L’Express se désole que la réindustrialisation fasse pschitt, L’Obs que ses révélations sur Rachida Dati fassent plouf; Le Point raconte la vraie histoire de Munich 1938, Marianne pourfend les va-t-en-guerre; Ciotti veut s’insoumiser, Hidalgo se datiser<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
L’Express se désole que la réindustrialisation fasse pschitt, L’Obs que ses révélations sur Rachida Dati fassent plouf; Le Point raconte la vraie histoire de Munich 1938, Marianne pourfend les va-t-en-guerre; Ciotti veut s’insoumiser, Hidalgo se datiser
©

Revue de presse des hebdos

Mais aussi, dans vos hebdos cette semaine : halte à “la panique morale” ! Selon le Nouvel Obs, les “crétins digitaux” n’existent pas. Si le niveau baisse, ce n’est pas à cause des écrans, mais plutôt de la pénurie de profs.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

Voir la bio »

“Malgré de nombreuses études scientifiques, aucun lien systématique n’a été établi entre l’usage d’outils numériques et les performances intellectuelles”, affirme un chercheur en neuro­sciences cognitives. Selon l’Inserm, “le téléphone mord aussi sur le quotidien des parents.” Les écrans les détournent de leur rôle éducatif. “Et c’est bien là l’impact le plus dommageable de ces outils : ce que les spécialistes appellent leur « effet de remplacement ».”

Et puis, “jouer à un jeu vidéo, regarder un dessin animé ou bien lire des posts sur un réseau social, c’est n’est pas du tout la même chose. Et rien ne prouve, par exemple, qu’un jeu éducatif sur tablette soit moins formateur que faire des coloriages”, souligne un psychologue. Il faut tout de même rester vigilants, tant les géants du numérique pèsent pour empêcher leur régulation, et, pour le sociologue Antonio Casilli, “s’interroger sur les intérêts et les valeurs qui irriguent nos usages. Si un dispositif est vendu pour occuper les enfants, il n’aura pas le même effet que s’il est conçu pour aider à leur éducation.”

Réindustrialisation : la “mère des batailles” déjà perdue ?

“La France serait en mesure de faire grimper la part de son industrie à 12 ou 13% du PIB en activant certains leviers immédiatement disponibles”, affirme à L'Express le rapporteur d'une mission sur l'avenir des politiques industrielles en France. Il faudrait 200 milliards d'euros supplémentaires d'investissement d'ici 2035 pour guérir le déficit commercial ; une paille : nous avons 6 000 milliards d'euros d'épargne. Et orienter vers l’industrie nationale la commande publique représente un potentiel de 15 milliards. Mais pour y parvenir réellement à normes environnementales constantes, il faudrait des “mesures autour de la circularité de la matière.” Démonter, garantir et reprendre les produits manufacturés pourrait créer 500 000 emplois directs dans l'industrie en 12 ans, et serait aussi plus performant qu’une taxe carbone. Cela reste peu face aux 2,5 millions d'emplois industriels détruits depuis les années 70…

Pendant ce temps-là, Bercy “s’émerveille” de la politique volontariste macronienne. Pourtant, “la part de l'industrie dans la valeur ajoutée a continué de s'éroder de 2017 à 2022”, la balance commerciale fait grise mine, et règne un attentisme lié aux prix de l'énergie et aux taux d’intérêts. Le capital-risque finance bien des start-ups, nous dit l’hebdo, mais aurait “besoin de garanties publiques pour mobiliser les investisseurs privés dans l'industrie.” Les cocoricos pour les implantations des gigafactories ? Elles "représentent au mieux 20 000 emplois directs, quand il en faudrait 500 000 dans la décennie à venir"

Roland Lescure, ministre chargé de l’Industrie, et Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Economie et du Redressement productif s’écharpent donc : sur la cession des fleurons de l’industrie française (Lescure croit “à l’importance d’attirer les investisseurs étrangers pour produire décarboné en France”), sur une approche nationale ou européenne (Montebourg dénonce “l’incompétence crasse de l’Europe" face aux politiques industrielles agressives des Etats-Unis et de la Chine”, la durée réduite à 5 ans des PGE, contre 30 aux Etats-Unis), ou sur l’usage de la contrainte : Lescure refuse “de forcer la main des détenteurs de capitaux” alors que Montebourg souhaite ”qu’une loi oblige les assureurs à placer 5 % des encours de l’assurance-vie dans les PME françaises, en contrepartie de la défiscalisation dont elle bénéficie.”

Ukraine : Y aller, ou pas ? 

