L'Eso révèle le vrai visage du cœur de notre galaxie ; essais nucléaires français : quelles retombées sur Tahiti ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Des astronomes ont utilisé les télescopes de l'Eso pour dresser une carte tridimensionnelle des régions centrales de la Voie Lactée.
Des astronomes ont utilisé les télescopes de l'Eso pour dresser une carte tridimensionnelle des régions centrales de la Voie Lactée.
©Reuters

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Et aussi : des ondes radio pour détecter les chutes des personnes âgées.

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L'Eso révèle le vrai visage du cœur de notre galaxie

Deux groupes d'astronomes ont utilisé les télescopes de l'Eso pour percer comme jamais le voile de poussières des nuages dérobant à notre regard la structure du bulbe central de la Voie lactée. En mesurant les vitesses de centaines d'étoiles et en connaissant mieux les positions d'autres, ils ont dressé la carte 3D la plus précise à ce jour du bulbe de notre galaxie.

Il serait bien en forme de cacahuète…Cela fait des millénaires que l’Homme s’interroge sur la nature et la structure de la Voie lactée. Pour Aristote, il s’agissait d’une sorte de phénomène météorologique. Mais Démocrite et Anaxagore la pensaient déjà comme un rassemblement d’étoiles trop peu lumineuses pour être distinguées à l’œil nu. C’est finalement Galilée qui va véritablement faire démarrer l’étude scientifique de notre galaxie en pointant vers la Voie lactée sa lunette, confirmant par ses observations les conceptions de Démocrite et Anaxagore.

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Essais nucléaires français : quelles retombées sur Tahiti ?

On l’apprenait dans les colonnes du Parisien le 3 juillet 2013. Les documents confidentiels déclassifiés concernant les essais nucléaires aériens en Polynésie, qui ont perduré de 1966 à 1974, révèlent que les retombées de plutonium étaient 500 fois supérieures à la concentration maximale admissible.

Si les 500 fois paraissent énormes, que traduisent-elles réellement ? En 2006, l’armée française fournissait un rapport complet sur les tirs et leurs impacts sur les physiciens théoriciens. Y a-t-il de nouveaux éléments à découvrir au fil des 2.050 pages déclassifiées ? Futura-Sciences a enquêté et répond. Le secret-défense est partiellement levé, l’enquête se poursuit. On l’aura compris, les conséquences des essais nucléaires en Polynésie n’ont pas fini de faire parler d’elles. Entre 1966 et 1996, la Marine nationale française a effectué des tirs aériens et souterrains, exposants civils et militaires à d’importantes retombées nucléaires. En 2006, l’armée française jouait la carte de la transparence, en publiant un rapport détaillant tous les tirs et leurs conséquences sur les civils et les militaires. Déjà dans ce document, l’armée reconnaissait pour la première fois que le tir du 17 juillet 1974, baptisé Centaure, avait eu des retombées à Tahiti, île la plus peuplée de Polynésie.

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La charge faible du proton : une fenêtre sur une nouvelle physique ?

La mesure précise de certaines propriétés des particules à basses énergies permet de traquer de la nouvelle physique sans aller au-delà des énergies du LHC. On vient ainsi de réaliser pour la première fois une expérience mesurant ce qu'on appelle la charge faible du proton.

Sorte de généralisation de la charge électrique avec la force électrofaible, la détermination précise de sa valeur pourrait trahir, d'ici quelque temps, la présence de nouvelles particules, comme le boson Z'. Le Tevatron et le LHC ont montré que le modèle électrofaible unifiant la force électromagnétique avec la force nucléaire faible était une description incroyablement précise du monde des particules élémentaires, quand on le combinait aux équations de la QCD, la théorie des forces nucléaires fortes. Ce qui pourrait paraître un extraordinaire succès est en train de tourner au cauchemar pour les physiciens théoriciens, qui attendaient tout le contraire : des prédictions invalides à hautes énergies, débouchant sur une nouvelle ère pour la physique.

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Manuel et Ingrid, responsables de graves sinistres au Mexique

L’Atlantique et le Pacifique ont fourni au Mexique tant d’énergie que deux systèmes dépressionnaires, Manuel et Ingrid, se sont formés de part et d’autre du pays. Quelque 20 des 32 États mexicains ont été arrosés, et le bilan provisoire fait état de plus de 40 morts et 230.000 sinistrés.

Ça s’agite dans l’Atlantique. La semaine passée, Humberto, le premier ouragan de la saison voyait le jour. C’est maintenant au tour d’Ingrid de faire parler de lui. Né dans la baie de Campeche (sud du golfe du Mexique), Ingrid a profité des eaux chaudes du golfe pour s’intensifier et devenir un ouragan de catégorie 1, le lundi 16 septembre. Il a d’abord frappé la côte mexicaine au niveau de Matamoros, une ville estuaire du Rio Grande dans le nord du pays, à la frontière des États-Unis. Les rafales de vent enregistrées allaient jusqu’à 170 km/h, et par endroits il a plu jusqu’à 300 mm d’eau.

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Des ondes radio pour détecter les chutes des personnes âgées

Des chercheurs de l’université américaine de l’Utah ont mis au point un système de détection de chutes pour les personnes âgées qui s’appuie sur un réseau de capteurs sans fil. Cette toile invisible tissée à partir d’ondes radio peut évaluer la position d’une personne en 3D, et déclencher une alerte en cas de problème.

Les explications avec Brad Mager, l’un des ingénieurs qui a travaillé sur le projet. Pour les personnes âgées vivant seules, les chutes sont l’un des risques les plus fréquents. La plupart des systèmes de détection reposent sur des appareils portables qu’il faut avoir sur soi en permanence pour pouvoir déclencher une alerte en cas de problème. Un moyen efficace et rassurant, mais qui trouve ses limites si la personne oublie de porter son transmetteur, ou si elle perd connaissance suite à une chute. C’est pour tenter de résoudre cette problématique qu’une équipe d’ingénieurs de l’université de l’Utah a développé un réseau de capteurs sans fil qui peut détecter la chute d’une personne. Cette technologie peut être reliée à un service d’alerte et fonctionne sans nécessiter le port d’un transmetteur.

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