur-une-candidature-hors-parti-2020264.php">plus rien à perdre et tout à défendre</a>&nbsp;&raquo; dans son combat pour la race blanche, qu&#39;elle est prête à sauver la France de l&#39;extérieur du parti si les poids lourds ne leur laissent pas assez de parrainages, à elle, Myard, Didier, Lefebvre et la tripotée de seconds couteaux qui font du Le Pen soft chez les Républicains.&nbsp;De droite ou de gauche, les équipes B servent au moins à une chose : nous rappeler que ça pourrait être pire.

Primaires : les seconds couteaux qui se prenaient pour des fines lames

La vie va s&rsquo;arrêter. La période bénie de la petite bricole électorale va s&rsquo;emparer de la France à partir de la rentrée. Les mauvais chevaux dont nous héritons, les vestiges du passé, que nous allons subir pendant 9 mois, le temps d&rsquo;une mauvaise grossesse non souhaitée, vont se mettre dans les starting-blocks et commencer leur danse du ventre mou. Le pays va s&rsquo;arrêter, lui qui redémarre à peine et bien timidement.Nous sommes comme un coureur qui pense à se lancer, et se voit arrêté dès son début de course. Pays malade d&rsquo;élections trop rapprochées, la rentrée s&rsquo;annonce bien triste. La guerre des primaires, réelles ou de façade, vont rythmer le travail des journalistes politiques, qui feront des miracles pour trouver du relief à des propositions déjà dévoilées et combien décevantes. La guerre du nombre d&rsquo;heures de travail, du nombre final de fonctionnaires ou du maintien de l&rsquo;ISF à droite. Passionnant. Celle du combat de la gauche de la gauche contre la gauche bien gauche de l&rsquo;autre. Désespérant. Le bûcher des vanités, va alimenter un barbecue des inutilités.Pendant ce temps les Français travaillent. Les start-up se créent. Les jeunes aspirent au changement. Le numérique envahit le monde. Certains investissent dans la disparition de l&rsquo;homme. Les systèmes traditionnels volent en éclats. La liberté retrouve son chemin via l&rsquo;économie collaborative. Le digital crée de l&rsquo;activité à défaut, pour l&rsquo;économie dirigiste et centralisatrice de notre pays, de savoir encore le faire. Les USA font la course en tête dans toutes les disciplines, et plus discrètement, la Chine. L&rsquo;Europe n&rsquo;en dit pas un mot et provoque la défiance des peuples. Les petites restent petites, les grosses quittent la France. Toutes les grandes sociétés, ou presque, prévoient une diminution progressive de leurs effectifs en France, même si quelques accords ici et là, ancrent pour quelques années encore, certains emplois industriels en France.Pendant ce temps les Français tentent, seuls, d&rsquo;améliorer leur situation. Ils prennent plusieurs emplois, depuis qu&rsquo;on leur a volé les heures supplémentaires défiscalisées. Ils cherchent à travailler le dimanche, puisqu&rsquo;ils ont bien compris, eux, que le dimanche créait des emplois pour les uns, des augmentations de salaire pour les autres. 500 emplois aux Galeries, 350 au printemps, 150 à la FNAC. 3 accords. 1000 emplois. Des augmentations de 300 parfois 500 euros pour des salariés qui sont à 2200eur/mois en moyenne, soit 25% de pouvoir de vie en plus.Les Français cherchent la voie seuls, car les politiques n&rsquo;ont aucune voie à leur offrir et plus aucune voix qui ne soit écoutée. Les politiques français n&rsquo;ont rien dans le ventre. Pour l&rsquo;immense majorité en tous cas. Heureusement, il existe des exceptions, mais ils ne sont pas parmi les favoris des petits calculs partisans.Les syndicats font l&rsquo;escargot. Ils veulent que la France reste dans sa coquille et assiste, mais à l&rsquo;abri, à sa décadence non contrôlée. Les forces à l&rsquo;œuvre sont désolantes, elles aussi. Il y a de quoi pleurer. Les congés approchent, et si les vacances feront œuvre de détente et d&rsquo;oubli provisoire, mais la rentrée n&rsquo;en sera que plus triste.Les grands sujets ne sont pas abordés. L&rsquo;énorme bouleversement qui nous arrive en pleine face laisse de marbre nos gouvernants. La domination américaine, l&rsquo;absence de réflexion sur l&rsquo;ubérisation et sa signification (reste le travail de l&rsquo;observatoire de l&rsquo;Ubérisation), l&rsquo;investissement massif sur les technologies qui tentent de bouleverser le rôle, la nature et la place de l&rsquo;homme sur cette terre. Aucune réaction chez nos politiques.&nbsp;De marbre à nouveau. Les technologies comme CRISPR qui peuvent bouleverser aussi négativement que positivement, notre ADN. De marbre à nouveau. Nos politiques sont des statues de marbre, face à une économie élastique.Pendant ce temps les USA créent 247 000 emplois ce mois ci. Le pouvoir est à l&rsquo;économie, pas aux politiques. Nous n&rsquo;avons malheureusement toujours pas de société civile en France. Inexistante, invisible, sans écho. Il faut nous prendre en mains ou trouver un leader pour qui nous existerions et qui s&rsquo;appuierait sur nous. Il en existe. Mais seront ils à l&rsquo;écoute&nbsp;? Suite à la rentrée, espérons que les châteaux de sable serviront d&rsquo;exemple pour bâtir de nouveaux édifices, aux portes plus ouvertes, ouvertes à la diversité. L&rsquo;anti-système. Bon été à tous, reprenez possession de vos rêves et confiez les à ceux qui les méritent. A vous. A nous.