Petit malaise en ouvrant vos hebdos : Marianne dénonce les ”va-t-en guerre”, les ”guerriers de salon” qui veulent à tout prix l’engagement dans la bataille, alors que le Point dénonce l’esprit munichois… 

“Face à un risque d’embrasement mondial, les paroles mesurées se font rares”, déplore Marianne, qui vise particulièrement la majorité présidentielle : “on peut s’interroger sur une forme de bellicisme rentré et furieusement atlantiste que les événements de février 2022 ont réveillé dans une partie des élites françaises.” Le mot est lâché. “comme garant du “bon” ordre international, l’Amérique. Mais attention, celle de Joe Biden.” Elle cite pour cela le Monde diplo qui dénonce “l’avant-garde du parti de la guerre”, celui qui “veut engager l’Occident dans une guerre contre la Russie en supprimant de l’espace public tout débat sur les risques d’une escalade militaire”. C’est dommage, car il y a d’autres arguments à faire valoir, et elle reconnaît craindre que les positions plus nuancées soient récupérées par des médias “alternatifs” dont l’indépendance et l’intégrité éthique font effectivement question…” surtout quand “d’anciens responsables militaires n’hésitent pas à relativiser ou à inverser la charge des responsabilités”, comme le dénonce un vice-amiral.

Car “les risques d’une escalade que nous n’aurions pas la capacité d’assumer” existent effectivement. Même si le chef d’état-major des armées affirme que l’idée poutinienne que “les Occidentaux n’iront jamais en Ukraine mais qu’ils se contenteront de fournir des armes”, n’est “pas juste.”

L'hebdo craint donc que la solution militaire échoue, autant que “l’affrontement total” qui en sortirait. Polony plaide pour “une position raisonnable, soucieuse des intérêts de la France et de l’Europe, opposant aux résistants de salon et aux héros planqués cette vertu qu’est la juste mesure”, qui serait la fourniture d’armes pour “rétablir un rapport de force sur le terrain, parce que c’est la condition pour entamer des négociations qui soient une sortie de conflit et non une soumission”. 

Selon Villepin, la France n’est pas prête ; selon Pierre Lellouche, “notre armée ne représente que 200 chars et, avec ça, on tient seulement 80 km de frontière.”

Le Point consacre son dossier à Munich, ce “traumatisme français” dû selon un historien à la trahison du traité franco-tchécoslovaque de 1924. Après la défaite de 40, “Munich fut réinterprété comme le premier uppercut, diplomatique, d’un K.-O. général en deux rounds.” Une mauvaise conscience dont il voit la trace dans les interventions françaises ultérieures, et dont la France ne serait toujours pas sortie. Pour l’hebdo, attention donc au “poids des calculs politiques, qui fait glisser certaines forces vers une compromission avec le camp du mal.” 

Car Poutine pourrait bien vouloir formuler une demande de cessez-le-feu, pas pour la paix, mais pour réorganiser ses troupes et s’assurer plus tard de couper l’Ukraine de la mer Noire.

Un cessez-le-feu que les Brics soutiendraient, face à un “Occident belliciste.” Pas étonnant dès lors que l'hebdo qualifie “le camp de la paix” d’“internationale des faux pacifistes”, qui en France regroupe “le RN, les Insoumis et le PCF, soit 40 % des intentions de vote aux européennes.” Il souligne que “la droite radicale, qui déplorait le ramollissement des mœurs, et l’extrême gauche, qui dénonçait depuis des années les guerres d’agression, se défaussent à l’unisson, au moment où la République se veut martiale, face à une superpuissance argumentant à coups de canon.”

Dette : dernier avertissement ?

Les agences de notation s'invitent à la une, car “le temps presse pour les rassurer sur l'état du déficit.” “La désinvolture de la dette”, selon le mot de Bayrou, l’a fait croître de 900 milliards d'euros, nous apprend l'Express.

Les Gracques considèrent dans Le Point que c’est “la dernière chance” pour les finances publiques : “nous n’arrivons ni à reconstituer nos marges de manœuvre par temps calme, ni à être raisonnables en temps de crise – comme face au choc inflationniste – en attribuant les aides publiques uniquement à ceux qui en ont le plus besoin.” S’ils saluent le niveau d’effort budgétaire et la faisabilité économique de “la trajectoire d’atterrissage à moins de 3 % de déficit (et à l’équilibre primaire) en 2027”, ils doutent de la volonté politique : “ailleurs en Europe, un compromis serait élaboré dans le cadre d’une coalition. L’exécutif et l’opposition n’en ayant pas voulu, la tâche, sans majorité parlementaire, s’annonce ardue.”

Il faudrait à leurs yeux que les retraités aisés portent eux aussi la charge des déficits, que les exonérations fiscales des ménages et des entreprises soient aussi attaquées que les dépenses sociales. Ajoutez à cela une décentralisation effective, et une administration dont il faut augmenter l’efficacité grâce à l’utilisation du numérique et de l’IA, tout pour la paix sociale !

