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« Discrimination capillaire » : les députés adoptent la proposition de loi
©FRANCK FIFE / AFP

Prochaine étape, le Sénat

L'Assemblée nationale a voté jeudi en première lecture une proposition de loi visant à sanctionner la « discrimination capillaire », notamment au travail.

L’efficacité de le mesure était sujet à débats. Qu’à cela ne tienne, le texte du député guadeloupéen Olivier Serva (groupe indépendant Liot) a été adopté par 44 voix contre 2, avant d'être transmis au Sénat où son avenir est incertain. Le but de cette proposition de loi : empêcher des employeurs de contraindre leurs salariés à lisser leurs cheveux pour dissimuler leurs coupes afro, ou à cacher leurs tresses et dreadlocks.

« En France, la discrimination reposant sur l'apparence physique est déjà punie en théorie », a convenu le député Serva. « Mais de la théorie à la réalité il y a un gouffre », a-t-il souligné. Le dépité évoque « les femmes noires qui se sentent obligées de se lisser les cheveux », « les personnes rousses , victimes de nombreux préjugés négatifs », ou encore les « hommes chauves ». 

Le texte est inspiré de législations en vigueur dans plusieurs Etats des Etats-Unis, notamment du «Crown Act» promulgué en 2019 en Californie contre la discrimination capillaire.

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