Les costumes d'été : le "Solaro Suit"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Solaro maison est un tissu de 300 g, en laine ou en coton.
Le Solaro maison est un tissu de 300 g, en laine ou en coton.
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Atlantico chic

La petite révolution actuellement en cours dans le domaine de l’élégance masculine classique permet de re-découvrir certains éléments de style qui étaient tombés en désuétude depuis des années. C’est le cas du Solaro, un tissu d’été moins répandu (et un peu plus chaud) que le Coton Seersucker.

Hugo Jacomet

Hugo Jacomet

Fondateur et éditeur de "Parisian Gentleman", Hugo Jacomet est une plume reconnue dans le domaine du style masculin.

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Gentlemen,

l’un des effets positifs de la petite révolution actuellement en cours dans le domaine de l’élégance masculine classique, c’est que cette dernière nous permet, petit à petit, de découvrir ou de re-découvrir certains éléments de style qui étaient tombés en désuétude depuis des années.

C’est le cas du Solaro, un tissu d’été moins répandu (et un peu plus chaud) que le Coton Seersucker, mais qui fait un timide retour, notamment grâce à certains tailleurs en Grande Mesure qui semblent redécouvrir les atouts pratiques et esthétiques de ce tissu à la fois casual et sophistiqué.

Bien qu’aujourd’hui de nombreuses grandes maisons de tissus le proposent, le Solaro original est souvent attribué à la Maison Smith & Co (Woolens) Ltd à Londres.

Le Solaro maison est un tissu de 300 g, en laine ou en coton, qui possède deux particularités :

- une trame de tissage est «omise» pendant le processus (« open weave »), afin de laisser littéralement un « vide » permettant à l’air de circuler librement dans le tissu.

- une trame de couleur rouge est utilisée dans le processus de tissage afin de refléter les rayons UV du soleil et de protéger son propriétaire de ces derniers. Le rendu visuel est évidemment assez particulier, puisque les reflets des vestes en Solaro – le plus souvent à motif chevrons – changent en permanence en fonction de la lumière ambiante et du soleil.

Comme vous l’aurez noté, le Solaro est en réalité, et paradoxalement, souvent plus lourd (300 g) que la majorité des tissus d’hiver. C’est donc l’ingéniosité de son tissage (la trame libre) laissant l’air circuler dans le tissu qui fait toute la différence.

Le Solaro est donc une excellente alternative pour l’été que je préfère, personnellement, au Seersucker (moins discret) et au Lin (trop froissé à mon goût). Seul bémol : s’il fonctionne très bien dans les climats tempérés, son utilisation est toutefois plus limitée ailleurs car au dessus de 25 degrés, il commencera à être trop chaud.

Cheers, HUGO

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