#MeTooGarçons : après la parole des femmes, celle des hommes se libère<!-- --> | Atlantico.fr
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Aurélien Wiik sur le tapis rouge de la 67ème édition du Festival de Cannes, le 20 mai 2014.
Aurélien Wiik sur le tapis rouge de la 67ème édition du Festival de Cannes, le 20 mai 2014.
©Loic VENANCE / AFP

#MeTooGarçons

Marqué par les mots de Judith Godrèche, l’acteur Aurélien Wiik, a raconté avoir été victime de violences sexuelles quand il était enfant. Il a lancé le hashtag #MeTooGarçons sur les réseaux.

Après les femmes, ce sont les hommes qui prennent la parole. Le 22 février, Aurélien Wiik a raconté avoir été victime de violences sexuelles lorsqu’il était enfant. Après avoir lancé le mot-clé #MeTooGarçon, des centaines de témoignages ont vu le jour sur X (ex-Twitter). D’anciens petits garçons viennent y raconter les agressions et viols dont ils ont été victimes, et qui sont restés trop longtemps tus.

Dénoncer ces agressions est une démarche difficile pour de nombreux garçons, notamment à cause des images de virilité que véhicule la société. « On a cette injonction à être fort, toujours être debout en pleine tempête. Mais en vrai, dans la vie, on ne peut pas toujours être fort. La virilité, la masculinité toxique, tout ça, ça nous met des freins", explique Paul, victime de viol à 15 ans dans un train. Mais "plus on en parle, plus on se libère", poursuit-il. "Aujourd'hui, je ne suis plus une victime".

Certains individus, plus connus, comme le député LFI, Andy Kerbrat, qui a lui-même révélé avoir été abusé enfant, ont aussi aidé à libérer cette parole.

Bien que les femmes restent plus nombreuses à être exposées à ces violences - elles sont 17 % à avoir été victimes de violences sexuelles de la part d'un "non-partenaire" selon une étude de 2021, contre 3 % des hommes - elles ne sont cependant pas les seules, comme le met au jour ce #MeTooGarçons.

Franceinter

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