En roue libre
Marine Le Pen menace de poursuivre en diffamation tous ceux qui reprendraient ses propos sur François Fillon tels que les rapporte le Corriere Della Serra
Si l'entourage de la candidate dément, le journaliste italien a quant à lui confirmé les propos tenus par Marine Le Pen.
Mise à jour 18h40
A deux jours du second tour de l'élection présidentielle, Marine Le Pen a évoqué sans détour ses adversaires dans un entretien accordé au Corriere della Sera, au premier rang desquels François Fillon.
Selon le journal italien, Marine Le Pen a traité de "merde" l'ancien candidat des Républicains, en réponse à cette question du journaliste : "François Fillon a appelé à voter pour votre adversaire [Emmanuel Macron], il a parlé de la 'violence et de l’intolérance du Front national'. Pourquoi ?".
La candidate du Front national aurait alors "explosé", avant de répondre : "Parce que ce sont des merdes, je suis désolée, mais aucun autre terme ne me vient à l’esprit".
Si l'entourage de la candidate dément et menace de porter plainte pour diffamation, le journaliste italien a quant à lui confirmé les propos tenus par Marine Le Pen : "Je ne peux que confirmer ce que j’ai écrit. Elle a dit ce sont des merdes. J’ai fait mon travail (…) Elle parlait de François Fillon, pas de ses électeurs", certifie le journaliste Aldo Cazzulo auprès de l’AFP.
Lors de cet entretien, Marine Le pen a également évoqué son adversaire du second tour, Emmanuel Macron : "Il est froid, rigide, cynique, estime-t-elle. Il ne connaît pas la France, ne la sent pas, ne la comprend pas (…) Quel homme arrogant. Mal élevé. Il m’a dit dix fois que je disais des 'bêtises' et 'des grosses bêtises'. Comment peut-il se permettre cela ?".
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