Ici, dans ce bouclard de la Croix-Nivert, avec son petit air d&rsquo;Europe buissonnière et de Monsieur Jadis, on est dans l&rsquo;antre du père Antoine, avec une nappe jeux de mots qui nous saute aux quinquets, le truc gros comme un tracto, oui, mais du raffiné, pas le genre&nbsp;: &laquo;&nbsp;Que fait Jamel aux toilettes&thinsp;? Deux bouses.&nbsp;&raquo; Donc, entre les facéties de Blondin et quelques souvenirs de petite reine, on se régale la bonnetière avec une étonnante soupe de cèpes, un gâteau de foies blonds aux langoustines hyper bono, des lichettes de daurade juste saisies et un marbré de foie gras super michto. Imaginez le passé allongé par une épatante tortore, soutenue par des vins de proprios, des prix doux et une cuisine au cordeau. Tu me parles&thinsp;? Eh oui, banane, tout est juste, incisif, savoureux, bien servi. On appelle ça la fondante au mastic, la chose majuscule, avec des nuances à vous nougatiner les pupilles et à vous enrubanner le rondin dans du papier de soie. Le soufflé au choco est un doux zéphyr Abinao qui vous cachemire les témoins à décharge pour le plus grand plaisir de la flûte à un trou. Jadis, c&rsquo;est aujourd&rsquo;hui. Un des meilleurs bistrots de Paris.Jadis, 208 rue de la Croix-Nivert, 75015 Paris, 01 45 57 73 20. Menu&nbsp;: 38&nbsp;&euro;. Carte&nbsp;: 70&nbsp;&euro;<table cellpadding="0" cellspacing="0" hspace="0" vspace="0"><tbody><tr><td align="left">&nbsp;</td></tr></tbody></table>Avant, c&rsquo;était le Clarisse. David Toutain (monde&thinsp;?), formé chez Loiseau, Passard, Veyrat, a repris le chinois, infusé dans la foodconnection. Une tête énorme. Déjà la déco poil de bactérie, invisible et super world (alors, les globos, on aquige&thinsp;?), vous plonge dans l&rsquo;univers du salsifis au chocolat, du topinambour au pralin, et du foie gras aux choux de Bruxelles. Là, vous ne direz pas le contraire, vous vous retrouvez la seringue à pois chiche dans la théière, prêt à tout avouer, le pet et le meilleur, le pire et le louf, parce que les associations qui vous catapultent dans le monde infernal du dieu Crépitus, même le Gégé, avec ses quatorze litres par jour, il vous dirait&nbsp;: &laquo;&nbsp;Non, Raymond, j&rsquo;aboule de l&rsquo;Éminence, j&rsquo;ai la pastille dans le culbutant, la toile dans le Smalto, la perlouse dans l&rsquo;écrin, j&rsquo;envoie l&rsquo;âme d&rsquo;un haricot au ciel&thinsp;!