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La fin du monde n'a pas eu lieu. Les Mayas ne sont donc pas venus à nous... alors pourquoi ne pas aller à eux ?
La fin du monde n'a pas eu lieu. Les Mayas ne sont donc pas venus à nous... alors pourquoi ne pas aller à eux ?
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La fin du monde n'a pas eu lieu. Les Mayas ne sont donc pas venus à nous... alors pourquoi ne pas aller à eux ? Partir en Amérique centrale explorer leur patrimoine millénaire, mais aussi le luxe d'un hôtel planté au pied d'un volcan mexicain.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur l’Amérique centrale, rendez-vous sur le site de Peplum.com.

5 janvier 2013. Quinze jours après le 21 décembre. Et nous sommes toujours là. Les Mayas se sont plantés. Certes, leur calendrier ne prévoyait pas la fin du monde, mais il en a tout de même effrayé plus d’un !

Ne soyons pas rancuniers. Les Mayas n’étaient pas les premiers et ne seront pas les derniers à annoncer l’Apocalypse. Et parmi tous ces prédicateurs de mauvais augure, ils sont sûrement ceux qui ont laissé le plus luxueux patrimoine, pour le plus grand bonheur des touristes de tous bords ! Direction l’Amérique Centrale pour un vrai voyage de luxe. Plus exactement l’ancienne Mésoamérique. C’est au cœur de ce grand territoire que vivait, entre le troisième millénaire avant J.C. et le XVIe siècle, la civilisation Maya.

Aujourd’hui disparus, les Mayas s’étiraient du sud du Mexique au Honduras, en passant par le Guatemala et le Belize. Leur population, estimée à quelques vingt millions d’habitants, se répartissait dans de nombreuses villes, dont certaines accueillaient plusieurs dizaines de milliers de personnes. Comme les civilisations futures, passées ou d’alors, les Mayas étaient divisés entre  noblesse, clergé et peuple. Mais à l’inverse de beaucoup d’entre elles, ils ne répondaient pas à une politique gouvernée par un seul et même pouvoir : chacune des villes avait sa propre hiérarchie et parfois même sa propre langue.

Et pourtant, les cités mayas ont évolué en parallèle, et avec elles recherche, science et techniques. A commencer par l’architecture, et les fameuses pyramides. Toutes répondaient aux mêmes critères : neufs niveaux, pour les neufs niveaux souterrains évoqués dans les rites mayas et 365 marches, pour les 365 jours de l’année. Et leurs sommets hébergeaient tantôt un temple, ou un observatoire.

Car après le buzz du 21 décembre, ce n’est plus un secret pour personne : les Mayas ont développé une astronomie des plus précises de l’histoire. Si bien que villes et temples étaient alignés sur la cartographie du ciel, et que des événements annuels pouvaient être prévus à la seconde près ! Parmi les autres domaines explorés par les Mayas, on compte notamment les mathématiques, mais également des jeux, en tête desquels leur célèbre jeu de balle.

Dotés de leur propre écriture, les Mayas répertoriaient leur savoir dans des ouvrages, appelés codex. Malheureusement, les moines franciscains européens, voyant en ces imprimés des « écrits du diables », n’ont pas eu de meilleure idée que de les brûler. Ainsi, sur 27 codex connus, seuls quatre sont aujourd’hui conservés.


Les conquistadors ont certes éradiqué une bonne partie du savoir maya, mais ils ne sont pas responsables de la chute de la civilisation. Au IXe siècle, faisant face à une grande sécheresse, les villes mayas commencent à se provoquer entre elles, privilégient la guerre à l’astronomie et se détruisent à petit feu. Et quelques siècles plus tard, les Espagnols fraîchement débarqués ne rencontrent alors que des indigènes ignorant tout des coutumes et savoirs mayas.

Heureusement l’histoire ne les a pas oubliés. Et d’ancestrales cités comme Palenque, Tikal, Copan ou encore la célèbre Chichen Itza conservent aujourd’hui encore les vestiges de cette civilisation disparue. Un parcours unique, entre Mexique, Guatemala, Belize et Honduras, luxueux voyage sur mesure pour revisiter 2500 ans de l’histoire de l’Amérique centrale.  

Hacienda San Antonio, entre luxe et excursions

Pour en savoir plus sur l’Amérique centrale, rendez-vous sur le site de Peplum.com.

Il y a cent ans, c’était un domaine de plantation de café. Aujourd’hui, c’est l’un des hôtels les plus luxueux du Mexique. A l’ouest du pays, idéal pour terminer une découverte du monde Maya, l’Hacienda San Antonio repose au pied du volcan Camilo.

C’est en 1890 que Don Arnoldo Vogel, un immigré allemand, construit la bâtisse et y installe ses plants de cafés. La qualité des grains est telle qu’ils sont expédiés jusque chez la famille impériale d’Allemagne. En 1913, alors que le domaine vient d’être épargné d’une puissante éruption volcanique, le propriétaire y dresse une chapelle en l’honneur de Saint-Anthony. Et San Antonio devient ainsi le nom du domaine.

Ce n’est qu’à la fin des années 1980 que l’homme d’affaire Jimmy Goldsmith fait acquisition des lieux. Il laisse alors le soin à sa fille Alix Marcaccini de les réaménager, tout en conservant l’esprit de famille dans lequel ils ont été conçus.

Situé dans les hautes vallées de la Sierra Nevada du Mexique, l’hôtel a su tirer son excellence de sa proximité avec le volcan Camilo. A commencer par son architecture, et plus particulièrement son grand escalier, construit en pierre volcanique. Un escalier qui mène des luxueuses et lumineuses suites aux jardins, dessinés sous l’inspiration de l’Alhambra espagnole. De là, comme depuis de nombreux autres endroits du domaine, le paysage luxuriant est dominé par le prestigieux sommet enneigé du volcan voisin.

Mais la majesté de Camilo ne s’explore pas qu’à distance. Et la spécialité de l’Hacienda, ce sont justement les excursions. Trois guides locaux proposent ainsi une quinzaine de parcours, simples promenades ou véritables challenges de randonneurs, des vertes et calmes vallées aux flans pentus et escarpés du volcan. Le tout à pied, à vélo ou à cheval et agrémenté de petits plus tels visite du ranch, observation d’oiseaux sauvages ou encore dégustation de café ou de fromage.

Et l’hôtel de chouchouter ses convives jusqu’à sa table, dont les fruits, légumes, fromages et viandes proviennent directement de ses propres fermes et ranch. Ou comment ajouter encore un peu de luxe à un séjour déjà hors du commun.

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