Blogs 26 mars

Primaires désespérantes, syndicats escargots : la descente aux enfers commence	

Les entrepreneurs parlent aux Français

Sauveurs de la France

<h3 class="s2">Montebourg en Superdupont</h3>Arnaud Montebourg est un type extraordinaire. Littéralement. Un véritable super héros. Ce n&#39;est pas moi qui le dit c&#39;est&nbsp;<a href="http://www.nydailynews.com/new-york/mirror-crashes-customers-trendy-bathlazer-cafe-article-1.2122829?cid=bitly&amp;utm_content=buffer65c85&amp;utm_medium=social&amp;utm_source=twitter.com&amp;utm_campaign=CSiemaszko+Twitter" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">un quotidien new-yorkais</a>&nbsp;qui, racontant comment l&#39;ancien ministre français a sauvé la vie des clients d&#39;une brasserie à la mode en retenant un miroir de plus de 100 kilos qui venait de se décrocher du mur, s&#39;extasie sur son courage et sa présence d&#39;esprit.Bon, en vérité, nous, on le savait déjà, que le bonhomme n&#39;était pas tout à fait comme tout le monde. Avant de jouer des muscles entre une salade périgourdine et un coq au vin, il s&#39;était déjà débrouillé pour&nbsp;<a href="http://www.slate.fr/story/61791/redressement-productif-91-entreprises-11250-emplois-arnaud-montebourg" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">ramener 91 entreprises et 11 250 salariés à la vie</a>, assimiler les&nbsp;<a href="http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/que-va-vraiment-apprendre-arnaud-montebourg-a-l-insead-974261" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">grands principes du capitanat d&#39;entreprise en quatre semaines chrono</a>&nbsp;et mettre la France en position de remporter une médaille d&#39;or aux prochains JO de l&#39;exportation avec&nbsp;<a href="http://www.societe.com/societe/les-equipes-du-made-in-france-808923841.html" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">sa nouvelle société par actions simplifiées</a>&nbsp;&laquo;&nbsp;Les équipes du Made in France&nbsp;&raquo;...Mais là où il fait encore plus fort, notre&nbsp;<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Superdupont" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">Superdupont</a>, c&#39;est lorsqu&#39;il se met à faire&nbsp;<a href="http://www.huffingtonpost.fr/2015/02/11/arnaud-montebourg-cours-macroeconomie-princeton_n_6659498.html" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">des tournées de conférences rémunérées à travers le monde</a>&nbsp;avant même d&#39;avoir été président de la République, un exploit que même Hyper Sarko n&#39;avait pas été fichu d&#39;accomplir. A Princeton pour quelques semaines, il éclairera en effet les futurs leaders du business yankee sur les subtilités de la macro-économie, ce qui est tout de même plus chic que d&#39;évoquer ses souvenirs de l&rsquo;Élysée&nbsp;<a href="http://www.atlantico.fr/pepites/conference-remuneree-nicolas-sarkozy-abou-dhabi-president-ump-cherche-taupe-1998943.html" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">devant des princes du pétrole à Abou-Dhabi</a>&nbsp;entre les deux tours d&#39;une élection partielle, avouons-le.Reste à savoir si, parmi les super-frondeurs socialistes rêvant d&#39;un destin national, il ne laissera pas manger la laine sur le dos par Benoît &laquo;&nbsp;Brisefer&nbsp;&raquo; Hamon. Après tout, pendant que Montebourg épate les Américains, son ancien camarade de sédition occupe seul le terrain de&nbsp;<a href="http://www.franceinter.fr/emission-linvite-de-7h50-b-hamon-en-conviction-je-vote-contre-la-loi-macron" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">l&#39;anti-macronisme néo-libéral</a>. Hé hé, à chaque Superman sa kryptonite...Vive le 49-3&nbsp;!Franchement, la seule chose que je regrette au sujet du recours au fameux 49-3, c&#39;est qu&#39;il n&#39;ait pas précédé le dépôt de tous les amendements à la gomme limant les dents de la très bienvenue loi Macron. Le barouf convenu n&#39;aurait pas été moins grand et on aurait peut-être enfin mis les notaires au pas, entre autres joyeusetés...J&#39;écoutais d&#39;ailleurs l&#39;excellente historienne Mona Ozouf,&nbsp;<a href="http://www.franceinter.fr/emission-le-79-mona-ozouf-on-en-demande-beaucoup-trop-a-lecole" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">l&#39;autre matin sur France Inter</a>, se désoler de la permanence du radicalisme politique gaulois qui conduit les partis à s&#39;affronter jusqu&#39;à la mort sur tout et n&#39;importe quoi depuis deux siècles au nom de subtilités idéologiques dont tout le monde se contrefiche en dehors de leurs cénacles.Les Français sans ambition élective particulière sont, semble-t-il,&nbsp;<a href="http://www.leparisien.fr/lille-59000/une-majorite-de-francais-favorable-a-la-loi-macron-sondage-13-12-2014-4370959.php#xtref=http://www.google.fr/url?sa=t$rct=j$q=$esrc=s$source=web$cd=4$ved=0CCsQFjAD$url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Flille-59000%2Fune-majorite-de-francais-favorable-a-la-loi-macron-sondage-13-12-2014-4370959.php$ei=LWroVMOcHYP5avy_gKgE$usg=AFQjCNF06fX-1pi6L1uKS1XbrwXkG0anBw$sig2=yqtAc3kfVHKi4Jho6m7erw$bvm=bv.86475890,d.d2s" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">majoritairement favorables à tout ce qui peut relancer un peu la machine</a>&nbsp;et les grotesqueries tactiques de la gauche du PS ou de la droite de l&#39;UMP vont finir par les agacer sérieusement. Comme l&#39;écrit l&#39;économiste Robin Rivaton, aka &laquo;&nbsp;<a href="http://www.lopinion.fr/1-decembre-2014/robin-rivaton-l-anti-zemmour-d-alain-juppe-18956" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">l&#39;anti-Zemmour de Juppé</a>&nbsp;&raquo;, la France est prête à passer à autre chose depuis un moment déjà. Dommage que les élites censées être son avant-garde conceptuelle ne s&#39;en soient toujours pas rendues compte. Et qu&#39;il revienne à l&#39;article le plus anti-démocratique de la constitution d&#39;être le garant le plus efficace de la volonté populaire.<img alt="&lt;--pagebreak--&gt;" src="/sites/all/modules/contrib/smart_paging/plugins/wysiwyg/smart_paging/images/spacer.gif" style="border-top-width: 1px; border-top-style: dotted; border-top-color: rgb(204, 204, 204); width: 750px; height: 12px;" title="&lt;--pagebreak--&gt;" /><h3 class="s2">La Grèce en Banier, l&#39;Europe en Mamie Bettencourt...</h3>Personne pour voir les analogies entre&nbsp;<a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/02/20/proces-bettencourt-relaxe-requise-pour-eric-w-rth-et-stephane-courbit_4580657_3224.html" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">l&#39;affaire Banier-Bettencourt</a>&nbsp;et les aventures de la Grèce en Euroland&nbsp;? Entre une vieille dame riche un peu gâteuse qui sert de distributeur automatique à un beau parleur qui n&#39;aime pas que l&#39;on confonde son côté artiste insouciant avec un bête goût pour l&#39;escroquerie et un groupe de nations pusillanimes qui joue la corne d&#39;abondance pour un petit pays vindicatif&nbsp;?Non, c&#39;est vrai qu&#39;il y a des différences. Banier peut bien délester l&#39;héritière L&#39;Oréal de quelques centaines de millions d&#39;euros, le magot est à peine entamé et il n&#39;y pas grand monde pour défendre un gigolo aussi arrogant que déplaisant. Les Grecs, en revanche, ont toute la sympathie&nbsp;<a href="http://www.jean-luc-melenchon.fr/arguments/lechec-de-la-rigueur-les-8-plans-dausterite-grecs/" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">de ceux qui ont choisi de penser qu&#39;il était légitime de ne pas rembourser ses dettes</a>&nbsp;tout en continuant à passer au guichet à intervalles réguliers. Si Athènes est dans la mouise, assurent-ils, c&#39;est la faute d&#39;affreux capitalistes néo-libéraux qui s&#39;entêtent à lui réclamer des réformes indignes façon loi Macron.Moi je n&#39;ai rien contre les Grecs. J&#39;en mange même à l&#39;occasion avec de la sauce blanche et des frites au kebab du coin de la rue,&nbsp;<a href="http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/19/20002-20150219ARTFIG00307-un-defaut-grec-couterait-jusqu-a-1000-euros-par-francais.php" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">mais à 1 000 euros le sandwich par contribuable</a>, je comprends le point de vue de ceux qui se remettraient bien au jambon-beurre-cornichon.