Pour L'Express, la guerre au désendettement est une guerre à distance entre Le Maire et Édouard Philippe : une course à l'échalote plutôt, tant ils semblent être “des clones” sur la question : “les deux hommes veillent à ne pas se laisser enfermer dans le costume gris de technocrate. Aucun ne revendique le concept d'"austérité" ou de "rigueur". On préfère parler de "sérieux". Cette notion renvoie au "bon sens" et à une conception désidéologisée du débat. Donc consensuelle.”

Cette vieille obsession commune n’est pas une fin en soi, mais la garantie de l’indépendance pour le pays. Philippe, pour qui son mandat a permis une "maîtrise historique de la dépense publique" appelle à faire de la dette une "obsession politique", au nom de la préservation de la "souveraineté française". Même attitude chez Bruno Le Maire : “rétablir le déficit à moins de 3 % en 2027 ? "Je l’ai fait entre 2017 et 2019. Je sais comment m’y prendre". Et, “les mains dans le cambouis, il lutte contre tout procès en inaction”. Mais L’Express n’explique pas ce qu’il fait encore à Bercy… Ce qui n’échappe pas aux partisans d’Edouard Philippe : "la différence entre les deux ? Philippe a toujours été constant sur ce sujet".

Le sujet est glissant : l’hebdo rappelle qu'“aucun candidat à l’élection présidentielle n’a emporté la mise avec un discours articulé autour de la réduction de la dette.” Et “faire campagne uniquement sur le thème du sérieux est un peu court. On a besoin politiquement de rêver et d’avoir des perspectives de changement de vie", remarque un cadre de Renaissance… En tout cas, l’hebdo nous apprend plus loin que Bardella “n’a pas réussi à rassurer les organisations patronales” sur le sujet : "son discours sur la question est très incantatoire".

Anne Hidalgo est contente d’elle

Hidalgo fête ses 10 ans de mandat dans le Nouvel Obs, et dézingue, éparpille façon puzzle. Tout le monde en prend pour son grade, sauf elle-même… 

D’abord, “ceux qui critiquent [sa politique] sont ceux qui vivent à Paris comme de simples consommateurs, en allant vite d’un point A à un point B.” Les parisiens, les vrais, sont contents, qui “voient ce qu’on fait pour rendre la ville plus agréable.” Pas les plus de 120 000 qui ont déserté la capitale sous ses mandats ? “On nous interdisait d’ouvrir les parcs et les jardins pendant la pandémie, je comprends que des gens aient craqué.” Alors qui ? Les cyclistes, et les “près de 700 000 Parisiens sont aujourd’hui logés grâce à la ville de Paris.” Normal, quand 20% des logements sont vacants ou devenus des résidences secondaires…

Quant à ses opposants (“la droite, les lobbies automobiles et les éditorialistes à moto”) : “j’ai découvert un monde de manipulateurs à la mauvaise foi incroyable.” Les constructeurs l’ont, dit-elle, menacée: “on vous fera battre, vous allez voir ce qu’on est capable de faire…”

Rachida Dati, l’Ennemie publique numéro 1, en prend bien sûr pour son grade : sa nomination à la culture, “objectivement, cela nous fait des vacances” : “on est face à une élue qui a, en plus, une approche violente de la politique, qui injurie ses adversaires. J’adore le cirque, mais au cirque, pas en politique.” Ses affaires ? “C’est profondément choquant qu’il puisse y avoir une forme d’impunité politique et médiatique contre quelqu’un qui abîme à ce point la démocratie.” Alors la Polynésie… “Pour cacher leurs turpitudes, ils accusent les autres. C’est délétère. J’ai fait la démonstration de mon ­honnêteté dans ma vie.”

Ah, le charme de Tony Estanguet ! euh, pardon, des Jeux Olympiques ! “Ces JO seront un moment de liesse populaire incroyable, le premier rassemblement post-Covid qui va permettre au monde entier de se retrouver.” Si c’est le bazar dans les transports, demandez pourquoi à Valérie Pécresse. Et tant pis si les bus ne peuvent même pas rouler à cause des travaux.

Braun-Pivet ne pense qu’à ça

N’ayez pas l’esprit mal placé… La présidente de l’Assemblée nationale a le culot de s’opposer à Bruno Le Maire quant à la mise en place d’un impôt exceptionnel : "à dépenses exceptionnelles, recettes exceptionnelles", nous apprend Le Point.

Pendant son tour de France des départements, elle continue à “soigner sa stature internationale et pratique la diplomatie parlementaire à haute dose”, nous dit l’Express, jusqu’à revenir en Ukraine alors qu’Emmanuel Macron repousse sans cesse sa visite. Avec l’Elysée en ligne de mire ? Selon un député, “elle ne pense qu’à ça.”

