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Panama Papers : des services secrets clients du cabinet Mossack Fonseca
©Reuters

Mon nom est Fonseca. Mossack Fonseca.

Nouvelle révélation du quotidien allemand « Süddeutsche Zeiting » mardi 12 avril. Des agents secrets de plusieurs pays se seraient eux-aussi cachés derrière des comptes offshore panaméens.

"Des agents secrets et leurs indicateurs ont utilisé, dans une large mesure, les services du cabinet" panaméen de comptes offshore Mossack Fonseca, peut-on lire dans les colonnes du Süddeutsche Zeitung ce mardi matin.

Au cœur des listings du scandale des « Panama Papers » apparaissent d’anciens responsables de services de renseignement, notamment des intermédiaires de la CIA.

On y retrouve également des participants de l’affaire des « armes à l’Iran », plus connue sous le nom d’affaire « Iran-Contra », ayant éclaté dans les années 80. Pour rappel, ce scandale impliquait des ventes secrètes d'armes américaines à Téhéran en vue de libérer des otages américains au Liban et d’apporter un soutien financier aux « Contras », ces guérilleros qui luttaient contre le gouvernement sandiniste (communiste) au Nicaragua.

Enfin, selon le journal allemand, "d'actuels ou d'anciens responsables de haut rang des services secrets d'au moins trois pays, (...) l'Arabie saoudite, la Colombie et le Rwanda" auraient été découverts dans les recherches menées sur les Panama Papers.

Entre autres dignitaires, le cheikh Kamal Adham, ancien responsable du renseignement d’Arabie Saoudite saoudiens mort en 1999, « l'un des principaux interlocuteurs de la CIA dans les années 70 au Moyen-Orient », rapporte le Süddeutsche Zeitung.

Première éclaboussée par la fuite des « Panama Papers », le cabinet Mossack Fonseca a depuis porté plainte pour piratage informatique, dans l’espoir de découvrir la source par qui le scandale a éclaté.

Lundi, des membres du ministère public panaméen spécialisés dans les délits informatiques ont inspecté les locaux du sulfureux cabinet. "On cherche enfin les vrais criminels", a déclaré à l’AFP l'un des fondateurs, Ramon Fonseca.

A LIRE AUSSI : Panama papers : pourquoi le scandale est au moins autant dans ce qui est légal en matière de fiscalité que dans ce qui ne l'est pas

Lu sur Le Monde

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