&nbsp;&raquo; Bref, une bectance à vous faire chantonner l&rsquo;intégrale de la 5e par le trou du souffleur. On subodore la Formo, la Carbine, le genre carrousel impitoyable, avec citrate de bétaïne à portée de froc. Bref, le truc blèchetava pour tatouée du Madame, avec David dans le steaking, un Goliath de la pince à escargots. Good luck, les béchamels !David Toutain, 29 rue Surcouf, 75007 Paris, 01 45 50 11 10. Menus&nbsp;: de 42 à 210&nbsp;&euro;.<table cellpadding="0" cellspacing="0" hspace="0" vspace="0"><tbody><tr><td align="left">&nbsp;</td></tr></tbody></table>Pour clore cette chronique très free style (ouaf, ouaf), on vous déconseille un autre temple bobo cool à l&rsquo;entrée cradingue où officie Amélie Darvas dans une déco signée Elsa Kikoïne&nbsp;: le Haï Kaï. La tortore, pas cocaïnée, surfe entre le pomélo et la pana cotta, l&rsquo;œuf cocotte et le potimarron, la sandale H &amp; M et le string Élodie, la sardine de Galice et la mégère de Elle. Que des plats où, naturlich, pour vous flatter le piaf et l&rsquo;horoscope, on vous dorlote le puff quelque chose de fooding. La déco, très fashion loquedu, avec un tableau qui représente un grand oiseau à bec rouge, vous file le traczir d&rsquo;autor. C&rsquo;est le genre Conran en tong pour couillibi qui se la pète. On imagine bien Incompétent 1er et sa gisquette en train de se materner la guiguite dans un recoin à l&rsquo;abri d&rsquo;une Rottweiler qui évoque le licenciement de la pôvreToranian, les propriétés abrasives de la dernière balançoire à Mickey et les 500 plaques vendangées par les connards d&rsquo;Air France. Tout ça en sirotant un jus indistinct, une soupe de parmesan, du ris de veau au cacao (pas mauvais), du cabillaud au microscope et de la soupe hongroise (vive Brahms&thinsp;!) à vous faire valser dans le coca. Bref, le truc friendly un brin autocuiseur qui vous gnognotte le bobino. Les faux rebelles y sont aux oignes. Kaï&thinsp;! Kaï&thinsp;! dirait Rantanplan.Haï Kaï, 104 quai de Jemmapes, 75010 Paris, 09 81 99 98 88. Menu&nbsp;: 22&nbsp;&euro;. Carte&nbsp;: 70&nbsp;&euro;.Source : <a href="http://www.servicelitteraire.fr/" target="_blank">Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains</a>. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l&#39;actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Éric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc . Pour vous y abonner, <a href="http://www.servicelitteraire.fr/boutique/" target="_blank">cliquez sur ce lien</a>.<img alt="Service Littéraire. Le mensuel de l'activité romanesque" height="77" src="http://www.servicelitteraire.fr/wp-content/uploads/2013/01/logo-header1.jpg" width="275" />

