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La peur de ces reptiles rampants aurait façonné le cerveau de nos ancêtres de telle sorte qu’ils auraient amélioré leur vue.
La peur de ces reptiles rampants aurait façonné le cerveau de nos ancêtres de telle sorte qu’ils auraient amélioré leur vue.
©Reuters

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Et aussi : Archéologie : une nouvelle technique rend l’ADN plus bavard ; Les dendrites, les mini-ordinateurs du cerveau ; Des bactéries friandes de sucres bénéfiques pour notre flore intestinale.

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Polio : la Syrie touchée, et ensuite l’Europe ?

Dix cas de poliomyélite ont été confirmés en Syrie, tandis que le virus circule toujours à l’état sauvage en Israël. Alors que cette maladie paralysante n’a plus été constatée en Europe depuis 2002, les experts craignent qu’elle ne revienne dans certains territoires, y compris en Allemagne et au Royaume-Uni, où les politiques sanitaires ne sont pas forcément au point…

Après plus de deux ans et demi de conflit, les enfants syriens doivent faire face à un autre fléau : la polio. Après avoir étudié de près 22 cas de paralysie flasque aiguë, l’OMS a, au 29 octobre, confirmé que 10 d’entre eux, regroupés dans la région de Deir ez-Zor, à l’est du pays, étaient dus à la maladie virale très contagieuse. Face au risque de propagation, l’OMS a lancé une campagne de vaccination dans le but d’immuniser 2,4 millions de jeunes Syriens. Les voisins directs en bénéficieront également. Les autorités sanitaires craignent désormais deux choses : que l’épidémie ne gagne malgré tout du terrain, à cause de la guerre civile qui ralentit le bon déroulement des mesures préventives ; et que la Syrie ne devienne un nouveau territoire où la maladie est endémique.

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Et si nous devions notre bonne vue à notre peur innée des serpents ?

Des éléments scientifiques viennent de donner du poids à une théorie controversée expliquant que sans les serpents, les primates ne seraient pas ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. La peur de ces reptiles rampants aurait façonné le cerveau de nos ancêtres de telle sorte qu’ils auraient amélioré leur vue et leur capacité à reconnaître ces prédateurs.En 2006, l’anthropologue états-unienne Lynne Isbell défrayait la chronique en sortant un livre polémique.

Cette spécialiste de la socioécologie des primates à l’université de Californie (Davis), avance qu’il existe un lien étroit entre l’évolution de nos ancêtres et celle des serpents. Une analogie étonnante qu’elle justifie en expliquant que les mammifères modernes et ces reptiles capables de les dévorer ont commencé à évoluer à la même époque, il y a environ 100 millions d’années. Plus tard, il y a 60 millions d’années, seraient apparus les premiers serpents venimeux. À cette époque venaient de naître les premiers primates, qui devaient se méfier de ces carnassiers capables de se faufiler dans les arbres.

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Archéologie : une nouvelle technique rend l’ADN plus bavard

Une nouvelle technique améliorerait la purification d’échantillons d’ADN anciens contaminés par des gènes bactériens, tout en diminuant le coût de l'opération. Une découverte qui pourrait aider les archéologues à extraire davantage d’informations depuis les squelettes trouvés.

Quelques cas sont emblématiques : Ötzi, le malheureux homme des glaces, certaines momies ou de rares squelettes font parler d’eux tant leur ADN, bien longtemps après leur mort, a été parfaitement conservé, le plus souvent grâce au froid du pergélisol ou de grottes retirées. Il devient possible d’analyser les échantillons dans tous les sens et de récolter de très nombreuses informations qui font avancer l’archéologie.

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Les dendrites, les mini-ordinateurs du cerveau

Grâce à des électrodes microscopiques implantées dans les neurones, des chercheurs ont pu évaluer le rôle des dendrites dans la transmission des messages nerveux. Loin d’être des prolongements passifs, ces structures joueraient un rôle majeur dans le traitement des informations.Le système nerveux est constitué de milliards de neurones qui coordonnent leurs efforts pour relayer les informations nerveuses et faire fonctionner l’organisme.

Chaque neurone possède un corps cellulaire entouré de dendrites et un axone dans lequel les influx nerveux circulent sous forme de courants électriques. Ils transmettent ensuite les messages aux autres neurones par le biais de molécules chimiques, appelées neurotransmetteurs, au niveau de terminaisons nerveuses localisées dans les dendrites.

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Des bactéries friandes de sucres bénéfiques pour notre flore intestinale

Certaines bactéries du tube digestif possèdent l’attirail nécessaire pour dégrader et utiliser les sucres de l’intestin. Leur développement influencerait la croissance d’autres bactéries et favoriserait la mise en place d’un microbiote intestinal bénéfique pour la santé.Notre tube digestif est le lieu de prédilection de milliards de microbes avec lesquels nous vivons en symbiose.

Ils favorisent la digestion, améliorent nos défenses immunitaires et empêchent l’implantation des pathogènes. En retour, nous leur fournissons de la nourriture et un endroit agréable pour se développer.

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