Montebourg plus fort que Sarkozy

Le procureur a requis ce vendredi&nbsp;la peine maximale&nbsp;contre François-Marie Banier dans l&#39;affaire Bettencourt : trois ans de prison ferme et 375 000 euros d&#39;amende. Le photographe est jugé pour abus de faiblesse à l&#39;encontre de l&#39;héritière de L&#39;Oréal, Liliane Bettencourt.&nbsp;Le parquet&nbsp;a aussi requis trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, contre Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de la milliardaire.&nbsp; En revanche, le procureur a requis la relaxe d&#39;Eric Woerth. L&#39;ex-ministre UMP est poursuivi pour recel de sommes d&#39;argent qu&#39;il aurait obtenues de Patrice de Maistre, lequel aurait obtenu cet argent liquide de&nbsp;Liliane Bettencourt. Le parquet&nbsp;a estimé que les charges à l&#39;encontre d&#39;Eric Woerth &quot;ne sont pas suffisantes, le doute bénéficiant par principe au prévenu&quot;.En tout, dix personnes sont jugées à Bordeaux, soupçonnées d&#39;avoir profité de la vulnérabilité de l&#39;héritière de L&#39;Oréal, âgée de 92 ans.

Liliane Bettencourt - portrait

Affaire Bettencourt : le parquet requiert la peine maximale pour Banier

Justice

Affaire Bettencourt : le parquet demande la peine maximale pour Banier et la relaxe pour Woerth

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Montebourg plus fort que Sarkozy ; 49-3 : quand l'article le plus antidémocratique de la Constitution est le garant le plus efficace de la volonté populaire