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Pan sur le bec

Bourde sur Soizic Corne : "On n'est pas couché" mis en demeure par le CSA

L'émission de Laurent Ruquier a été mise en demeure par le CSA suite à l'émission du 1er novembre durant laquelle Soizic Corne, une ex-animatrice de télévision, a été présentée comme morte par l'équipe.

L'affaire remonte au 1er novembre. Dans On n'est pas couché, alors qu'Aymeric Caron avait demandé des nouvelles de l'animatrice Soizic Corne, l'invité Patrick Sabatier avait sous-entendu qu'elle était morte. "Vous avez commis une boulette. Il y a un malaise", avait alors lancé Laurent Ruquier à son chroniqueur. "J'ai vérifié pourtant... Je me suis posé la question puisque je savais que j'allais en parler ! Et je n'ai pas trouvé ce renseignement", s'était défendu Aymeric Caron, dans une atmosphère d'hilarité générale.

C'est bien Aymeric Caron qui était dans le vrai, puisque celle qui animait "Les visiteurs du mercredi" aux côtés de Patrick Sabatier dans les années 1970 est bel et bien vivante. Laurent Ruquier avait présenté ses excuses le samedi suivant.

Suite à cette affaire, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a mis en demeure l'émission. Dans un rapport publié le 5 décembre, le CSA estime qu'un "tel échange, faisant du décès éventuel d'une personne un sujet de plaisanteries collectives, porte atteinte à la dignité de la personne humaine constituant ainsi un manquement aux dispositions de l'article 1er et du premier alinéa de l'article 15 de la loi du 30 septembre 1986, ainsi qu'à celles du premier alinéa de l'article 36 du cahier des charges de la société France Télévisions."

Le Consei estime que la production de l'émission aurait dû couper la séquence au montage ; ce qu'avait demandé Patrick Sabatier. "Le fait que cette séquence ait effectivement été conservée et diffusée caractérise une absence de maîtrise de l'antenne, constitutive d'un manquement au dernier alinéa de l'article 35 du cahier des charges de France Télévisions".

Quant aux excuses de Laurent Ruquier, le CSA les trouve "tardives et présentées sur un ton décalé et distancié" et donc "pas susceptibles de modifier son appréciation".

Lu dans Le Figaro

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