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Les observations issues de Spitzer et Chandra concernant le quelque peu énigmatique fond infrarouge diffus impliquent qu’il daterait bien de l’époque de la Renaissance cosmique. Surtout, il proviendrait à plus de 20 % de l’activité des premiers trous noir
Les observations issues de Spitzer et Chandra concernant le quelque peu énigmatique fond infrarouge diffus impliquent qu’il daterait bien de l’époque de la Renaissance cosmique. Surtout, il proviendrait à plus de 20 % de l’activité des premiers trous noir
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Et aussi : Pesticides et santé : le rapport accusateur de l’Inserm décrypté ; Prévenir les tsunamis en repérant leur signature acoustique ? ; À quoi doit-on la première glaciation sur Terre ?

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Les premières étoiles côtoyaient probablement des trous noirs

Les observations issues de Spitzer et Chandra concernant le quelque peu énigmatique fond infrarougediffus impliquent qu’il daterait bien de l’époque de la Renaissance cosmique. Surtout, il proviendrait à plus de 20 % de l’activité des premiers trous noirs.

Un Cosmic Infrared Background (CIB), que l’on ne doit pas confondre avec le rayonnement de fond cosmologique (CMB), le fameux rayonnement fossile encore appelé rayonnement de fond diffus cosmologique, a été prédit par James Peebles à la fin des années 1960. Prenant au sérieux la théorie du Big Bang après la découverte du rayonnement fossile en 1965, Peebles en avait déduit qu’en raison de la formation intense des premières étoiles et galaxies il devait exister un autre rayonnement plus ou moins isotrope, dans le domaine de l’infrarouge, et non plus des micro-ondes. Ce CIB aurait été émis par des milliards de galaxies éparpillées dans l’univers à des milliards d’années-lumière, suite à la naissance effrénée des premières étoiles.

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Pourquoi la lèpre a soudainement reculé en Europe médiévale ?

Une collaboration entre archéologues et biologistes apporte des réponses à une question qui étonne les historiens : pourquoi, à l’orée du XVIe siècle, la lèpre a brusquement reculé en Europe ? La solution ne viendrait pas du pathogène lui-même, mais plutôt des Européens.

En Europe, on ne connaît la lèpre qu’à travers les livres d’histoire, les films ou les voyages dans certains pays d’Afrique, d'Amérique du Sud ou d’Asie. Bien qu’elle ait affecté 219.000 personnes en 2011, cette maladie potentiellement invalidante et peu contagieuse se traite aujourd’hui efficacement, surtout avec les moyens engagés par l’OMS pour rendre les polychimiothérapies gratuites pour tous les patients.

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Pesticides et santé : le rapport accusateur de l’Inserm décrypté

Un rapport inquiétant confirme l’incidence des pesticides sur la santé. L’exposition à ces agents chimiques serait associée au développement de certaines pathologies comme le cancer de la prostate ou la maladie de Parkinson. Ils auraient également un rôle néfaste sur le développement embryonnaire.

Depuis plus de 30 ans, on évoque régulièrement les effets nocifs des pesticides sur la santé humaine. Utilisées pour contrôler ou repousser certains organismes nuisibles tels qu’insectes, plantes, champignons ou bactéries, ces substances chimiques ont cependant un spectre d’action plus large. Ainsi, les pesticides auraient également des répercussions sur l’Homme, faisant office de victime collatérale. Afin de mettre à plat toutes les informations connues, la Direction générale de la santé (DGS) a commandé à l’Inserm un bilan de l’ensemble des études scientifiques menées ces 30 dernières années sur le sujet.

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Prévenir les tsunamis en repérant leur signature acoustique ?

Le séisme de Tohoku du 11 mars 2011 a produit des ondes sonores sous-marines indiquant la création d’un tsunami, et même la hauteur de sa vague ! Grâce à cette découverte, un nouveau système d’alerte pourrait voir le jour. La population aurait alors plus de temps pour se mettre à l’abri.

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,0 est survenu au large de la région de Tohoku, au niveau de la fosse océanique du Japon. Trente minutes plus tard, un puissant tsunami s'est abattu sur les côtes nippones, au nord-est de l'île. Le bilan est lourd : 15.800 morts, 2.600 disparus et 6.100 blessés, avec en prime la catastrophe nucléaire de Fukushima. Depuis, des chercheurs de tous horizons essaient de comprendre ce qui s’est passé dans la fosse, au cœur de la zone de subduction. Ils souhaitent notamment savoir comment une rupture géologique survenue en profondeur a pu remonter jusqu’à la surface de la croûte océanique, puis générer la poussée verticale qui a donné naissance à la vague.

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À quoi doit-on la première glaciation sur Terre ?

Pourquoi une glaciation – la première – est-elle survenue il y a 2,3 milliards d’années ? La Terre recevait moins d'énergie du Soleil mais l’atmosphère, riche en gaz à effet de serre, devait la maintenir suffisamment chaude pour que la glace reste. L’un des principaux facteurs ayant contribué à l'extension de la couverture de glace serait l’expansion de la croûte continentale, qui joue un rôle essentiel dans le cycle du carbone.

La Terre s’est formée voilà 4,6 milliards d’années, mais la première glaciation a eu lieu 2,3 milliards d’années plus tard. À l’origine pourtant, la planète ne recevait du Soleil encore jeune que 75 % du rayonnement solaire actuel, c'est-à-dire 1.000 W/m2 contre 1.368 W/m2 aujourd’hui. Le faible ensoleillement était probablement compensé par une atmosphère primitive chargée en dioxyde de carbone, qui renforçait ainsi l’effet de serre. On ne sait pas précisément pourquoi la première glaciation est intervenue à cette période, mais elle serait de nature géologique et étroitement liée à la tectonique des plaques.

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