Le coup de fourchette : en souvenir du père Antoine

Atlantico Lettres

Rue lauriston, où l&rsquo;on disait jadis avec l&rsquo;accent de papa Schultz : &laquo; ch&rsquo;ai lé moyens dé fous vaire parler&thinsp;! &raquo;, un p&rsquo;tit gars nommé Akrame s&rsquo;est valousé icicaille, tout peinard, souriant, la tirelire sous le bada, fort de son expérience chez Gagnaire et Adria, pour exercer une cuistance free-style avec ses trends et son fooding. Vous voyez un peu the language. Il y a de quoi subodorer la vape. Il faut dire que tous les globos de la presse, rincés jusqu&rsquo;à la gauche, se sont pointaresse dans l&rsquo;estanco le becton enfarinaze, afin de plébisciter le quasi de veau cuit au charbon (histoire de se remplir les houilles), le turbot cuit à la vapeur de noyaux de cerise (et les queues&thinsp;?), un bouillon de crevette (glups&thinsp;!), un sandre sur des haricots verts ramassés à la main (de ma sœur&thinsp;?), de la mousse de gin-fizz (hips&thinsp;!), du papier végétal à l&rsquo;anguille fumée (sur presse Cameron dans les ateliers de Saint-Amand-Montrond&thinsp;?)&hellip; N&rsquo;en jetez plus, bonnes billes, on nous prend pour des agates&thinsp;! Le truc moléculaire un brin béchamel, tout à fait piaf, qui est censé nous dégripper le bec verseur, on s&rsquo;en talque les babouches. C&rsquo;est la mode actuelle, le bord de mer dans le désert, le potiron qui se fend la courge, la déco femmes tatouées, le gris, le noir, le caca Formocarbine made in Soulage, tout ça pour se fadaresse une poêlée de protozoaires aux bactéries déglacées au sperme d&rsquo;éphémère&thinsp;! Il est sympa, Akrame Benallal, avec ses plats qu&rsquo;il impose, qu&rsquo;on ne choisit pas (pas de carte à consulter, on subit l&rsquo;invention very handsome du poireau à la pistache), son concept a little bit street, friendly, muy guapo, assez poil de cul&thinsp;; mais pour se caler le mobil-home, quitte à manier le cric, on opte pour Bébert le roi du couscous.Akrame, 19 rue Lauriston, 75016 Paris, 01 45 00 38 31. Menus : 40 &euro;, 75 &euro;, 95 &euro;. Bon, ahora, compañeros, deux birlots pas prétentiards, histoire de se mettre le yucca en récré et les clochettes au frais. Celui de la terre, le Jockey, genre &laquo; hue, popote&thinsp;! &raquo;, est non loin du cimetière Montparno, près de Boudard et de Nanard. C&rsquo;est le truc moderne, fonctionnel, à l&rsquo;esprit de cercueil qui butine du sapin, mais convivial, comme on dit maintenant. Un bon croque apéro pour commencer, une belle entrecôte de Salers, un sérieux de Grimbergen pour arroser la caisse-claire de Strasbourg, et une crème brûlée pour finir. Voilà le travail. C&rsquo;est net, copieux (pain Poilâne pour le croque-monsieur), avec un petit air de Conchita qui exécute un flamenco. En plus, amigos, gardez vos Euros, on ne tousse pas des fouillouses.Le Jockey, 232 boulevard Raspail, 75014 Paris, 01 43 20 64 52. Carte : 40 &euro;.Au Café des Ministères, bistrot de la mer, style Depardieu place Gaillon, tout pour le poiscaille, on a les quetsches à marée haute. C&rsquo;est juste en face de l&rsquo;Assemblée nationale, côté Université, où les bande-à l&rsquo;aise, de droite comme de gauche, se gobergent la pastèque à nos frais. Moralité, avec les Gillardeau numéro 3, la friture d&rsquo;encornet, le thon rouge de Sète en carpaccio, la dorade entière, la superbe sole meunière, la crème brûlée et le fondant au chocolat, inutile de mordre l&rsquo;aquarium du prince de Monaco, les p&rsquo;tits gars de la marine deviennent des p&rsquo;tits gars de la narine&thinsp;! Du goût et de la saveur. C&rsquo;est bon, rapide, assez inédit dans ce quartier où les brasseries de mauvaise tenue, comme celle qui préside place du Palais Bourbon, avec un Auverploume à sa tête, souriant comme un rabot et aussi gourmet qu&rsquo;une scie égoïne, pullulent. Sans compter que le pernand-vergelesses à 42 &euro;, bien slipé, michto comme la côte de Beaune, vous graisse la colonne montante quelque chose d&rsquo;étymologique. Pour couronner l&rsquo;araignée (de mer), les darons, pas fignards pour un sou, vous bichonnent avec la bénédiction de saint-Pierre (à l&rsquo;oseille) et de saint-Véran (un saint qui a du corps). On est au beurre.Le Café des Ministères, 83 rue de l&rsquo;Université, 75007 Paris, 01 47 05 43 62. Carte : 60 &euro;.Source : <a href="http://www.servicelitteraire.fr/" target="_blank">Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains</a>. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l&#39;actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Éric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc . Pour vous y abonner, <a href="http://www.servicelitteraire.fr/boutique/" target="_blank">cliquez sur ce lien</a>.<img alt="Service Littéraire. 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Le coup de fourchette : hue, popote !

Culture

Consommation

Pour ne rien vous cacher, je me suis souvent calé le tambour avec des sardines et maquereaux griffés la Belle-Iloise, sans savoir d&rsquo;où ça venait. Ignare que je suis, je n&rsquo;avais jamais fait le rapprochement avec Belle-Île, au large de Quiberon, où Hergé repéra l&rsquo;Île noire, où Dumas fit mourir Porthos, où Vauban fortifia Le Palais, où les abeilles noires font un miel du tonnerre. Je ne connaissais que la chanson de Laurent Voulzy, &ldquo;Belle-Île en mer, Marie-galante&hellip;&rdquo;, reprise en chœur à l&rsquo;époque par Françoise Verny, Yann Queffélec et le regretté Jean-François Josselin, sous l&rsquo;emprise de boissons qui tabassent, au bord de la piscine du Castel Clara, un hôtel de rêve, palace super laubiche, repaire de quelques flibustiers du flux dardant, où l&rsquo;on retapisse parfois maître Kiejman, Pierre Nora et Anne Sinclair, et où les tarifs du séjour vous font croire que les socialos, toujours fidèles à Incompétent&nbsp;1er, roi des loquedus, n&rsquo;ont pas d&rsquo;écueil dans leur larfeuil. Le plumage, hélas, n&rsquo;a rien du ramage. Question bectance, tout est chichiteux et trop cuit. En revanche, juste à côté, il y a la Désirade, où le daron répète sans cesse &laquo;&nbsp;c&rsquo;est moi le propriétaire&nbsp;&raquo;, mais où la cuistance slalome au loip entre les bouchons, la formule grain de sel et un homard qui ne m&rsquo;a pas tué. C&rsquo;est abondant, bien servi, avec des poissons cuits à la perfection, des gisquettes qui tortillent, des goguenots qui tintent (notamment le collioure), un service force quatre qui vous enthousiasme le Tabarly. Naturlich, le jus d&rsquo;échalas n&rsquo;est pas la spécialité du Morbihan, mais dans une région sans vitriol, on se soigne le pape avec des blancos aptes à vous endimancher le coco, poussant la convivialité jusqu&rsquo;à se ramasser une pistache.Au loinqué, dans le jojo petit port de Sauzon, on se remplit l&rsquo;estogom avec le cœur dans les étoiles, au Café de la Cale, où les Gillardeau (pourtant pas du coin), le crabe farci de Barbe-Rouge (Cornes de bouc&thinsp;!), le tartare de lieu (pas commun) et l&rsquo;exceptionnelle sole meunière, vous permettent de reluquer les mokos qui se poivrent devant les catas, la banane jusqu&rsquo;aux tongs. La terrine de traviole, on songe alors à la divine jument Sarah Bernardt, installée dans le petit fort militaire des Poulains, où les drisses gambillent la mazurka, qui passait des fricassées à ses amis en évoquant les îles Sandwich, et qui, bonissait-elle, &laquo;&nbsp;se repose en se fatiguant&nbsp;&raquo;. Les mouettes, là-bas, dans une déco d&rsquo;émeraude et de falaises immémoriales, viennent vous becter dans la pogne. Gaston Lagaffe serait aux oignes.Aux oignes, on y est dur de dur au Roz Avel, toujours à Sauzon, déco frégate, dans une venelle qui grimpe, avec figuiers et roses trémières. Imaginez le petit restau strapontin, à la bonne franquette, sans mandoline, qui vous rappelle que les épices s&rsquo;entichent obligado des produits de la mer. Par tous les diables de l&rsquo;enfer, comme disait Barbe-Rouge, c&rsquo;est l&rsquo;éclatade du gazomètre, du quinquet et des bonbons&thinsp;! Comme dans la Madelon, les serveuses sont jeunes et jolies, prêtes à vous tirer la langue (au foie gras) et à vous flatter la raie (aux câpres). Le turbot fanfaronne de l&rsquo;arête dans un délice de légumes croquants à souhait, et l&rsquo;Aubance, moëlleux de la Loire, vous déculotte les fortifs avec un petit goût de vendanges tardives pas piqué des tututes. C&rsquo;est diablement inventif et sage à la fois. La penseuse et le trou à soupe sont à la festaga, biffant le souvenir douloureux de ces émigrés débarqués à Quiberon en 1795, cons comme la lune, étrillés par Hoche près de Penthièvre, fusillés en prime. Moralité, chers insulaires, évitez de vous secouer la poêle à marrons avec des malfaisants de n&rsquo;importe quelle pilosité&thinsp;! J.M.Castel Clara, Bangor, 02 97 31 84 21. Carte&nbsp;: 120 &euro;.La Désirade, Bangor, O2 97 31 70. Carte&nbsp;: 80&nbsp;&euro;.Café de la Cale, Sauzon, 02 97 31 65 74. Carte&nbsp;: 60&nbsp;&euro;.Roz Avel, Sauzon, 02 97 31 61 48. Carte&nbsp;: 70&nbsp;&euro;.Source : <a href="http://www.servicelitteraire.fr/" target="_blank">Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains</a>. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l&#39;actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Éric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc . Pour vous y abonner, <a href="http://www.servicelitteraire.fr/boutique/" target="_blank">cliquez sur ce lien</a>.<img alt="Service Littéraire. Le mensuel de l'activité romanesque" height="77" src="http://www.servicelitteraire.fr/wp-content/uploads/2013/01/logo-header1.jpg" width="275" />

Le coup de fourchette : cap sur Belle-île, cornes de bouc !

Le coup de fourchette : cap sur Belle-île, cornes de bouc !

Un petit viron stendhalien, teinté de Dumas, avec son &ldquo;Voyage dans les Alpes&rdquo;, pour débouler dans un estanco helvétique au blaze cup of tea&nbsp;: le Windows, à l&rsquo;hôtel d&rsquo;Angleterre. Déco rococo, légèrement proustien, avec vue sur le lac, et sur le claque, attendu que ça emballe sec dans le bar du restau, le Leopard (groâ&thinsp;!), le tout avec les recommandations d&rsquo;un louftingue de l&rsquo;hôtel voisin&nbsp;: &laquo;&nbsp;C&rsquo;est l&rsquo;une des meilleures ta-a-a-bles de Genève&nbsp;&raquo;. Accent qui godille entre les bosses, &laquo;&nbsp;douceméent, c&rsquo;est tout béon&nbsp;&raquo;. Eh bien non, ce n&rsquo;est pas béon, le zorglub n&rsquo;avait pas les rustis en face des trous, la bectance ne vaut pas une broque. Entre l&rsquo;amuse bouche microscopique (c&rsquo;était quoi, au juste&thinsp;?), le foie gras dé à coudre planqué sous des feuilles à limaces (indigne de ce nom), les deux lichettes de calamar à la tomate, caoutchouteux et mal assaisonnés, tout cela pour la modique somme de quatre vingt dix euros (!), sans compter le rasteau à 150&nbsp;&euro; (le moins cher des vins de côtes du Rhône&thinsp;!), on se creuse la penseuse, à l&rsquo;instar du prétentieux Montebourg, et on se demande si les Suisses ne nous prennent pas pour des agates. Pour les ceusses qui ont le morlingue Cahuzac et le caldéStrauss-Khan, direction le Léopard et les reines de l&rsquo;asperge, d&rsquo;Argenteuil ou de Perthuis, histoire de dédier un souvenir ému au créateur de l&rsquo;Académie de Genève, le calviniste Théodore de Bèze (le bien nommé), afin de prouver que Genève et son jet séminal ne sont pas qu&rsquo;un vaste luna-park à l&rsquo;ombre du Mont Blanc, revu et corrigé par la banque, la finance, les tocantes, la grande Lulu et les recettes du père Zobi.Hôtel d&rsquo;Angleterre, Windows, Quai du Mont Blanc, 1201 Genève, Suisse, 41 22 906 55 14. Carte&nbsp;: 120&nbsp; &euro;.<table cellpadding="0" cellspacing="0" hspace="0" vspace="0"><tbody><tr><td align="left">&nbsp;</td></tr></tbody></table>Directo Lugdunum, sans passer par le Blanc de volaille de Vonas, afin de plonger dans une ville éclairée par son Rhône, sa Saône, ses rives florentines, son magnifique Musée des Beaux-Arts, ses femmes nues dignes de Véronèse, ses affreux Soulages, ses Jordaens qui jouent de l&rsquo;estompe et de l&rsquo;estampe, son Saint-Just qui meurt d&rsquo;envie d&rsquo;envoyer Hollande sur la bascule à charlot. Et là, après avoir englouti une ventrée de Rubens et de Tintoret, on oblique rue Royale, à l&rsquo;assaut d&rsquo;une légende gastronomique&nbsp;: la Mère Brazier. Attention les avortons, c&rsquo;est bas de plafond, on se bigorne la terrine à tous les coins de poutre. Justement, en parlant terrine, le pâté en croûte est un délice, digne du sieur Pacaud (l&rsquo;Ambroisie à Paris), élève de la Brazier par le passé, exécuté par Mathieu Vianey, un chef comme on les aime, qui, rien que pour ce subtil équilibre veau, canard, truffe et foie gras, mérite ses deux macarons. La suite est impériale. Ris de veau et homard, quenelle de brochet au lissé de cul de jeune fille. Intutile de se décarcasser la boîte à ragoût, c&rsquo;est fin, goûteux, copieux, onctueux à souhait, digne du grand Ducloux du restaurant Greuze à Tournus. On prend son taf, on tartine des bijoux. Contraste évident avec ce Windows de Genève, emblématique de cette génération de chefs à la noix qui découpe au laser cent petits étrons de ceci et de cela, mêlés d&rsquo;épices inconnues et de légumes mystérieux, de rhétorique à se mordiller les agobilles, pour nous faire croire que c&rsquo;est créatif. La cuisine doit avoir le goût de l&rsquo;opulence et l&rsquo;opulence du goût. Le produit&thinsp; (!) serinait Loiseau. On aboule du tournevis. L&rsquo;esthétique de tous ces Braque de la mini portion nous encrasse le thermostat.La Mère Brazier, 12 rue Royale, 69001 Lyon, 04 78 23 17 20. Menu&nbsp;: 35&nbsp;&euro;. Carte&nbsp;: 120&nbsp;&euro;.Source : <a href="http://www.servicelitteraire.fr/" target="_blank">Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains</a>. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l&#39;actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Éric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc . Pour vous y abonner, <a href="http://www.servicelitteraire.fr/boutique/" target="_blank">cliquez sur ce lien</a>.<img alt="Service Littéraire. Le mensuel de l'activité romanesque" height="77" src="http://www.servicelitteraire.fr/wp-content/uploads/2013/01/logo-header1.jpg" width="275" />

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Le coup de fourchette : entre Genève et Lyon

Caillebote est un mécène, un peintre sensible à la vie populaire de la fin du xixesiècle qui a signé “Les raboteurs de parquet”, ce qui fait une moyenne avec Caillebote, un restau tout neuf, à l’usage des daims huppés, qui sont des radoteurs de magret. Plutôt michto, la vape. On veut dire par là que cet estanco tout ce qu’il y a de choucard, à vous faire pioupiouter du cigare à moustaches, basé dans le quartier du vice, à Pigalle, déco tape-au-gland et serveuses qui chaloupent des noix, est vraiment conçu pour jardiner le lavedu, style petits machins aux petits trucs, trois bouts de seiche qui se battent en duel dans une salade, une barbaque plutôt honnête, certes, mais grosse comme un steack de musaraigne, et des rouquinos à décoiffer des boules de billard, autrement dit à dévaster le crapaud, comme ce Scamandre à 47&nbsp;€, slalomant entre le scolopendre et Samarcande. On dit ça parce que le menu à 35&nbsp;€, honnête, tout ce qu’il y a de transpoil, à bien y borgnoter, est farci de suppléments, pour un peu qu’on aspire au supérieur, au produit de luxe ou au chiadé. On l’a pigé, dans ce birlingue impressionniste où les repasseuses de Degas déjeuneraient volontiers sur l’herbe de Manet, voire le gazon maudit, c’est le look avant tout, la poudre aux quinquets, la bectance minceur de rigueur, le requiem des burlingues et le Te Deum des gros buffets. Franchement, pas le nirvana.Le Caillebote, 8 rue Hyppolite Lebas, 75009 Paris. 01 53 20 88 70. Menu&nbsp;: 35&nbsp;€.Dans l’univers saignant de la bidoche sur pattes, on veut parler de Saint-Christophe-en-Brionnais, deuxième marché aux bestiaux en France, royaume du Charolais, il n’y a pas un estaminet digne de ce nom à cent lieues à la ronde, avec cuistot de l’aloyau, élève de Troisgros ou étoilé en devenir. Le vide monstrueux. L’attaque au cinoquet tout ce qu’il y a de plus vertigineux. On ne déniche que du tout-venant. De l’ordinaire. Grattons, têtes de veau, entrecôtes, filets qui filent bessif. Bref, la grosse cavalerie. Faut voir les sous-tasses qui s’arsouillent. Graduc qui trinque avec Baduc, couperosés, soiffards, avec kil meurtrier, demi-kilo dans l’écuelle qui se prépare à descendre illico dans le placard pour jouer à qui perd gagne avec de vieux copains lipidiques. Cela dit, sur la place du champ de foire, on se lève tous pour le Mur d’Argent ! Pourquoi le Mur d’Argent ? Parce que jadis un mur séparait les acheteurs des vendeurs au-dessus duquel on traitait. Ça maquignonnait dans le flanchet, il y avait la parole donnée, on la topait. Et au-dessus du mur, on envoyait la soudure. Et tous s’écriaient à l’instar de nos politiques pourris et corrompus&nbsp;: «&nbsp;Il n’y a que la maille qui m’aille !&nbsp;» Quoi qu’il en soit, mes rougeauds, billez au Mur d’Argent, vous vous taperez votre lolo, buffet à volonté et maxi faux-filet à la sauce coco, longue vie à la morille, le mohican se barre en vrille ! Obligado, c’est de l’authentique, r qui roulent, servante jeune et gentille, pas de menu qui enfume, Madelon de la jonquille, pisseuses de côtelettes aux miches qui fument. La viande, c’est le mouvant bien ferme, l’araignée dans le plafonnard, la bavette qui se taille, l’onglet qui débarque. Un flan du diable, bon Diou de bon Diou !Le Mur d’Argent, place du Champ de foire, 71800 Saint-Christophe-en-Brionnais. 03 85 25 81 31. Carte&nbsp;: 20&nbsp;€.Source : <a href="http://www.servicelitteraire.fr/" target="_blank">Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains</a>. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l'actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Éric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc . Pour vous y abonner, <a href="http://www.servicelitteraire.fr/boutique/" target="_blank">cliquez sur ce lien</a>.&nbsp; &nbsp; &nbsp;

lettre quinoa 

Le coup de fourchette : de Caillebote au Mur d’Argent

Le Boulba porte son blaze quelque chose de schbeb. Imaginez Chéri-Bibi avec les carreaux de Jean-Pierre Coffe, bide Fichet, crâne peau de miche, costard archi, verbe haut, taille de cuirassier, et voilà le micheton qui radine, Patrice Tatard, prêt à vous souffler dans la chaudière, la pogne expressive et le magnum à portée de saladier. Si on dit magnum, il ne s&rsquo;agit pas de celui de l&rsquo;inspecteur Harry et encore moins du père Frappart de Pantagruel, mais d&rsquo;un flacon de deux fois soixante-quinze centilitres propre à vous emplafonner le sorbet citron, servi d&rsquo;autor par le cadum d&rsquo;un quintal, Nuits Saint George, Château Carignan ou Côte Rôtie, comme ti veux ti choises ! La valse commence alors, par ici chipolatas, impossible de bavoter dans le cornichon, l&rsquo;ogre Patrice vous les brise à la vitesse d&rsquo;un météore, armé d&rsquo;un foie gras au top, de ses gros escargots, de l&rsquo;oeuf mayo, du boudin noir au piment, de ses sardines griffées Rodel. Cinq sur cinq, c&rsquo;est la fête à la bonnetière, une chiée de barbaque vous dévisse la seringue à pois chiches, Jésus Marie ! La chichite à sa mémère, ce n&rsquo;est pas pour vozigues, voilà les rognons, le paveton, le parmentier, le darrac spirituel, le flageolet philosophique, l&rsquo;asperge métaphysique ! Fichtre ! L&rsquo;anguille, ici, n&rsquo;est pas dans le bénouze, mais sur l&rsquo;assiette, roborative, solide, à vous enchanter la crédence et les zozores. Les bourses ou le vit ? Niet. La bourse ou la vie, style coquillard ! Et si vous dîtes à Tatard qu&rsquo;il vous met le plafonnard comme un ballon d&rsquo;eau chaude, be careful à vos agobilles, le dab allume la radio plein pot et vous recharge le tasseau genre ravalo. Allez, Tatard, on a tout pigé, t&rsquo;as un grand coeur, ton white spirit façon belliqueux, tu peux te le carrer dans l&rsquo;Arthur ! Ceci dit, bande de branques, l&rsquo;adresse est précieuse, rabelaisienne et prisée par les commissaires-priseurs de Drouot.La Bourse ou la vie, 12 rue Vivienne, 75002 Paris. 01 42 60 08 83. Carte : 40 &euro;.Dans un autre style, le Market, estanco à la mords-moi-le-nem où s&rsquo;entassent les lavedus du Huitième arrondissement, nostalgiques de Jean-Georges, de Jean Jeudi, de Popaul, de New York et de Los Angeles, est le vrai truc à la chnoque qui vous enfume le Grand Marnier, histoire de vous expédier la pistache dans le compotier. Chic, stylé, moderne, contemporain, modeux, africain et asia, mais fransquillon pour the bill, le Market est exactement le genre de restau où l&rsquo;on n&rsquo;a pas envie d&rsquo;installer ses rutabagas. Ce n&rsquo;est pas si mauvais, plutôt acrobatique dans les saveurs, in the mood for love, mais betterave et sans âme. On imagine très bien un gros producteur de SF venir ici se remplir la navette spatiale avec un cheese-cake au curcuma et féliciter Jean-Georges Vongemichten (à tes souhaits !) avec du lait de coco et du galanga en guise de mitraille. La question inévitable, obligado, tombe : t&rsquo;as les crocs, trou du Luc ? Non, ça va, merci, j&rsquo;ai déjà rempli le cinquième élément, j&rsquo;ai du wasabi sur l&rsquo;artichaut, du combawa sur les valseuses, le radia au max, les bourrelets aux épaules qui trottent, c&rsquo;est douceur. Vous l&rsquo;avez saisi, pertinents lecteurs, nous frayons ici avec une tortore qui frétille des noix, pas vraiment nourrissante, intergalactique, avec viande argentine, saumon label rouge, desserts martiens, et service ectoplasmique, vu que les louftingues du Market ont le melon de Cavaillon, la morgue Borniol et la suffisance Gallimard. Maugrebleu !Market, 15 avenue Matignon, 75008 Paris. 01 56 43 40 90. Menu : 38 &euro;. Carte : 80 &euro;.Source : <a href="http://www.servicelitteraire.fr/" target="_blank">Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains</a>. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l&#39;actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Éric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc . Pour vous y abonner, <a href="http://www.servicelitteraire.fr/boutique/" target="_blank">cliquez sur ce lien</a>.<img alt="Service Littéraire. Le mensuel de l'activité romanesque" height="77" src="http://www.servicelitteraire.fr/wp-content/uploads/2013/01/logo-header1.jpg" width="275" />

lettre assiette 

Le coup de fourchette : les desserts du Tatard 

On connaît les cassos du CAC 40, sciencepotards et autres, nippés Fox et tuyau de poêle, langage globish, larfeuil bien feuilleté, qui s&rsquo;écrient à tout bout de champ : &laquo; C&rsquo;est une tuerie ! &raquo; Vous allez me dire, hé, Julot, tu fais ton ronchon, t&rsquo;as le gingin de traviole, tu te mordilles les roustons. Eh bien non, je persiste et je signe, ces moules à gaufres m&rsquo;irritent le duodénum. Et là, chez Fréchon, le trois macarons du Bristol, à côté de la gare, histoire d&rsquo;avoir de la suie dans les idées, ils tiennent le haut du rail, les globos, contents d&rsquo;eux et guiguite dans le plafonnard, joices de plastronner dans le bois, le cuivre et le cuir, l&rsquo;arrière-train sifflant trois fois, direction Paris-Deauville, avides d&rsquo;œufs mimosa, de quenelles de brochet, de moules à la crème (un délice), de sole à la dieppoise et de cailles à l&rsquo;embeurrée de chou. Cosy, l&rsquo;estanco. Et bonnard. Il paraît que c&rsquo;est destiné aux mémés de la capitale, avec grenailles dans le culbuteur et flan aux œufs dans le Sloggi. Tu bandes, Fernande ? C&rsquo;est parti, mon zizi ! Au Lazare, Jésus s&rsquo;appelle Fréchon, Normand pur calendo, avec un seul mot d&rsquo;ordre : &laquo; Lève-toi et mâche ! &raquo; Dans ce hall de gare branché, déco tape-au-zob et effervescence TGV, on admire les pots rangés dans des casiers, style campagne, vas-y Maurice, ouvre la bouche et ferme les yeux, c&rsquo;est comme à la ferme. Mention spéciale au céleri rémoulade à la pomme verte et à l&rsquo;entrecôte de veau aux morilles. Le Fréchon n&rsquo;a pas de calva dans la penseuse. Service rapide, pain au poil, vin un peu cher, par ici mes frères, Big Brother conduit la motrice, on fait reluire la guenon, tchou, tchou !Lazare, Parvis de la gare Saint-Lazare, rue Intérieure, 75008 Paris. 01 44 90 80 80. Menu : 35 &euro;. Carte : 80 &euro;Quand vous déboulez dans le bastringue, vous pensez que vous allez tomber sur Dar l&rsquo;invincible himself, un acteur nommé Marc Singer, blond body-buildé au regard de King crabe, moitié loilpuche, le biceps baba et le torse Toblerone. Big mistake, bothers. Le dab s&rsquo;appelle effectivement Marc Singer, mais il n&rsquo;est ni Dar ni dare dare, il a œuvré jadis avec le grand Jacques Manière au Dodin Bouffant (Singer, l&rsquo;ami sincère !), raison pour laquelle ce Ricain au sourire en guidon de Harley a surblazé son restau le Dodin. Bon, on ne va pas morpionner du chinois dans le tourniquet, Singer a l&rsquo;art, mais pas le Manière. Salle vide, accueil Findus, rouquin toc, fleurs de courgettes annoncées à la truffe, mais sans truffes : impossible de bagouler dans l&rsquo;encensoir. La tête de veau qu&rsquo;on m&rsquo;a fait payer au prix de la vollaille de Challans et la joue de bœuf sont parfaits, ok. Mais no more. Le Vacqueyras 2009 est quand même à 48 &euro;, la daronne a le sex-appeal d&rsquo;une Angelina pas Jolie, le fromegi a du retard à l&rsquo;allumage et la déco a du Harpic sous les ailerons. Vous avez pigé, amis du pontife et de la cage à pain, ce Dodin n&rsquo;a rien de bluffant, et encore moins de bouffant.Le Dodin, 42 rue des Acacias, 75017 Paris, 01 43 80 28 54. Menu : 35 &euro;, ; Carte : 85 &euro;.Source : <a href="http://www.servicelitteraire.fr/" target="_blank">Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains</a>. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l&#39;actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Éric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc . Pour vous y abonner, <a href="http://www.servicelitteraire.fr/boutique/" target="_blank">cliquez sur ce lien</a>.<img alt="Service Littéraire. Le mensuel de l'activité romanesque" height="77" src="http://www.servicelitteraire.fr/wp-content/uploads/2013/01/logo-header1.jpg" width="275" />&nbsp;&nbsp;