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À Aix-en-Provence, un procès pour refus de prélèvement biologique s’est terminé… faute de raison d’être. Le prévenu, déjà inscrit au fichier national des empreintes génétiques, n’aurait jamais dû comparaître. Une erreur administrative de plus, soldée par une relaxe, et un prévenu qui retourne en cellule — non sans humour, puisqu’il prépare désormais le “prix Goncourt des détenus”.

Un rapport explosif, longtemps tenu à distance du débat public, remet en cause l’un des derniers tabous de la politique migratoire française. Rédigé par les députés Charles Rodwell et Mathieu Lefèvre, le document évalue à 2 milliards d’euros par an le coût pour la France de l’accord franco-algérien de 1968, qui accorde aux ressortissants algériens un régime migratoire d’exception. Entre blocages diplomatiques, résistances administratives et prudence politique, cette enquête révèle les tensions d’un système hérité de la décolonisation et devenu, selon ses auteurs, une « anomalie juridique et budgétaire ».

La lutte contre l’obscurantisme. Un livre magistral.

L’annonce de l’Ambassade de France en Algérie d’une augmentation de plus de 1 000 visas étudiants pour la rentrée 2025 a déclenché une vive controverse. Tandis que la droite et l’extrême droite dénoncent un « signal politique » incohérent envers Alger, les ministères concernés relativisent, assurant qu’il ne s’agit pas d’une décision politique mais d’une conséquence du nombre croissant de dossiers conformes aux critères universitaires.

Emprisonné en Algérie depuis novembre 2024, l’écrivain Boualem Sansal rejette avec force sa nomination au Prix Sakharov par le groupe d’extrême droite au Parlement européen dirigé par Jordan Bardella. Une récupération politique jugée « insidieuse » par son entourage et dénoncée par son éditeur Gallimard.

Le comité de soutien de Boualem Sansal du département du Nord demande la libération de l'écrivain condamné par un tribunal algérien à 5 ans de prison, et appelle l'Europe à lui décerner le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit.

Un Lyonnais s’affichant en soutien à l’État islamique a menacé de décapitation un internaute lors d’un live TikTok, une séquence devenue virale et qui interroge sur la surveillance des contenus radicaux en ligne.

Le nombre de visas pour la France accordés à des ressortissants algériens a presque doublé entre 2022 et 2024 et représente une augmentation de 91 %.

Entre Paris et Alger, le ton se durcit. La lettre de Macron à Bayrou s’inscrit dans une crise où le Sahara occidental attise les tensions, tandis que le Maroc s’affirme comme partenaire clé sans que cela explique tout.

Alger vient de faire le choix de dénoncer l’accord sur l’exemption des visas au profit des titulaires de passeports diplomatiques et de service dont Paris a annoncé la suspension la veille.

Emmanuel Macron, dans une lettre transmise à François Bayrou, a demandé au gouvernement de « prendre des décisions supplémentaires » à l’encontre du régime algérien. Le président de la République estime que la France n’a « pas d'autre choix que d'adopter une approche de plus grande fermeté » vis-à-vis de l’Algérie.

Le président de la République a demandé au gouvernement de « prendre des décisions supplémentaires » à l'encontre du régime d'Alger.

Après l’ingestion accidentelle de cannabis par leur fille de neuf mois, Karim et Sarah ont vu leur enfant placé par l’Aide sociale à l’enfance. En situation irrégulière, ils font désormais l’objet d’une OQTF. À l’approche de leur expulsion, ces parents désespérés lancent un appel : partir, peut-être… mais pas sans leur bébé. Un dossier délicat à l’intersection du droit de la famille, de la santé publique et des tensions diplomatiques franco-algériennes.

Le festival international du film du Sahara a demandé au réalisateur de ne plus filmer au Sahara occidental, en majeure partie contrôlé par le Maroc.

L’opposition au régime d’Abdou Semmar lui a valu de faire de la prison à Alger avant d’être condamné à mort par le pouvoir algérien. Il est réfugié politique en France où il a subi une agression qui était vraisemblablement une tentative d’assassinat.

Derrière la violence exercée par les immigrés marocains en Espagne se cache une stratégie calculée de pression diplomatique, économique et sociale.

Pour le ministre de l’Intérieur, resté muet sur l’Algérie depuis des semaines dans l’espoir d’une libération humanitaire de Boualem Sansal, « la diplomatie des bons sentiments a échoué ».

La peur qu’un dossier de politique étrangère se transforme en crispation domestique semble parfois avoir guidé la diplomatie française… à tort ?

En déplacement en Algérie, le député LFI a prôné un dialogue « d’égal à égal » avec l’Algérie, une alternative au bras de fer engagé par Bruno Retailleau.

Quand une pâte à tartiner venue d’Algérie devient le prétexte à une guerre culturelle entre islam, post-colonialisme et souveraineté alimentaire.