Zemmour-Maréchal : fin d’amour et discipline

Leur union voit ses jours comptés, pour le Point, alors que Reconquête! est autour de 5 % dans les sondages. “Au point mort”, même, depuis un déjeuner durant lequel la candidate aurait “vertement reproché” “le contrôle trop prégnant de sa conseillère Sarah Knafo sur l’organisation de la campagne”… Mais aussi la place prise par l’ancien candidat à la présidentielle : il a, lors du meeting au Dôme de Paris, mis “sur un pied d’égalité, au-dessous de lui, l’ensemble de ses lieutenants et celle qui, pourtant, conduit la liste pour le scrutin qui vient : Marion Maréchal.” et parle aussi longtemps qu’elle.

Chacun pense qu’il est indispensable pour faire gagner des voix : “une impasse”, pour un cadre de Reconquête ! 

Elle serait pour ses partisans à lui “pas assez percutante”, “trop lisse”, “incapable de taper”. Lui multiplie les interventions dans les médias, où il ne prononce que rarement le nom de la tête de liste, “grevant ainsi le précieux temps de parole accordé à la candidate”. 

Deux désaccords politiques majeurs les minent : sur l’Ukraine, “Marion Maréchal répète à chaque interview son souhait d’une victoire de l’Ukraine et donc d’une aide en sa faveur.” tandis que lui considère la Russie comme une “démocratie autoritaire”, et défend la recherche de la paix par la négociation. Le RN est pour lui soumis aux “adversaires de la France” : “qui parle comme le système agira comme le système”, là où Marion Maréchal veut l'union des droites…

Selon l’Express, “on éteint l’incendie en Zemmourie”, et c’est Sarah Knafo qui s’y colle, admonestant ses cadres d’avoir bavé dans le Point : “en participant à ces articles, personne ne gagnera rien. Personne ne va se dire 'Eric est un c** et Marion est super', ou 'Marion est une c** et Eric est génial'. Non, 100 % des lecteurs vont se dire : 'Reconquête est foutu'." Promis, ils vont bientôt se parler et “trouver comment sortir par le haut de cette séquence.” Quant aux militants, ils sont rappelés à l’ordre : “vous, en tant que cadres de Reconquête, votre rôle à l’extérieur c’est de ne jamais alimenter ces ragots montés en épingle pour vendre du papier." Un message si bien reçu qu’il est vite parvenu à l’hebdo…  

Royal et Hollande plombent le PS

Les deux ex sont partout dans les médias, et ça fâche le PS : “ils sont aujourd’hui loin du parti, mais l’Arcom considère qu’il y a une chance qu’ils reviennent dans la course”, et comptabilise leur temps de parole sur celui du parti. Et quelle parole, selon Le Nouvel Obs ! Hollande est vu comme “le fossoyeur du parti” et “Ségolène Royal tient des positions invraisemblables, tant sur l’Ukraine que sur le reste”. Ambiance.

Affaire Dati : la macronie dans ses petits souliers 

Ses SMS insultants ouvrent l’article du Nouvel Obs : “Je vais transformer ton chien en kebab”, dit-elle à Gabriel Attal, et Bruno Le Maire aurait été gratifié d’un “tu es une grosse merde.” Effrayant. “Oui, tout le monde a peur,” selon un élu parisien. “Elle séduit les gens, leur envoie des cœurs, rend des services à beaucoup de monde et elle les menace.”

En tout cas, cela se vend mieux que les révélations de l’hebdo sur ses révélations et sa mise en examen pour “corruption” et “trafic d’influence”, qui déplore le peu d’écho reçu. “Rachida Dati bénéficierait-elle d’une “forme de lassitude de l’opinion” quant aux affaires, comme on l’explique dans l’entourage d’Emmanuel Macron ?”

Pour un député Renaissance, “ce silence autour de l’affaire Dati est sidérant. C’est le reflet d’une sorte de fatalisme. Il y a vingt ans, ça aurait eu un côté tonitruant. Mais le président a changé les règles du jeu en mettant fin à la jurisprudence Balladur [pratique qui veut qu’un ministre mis en cause par la justice démissionne, NDLR].” et d’ajouter : “le côté grande gueule de Rachida Dati, dans ce courant populiste qui règne en France, ça plaît.”

Ciotti jaloux de LFI

LR est sous les radars durant cette campagne européenne, et ça désole Eric Ciotti, qui aimerait bien exister dans les médias. Il “observe même avec intérêt la communication offensive de La France insoumise” et ses affiches utilisant les personnalités anti-LFI pour convaincre d’aller voter, précise l’Express. Le président des Républicains commente d’un "on aime ou on n’aime pas, mais on a parlé d’eux pendant longtemps"

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !