Le grand entre-soi patronal !<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
On ne peut que se réjouir que le CAC 40 se réunisse en « collectif pour une économie plus inclusive ».
On ne peut que se réjouir que le CAC 40 se réunisse en « collectif pour une économie plus inclusive ».
©ERIC PIERMONT / AFP

Les entreprises ont la solution

Contrairement aux allemands dont les grandes entreprises emmènent toujours leurs fournisseurs et sous-traitants avec eux, le patronat cultive l’entre-soi.

Sophie de Menthon

Sophie de Menthon

Sophie de Menthon est présidente du Mouvement ETHIC (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance) et chef d’entreprise (SDME).

Voir la bio »

On ne peut que se réjouir que le CAC 40 se réunisse en « collectif pour une économie plus inclusive ». Quel dommage que nous tombions presque dans un travers politique : chacun ses initiatives et ses bonnes idées, on ne partage pas. Contrairement aux allemands dont les grandes entreprises emmènent toujours leurs fournisseurs et sous-traitants avec eux, le patronat cultive l’entre-soi.

Et pourtant, les PME à travers différents mouvements patronaux (ETHIC, CPME, Croissance Plus, Les Dirigeants Chrétiens…) ont repensé eux aussi leurs stratégies de PME et de TPE pour résoudre les problématiques pour lesquelles le politique n’a pas de solution, sinon la taxation, que ce soit pour les parcours longs des métiers pénibles, pour l’intégration des travailleurs étrangers, pour la RSE, etc.

Oui, la solution française est entre les mains des entreprises (appréciées par 80% des français). Ainsi, c’est ETHIC qui au moment des gilets jaunes avait convaincu de leur donner immédiatement une prime exonérée de toutes charges…

C’est ETHIC qui travaille avec la Fédération de l’enseignement privé (FNEP) pour anticiper :  en cas de pénibilité, un deuxième métier pourra être ébauché dès l’âge de vingt ans. Ce n’est pas à 45 ans qu’on pourra faire des reconversions en partant de zéro, où ce sera beaucoup plus difficile.

Les entreprises à taille humaine seraient donc enchantées de partager avec le CAC 40 leurs initiatives, y compris concernant les alternants (très présents dans les PME). À ce propos, les alternants ont progressé au même niveau dans les petites entreprises et dans les grandes, d’autant que c’est l’État qui a financé ! Les PME elles aussi ont donné des consignes pour acheter français, des petites industries relocalisent, etc.

Alors un « collectif pour une économie plus inclusive » aurait mérité d’être plus inclusif ? Avec les mouvements patronaux. L’union fait la force.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !