SSD contre HDD : comment booster votre disque dur<!-- --> | Atlantico.fr
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Le disque SSD ou Solid State Drive est un support de stockage qui a la particularité d’utiliser des puces mémoire appelées puces de mémoire flash.
Le disque SSD ou Solid State Drive est un support de stockage qui a la particularité d’utiliser des puces mémoire appelées puces de mémoire flash.
©Reuters

La Minute Tech

Dépourvu de toute partie mécanique, le disque de stockage SSD dispose de plusieurs avantages stratégiques par rapport au disque dur traditionnel : temps d’accès réduits, débits supérieurs...

Julien Jay

Julien Jay

Julien Jay est le rédacteur en chef de Clubic.com.

Vous pouvez suivre Julien Jay sur Twitter : @Julien_Jay

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Atlantico : Qu’est-ce qu’un disque SSD ? Quelles différences (avantages/inconvénients) entre le SSD et le HDD, disque dur traditionnel ?

Julien Jay : Le disque SSD ou Solid State Drive est un support de stockage qui a la particularité d’utiliser des puces mémoire appelées puces de mémoire flash. Pour être clair, il remplit la même fonction qu’un disque dur sauf qu’il est dépourvu de toute partie mécanique.

En utilisant des puces mémoire le SSD a plusieurs avantages décisifs sur un disque dur traditionnel. Le plus évident tient aux performances : avec des temps d’accès réduits et des débits supérieurs le SSD permet une réactivité et une instantanéité inconnue des disques durs. Quand il faut plus d’une minute pour lancer un logiciel lourd comme Photoshop sur un disque dur, il ne faut plus que quelques secondes pour que celui-ci démarre sur un SSD.

Le SSD a d’autres atouts : il consomme moins d’énergie, ne chauffe pas -ou peu- et il ne fait aucun bruit (adieu les gratouillis des disques durs conventionnels). Qui plus est sa taille est beaucoup plus compacte ce qui permet des designs d’ordinateurs toujours plus fin. Et bien entendu, si je dis que le SSD utilise des puces mémoire et que dans l’imaginaire collectif on les assimile à de la mémoire vive, vos données restent stockées en toute sécurité une fois l’alimentation coupée.

Au chapitre des inconvénients, le plus significatif d’entre eux reste la capacité de stockage et le coût au gigaoctet. Quand un disque dur mécanique conventionnel stocke 2 To pour moins d’une centaine d’euros, un SSD ne proposera dans le même budget –à l’heure où nous écrivons ces lignes- qu’un espace réduit de 120 Go. Pour obtenir des capacités de stockage plus satisfaisantes, comme 256 Go, il faut débourser de 150 à 200 euros alors que le gigaoctet de données revient à quelques centimes d’euro sur un disque dur ; le même gigaoctet  vaut, dans notre exemple, jusqu’à 80 centimes d’euro sur un SSD.

L’autre inconvénient du SSD tient à sa longévité. Les puces mémoire qu’il comporte ont en effet une durée de vie bien précise. Elles sont certifiées pour supporter un certain nombre de cycle de lecture/écriture. Pour autant, ça ne rend pas les SSD moins fiables que les disques durs. Au contraire, quand les disques durs peuvent comporter des secteurs défectueux ou ne plus fonctionner suite à un choc physique, les SSD n’ont pas ce problème. Il n’est pas non plus nécessaire de les défragmenter.

Personnellement j’utilise des SSD depuis 2009 et je n’ai encore jamais perdu de données sur un SSD comme cela a pu être le cas par le passé, à de nombreuses reprises, avec les disques durs. Reste que la sauvegarde de ses données est indispensable dans tous les cas.

Comment choisir son SSD ? Le SSD peut-il remplacer totalement un disque dur (HDD) ?

Aujourd’hui, le choix d’un SSD est avant tout dicté par un budget et une capacité de stockage. Les initiés vous diront d’être vigilant sur la mémoire utilisée. Certains SSD, comme les Samsung de la série EVO notamment, utilisent des générations de puces mémoire dites TLC. Des puces moins onéreuses mais aussi moins performantes et surtout avec une durée de vie inférieure aux puces SLC et  MLC habituellement utilisées dans les SSD plus haut de gamme. On pourra également s’attarder sur le contrôleur utilisé, déterminant pour les performances, mais ici on touche au débat d’experts.

Les défauts de jeunesse des SSD comme la stabilité des contrôleurs ou le maintient dans le temps des performances sont heureusement aujourd’hui corrigés. Pas d’inquiétudes donc de ce côté-là.

Oui un SSD peut totalement remplacer un disque dur. Toutefois pour des raisons de coût, il est fréquent d’avoir un SSD comme disque principal avec le système d’exploitation et ses logiciels d’installés et un disque dur pour ses musiques, films et autres données du moins pour un PC de bureau. La donne est différente pour les PC portables où souvent il faudra choisir entre performances (SSD) et capacité de stockage (HDD).

Comment installer un SSD ?

L’installation d’un SSD est transparente. D’abord, il utilise la même connectique qu’un disque dur traditionnel. Dans un PC de bureau pas de souci, le SSD s’installe en lieu et place du disque dur, dans un ordinateur portable il faudra veiller à l’espace physique disponible et vérifier la connectique proposée. Enfin sachez que les logiciels voient le SSD comme un disque dur conventionnel. 

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