Il faut que tout change (pour que rien ne change)
Xavier Bertrand : « Nous France ». Non, et dans la meilleure hypothèse « Nous Hauts-de-France »
Il est gonflé non ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le président de la région Hauts-de-France nous a habitués aux va-et-vient ridicules et grotesques. Il était chez les Républicains, puis les a quittés, ne pouvant pas saquer Laurent Wauquiez.
Ensuite, il est revenu au bercail espérant être le candidat Républicain pour les élections présidentielles. Il n’a pas été choisi, ce qui a profondément blessé son amour propre.
Et là, il vient à nouveau de repartir. Xavier Bertrand a en effet annoncé le lancement de son nouveau parti, le 1er octobre, dans les colonnes du Figaro. Son nom, ronflant et prétentieux : « Nous France ». Le « Nous » doit être un pluriel de majesté…
Il proclame que « tout doit changer sans tabous ». Le président de la région Hauts-de-France entend « révolutionner la droite ».
Celle-ci est effectivement mal portante. Pas sûr que Xavier Bertrand se porte beaucoup mieux. Il ne veut pas, dit-il, que les Républicains « deviennent un astre mort comme le PS ». Une comparaison très discutable. Car il est fort peu probable que le machin nommé « Nous France » parvienne à égaler le score pitoyable des socialistes. Quant à l’astre de Xavier Bertrand …
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