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En faisant ses annonces sur le budget 2026, François Bayrou est sans doute le plus lucide de nos responsables politiques sur le risque qui pèse sur la dette française.

La surprise est qu’il n’y a pas de surprise. François Bayrou a repris son diagnostic, ses chiffres et les contraintes. Il a rappelé son ambition : que la France évite de se fracasser sur le mur des dettes. Il savait qu’il n’avait pas de majorité, il a donc mis le paquet pour convaincre les marchés et peut-être les Français, qu’il n’y avait pas d’autres solutions que de le suivre.

En une semaine, l’actualité géopolitique a fait baisser l’indice de la peur mondiale, mais le Trump show a continué de détériorer la situation économique américaine : l’inflation progresse, la consommation et le PIB piquent du nez.

Ce lundi aurait pu être un lundi noir, mais la façon dont Donald Trump a préparé et décidé les frappes contre les installations nucléaires en Iran a impressionné les milieux d’affaires, qui ne craignent plus un embrasement de la région.

Après avoir semé la panique sur les marchés financiers, Donald Trump amorce un spectaculaire retour à la réalité économique. Droits de douane, menaces protectionnistes, tensions géopolitiques : le président américain semble avoir compris que la seule vraie force à laquelle il ne peut résister, c’est celle des marchés. Résultat : recul stratégique, rebond des bourses et début d’un rééquilibrage mondial. Mais jusqu’à quand ?

Le rapprochement entre Poutine et Xi Jinping est perçu par beaucoup d’observateurs comme un échec de Donald Trump, qui cherchait à casser cette alliance et à isoler la Chine, que les États-Unis considèrent comme un adversaire des plus dangereux. La vérité est très différente.

Warren Buffett, Larry Fink, Jamie Dimon, et avec eux, les plus grandes légendes du capitalisme mondial restent optimistes parce que les signes de résilience existent, mais ils ne permettent pas actuellement de restaurer la confiance des opinions publiques.

La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump avec la hausse des droits de douane a un impact sur l’économie américaine et pourrait faire basculer la confiance des investisseurs envers le dollar.

Les marchés financiers ont encore obligé Donald Trump à revenir sur le projet de droits de douane avec la Chine et à accepter une cohabitation avec Jerome Powell, président de la FED. Ce jeu de yo-yo ne rassure pas pour autant les investisseurs. Le FMI voit l'économie américaine au bord de la récession.

Après plusieurs jours de grandes incertitudes sur les marchés financiers, le président américain Donald Trump a lâché du lest sur sa volonté de contrôler la FED, sur la guerre commerciale avec la Chine et sur la présence d'Elon Musk dans son administration pour rassurer les investisseurs.

La bourse new-yorkaise est en proie à de fortes incertitudes liées aux attaques du président contre la Fed.

Bruxelles, qui est très souvent accusée d’autoritarisme budgétaire, permet aussi aux États membres très laxistes d’échapper à la pression des marchés financiers. Bruxelles amortit les risques d’un déficit structurel et n’incite finalement pas à la rigueur.

Après la tempête boursière liée aux droits de douane instaurés par Donald Trump, des  élus démocrates soupçonnent le président des Etats-Unis d'avoir manipulé les marchés pour enrichir ses alliés, en leur conseillant d'acheter des actions juste avant le gel des tarifs douaniers.

Sur de longues périodes, l'évolution des indices boursiers peut ne pas refléter la totalité de la performance d'un investissement car les indices traquent l'évolution de la valeur des entreprises mais ignorent les profits distribués au cours du temps.

La semaine passée a été dominée par une volte-face incompréhensible de Donald Trump qui a bousculé tous les marchés financiers. L'hypothèse d’une manipulation de cours n’est pas exclue, alors que le risque d’une rupture de liquidité provoquée par la Chine est confirmé, ce qui rend l’avenir imprévisible.

L’application des droits de douane décidés par Donald Trump a plongé le monde entier dans la sidération, mais la plupart des pays sont décidés à ne pas se laisser faire. Personne ne sait comment Donald Trump peut répondre aux réactions. Il n'a pas publiquement réagi aux réactions du monde face à son entreprise de déconstruction de l’ordre mondial.

Face aux conséquences de la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis avec la hausse des droits de douane, la FED et la Banque centrale européenne pourraient-elles venir en aide aux pays de l’Union européenne ?

L'adversaire le plus féroce de Donald Trump est bel et bien le marché obligataire. Les rendements des bons du Trésor chutent fortement mais pas pour les raisons souhaitées par le président.

Les dirigeants du secteur des cryptomonnaies ont été reçus par le président américain hier soir pour lui demander de se calmer, car rien de ce qu’il fait dans la sphère économique ne contribue aux intérêts de l’économie.

Carlos Tavares promettait de mondialiser le renouveau de l'industrie française, mais son règne se termine dans la douleur. La conjoncture s’est retournée, mais il voulait aller trop vite, trop loin, avec une communication des plus arrogantes. La réalité des affaires s’est vengée.