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Quand le regard du pilote bascule et quand les déchets électroniques se recyclent : c’est l’actualité vacancière des montres
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Atlantic tac

Mais aussi les lumières vertes des lacs antarctiques, l’heure de la mission pour King’s Man, la surfeuse nostalgique et le bleu layette d’un chrono costaud…

Grégory Pons

Grégory Pons

Journaliste, éditeur français de Business Montres et Joaillerie, « médiafacture d’informations horlogères depuis 2004 » (site d’informations basé à Genève : 0 % publicité-100 % liberté), spécialiste du marketing horloger et de l’analyse des marchés de la montre.

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MARCH LA.B : Pour bronzer en Bonzer…

Le nom de cette montre – Bonzer – fait référence aux planches de surf éponymes, qui ont porté la légende de la glisse californienne : au début des années 1970, les frères Campbell (les shapers Malcolm et Duncan) taillaient ces Bonzer dans des formes qui renouvelaient les sensations des amateurs – les deux frères ont notamment inventé la triple dérive sous la planche (une centrale et deux latérales). Voici donc justifié le B de LA.B (Los Angeles-Biarritz), la nouvelle Bonzer de cette marque indépendante s’instituant en montre de l’été pour la communauté de tous ceux qui viennent chatouiller les vagues de l’Atlantique ou de la Manche. Si le boîtier est rond, la lunette tournante permet de mémoriser des temps alors que la couronne vissée autorise un usage aquatique intensif. La nouvelle Bonzer est automatique (mouvement japonais) : avec quatre couleurs de cadran, on peut la choisir avec un bracelet en silicone ou en cuir (1 195 euros), avec une option en mailles d’acier (1 345 euros). Pas de triple dérive, mais un style indéniable…

LONGINES : Pour bien tenir le manche…

Longines n’en finit plus de revenir aux sources et de revisiter inlassablement les icônes de son patrimoine. Voici une nouvelle version de la Longines Avigation Watch, type A-7 de 1935, un chronographe qui avait été commandé en 1935 par l’Armée de l’air américaine. Deux particularités sur cette pièce en acier de 41 mm. D’une part, elle reste fidèle au dessin initial, notamment par le basculement de 40 degrés sur la droite du cadran – c’était pour faciliter une lecture directe des indications de la montre [le 12 se trouvait dans l’axe du regard] sans lâcher les commandes de l’appareil. L’effet est singulier et la montre y trouve son originalité. Second atout : la couronne cannelée, qui se trouve déportée vers le haut, à la hauteur de ce qui est désormais le 12 du cadran : on y a logé le monopoussoir du chronographe, dont les fonctions se pilotent donc d’un seul doigt. La montre y gagne donc une seconde singularité. Pour le reste, on appréciera les aiguilles « vitrail » à l’ancienne et le revêtement luminescent déjà patiné qui forme un harmonieux contraste avec le noir du cadran. Remarquablement fidèle au modèle historique, cette Avigation est une des plus belles « montres de pilote » du moment…

SEIKO : Pour quelques reflets de lumière…

Dans le goût rétronostalgique, les amateurs de montres de plongée vont se faire plaisir avec la dernière Prospex de Seiko : cette LX (pour « lux », lumière, allusion aux irisations que reflète le cadran) est une « plongeuse » d’élite (6 100 euros tout de même) évoque par sa couleur la mystérieuse forêt sous-marine qu’on a pu découvrir dans le lac de Skarvsnes, en Antarctique. Son design est basé sur le modèle historique Diver’s de 1968, la première montre de plongée de Seiko qui affichait une étanchéité à 300 m : le mouvement initial a été remplacé par le calibre Spring Drive propre à Seiko (une mécanique performante et insensible aux chocs, qui offre 72 heures de réserve de marche avec une précision moyenne d’une seconde par jour). Petits poignets, s’abstenir : ce boîtier en titane fait 44,8 mm de diamètre pour 15,7 mm d’épaisseur. L’édition est limitée à 500 montres pour le monde entier…

JAEGER-LECOULTRE : Pour l’heure de la mission…

C’est pour fêter la sortie du film The King’s Man : Première mission de Matthew Vaughn que la manufacture Jaeger-Lecoultre lance une série limitée Master Ultra Thin Kingsman Knife. Une montre-bracelet dont le boîtier en or rose de 40 mm est très inspiré par une montre de poche de 1907, dont elle a conservé le style bombé très affiné, ainsi que la couronne à douze heures ornée d’un triangle d’or. Le cadran rappelle aussi la belle simplicité et l’élégance foncière des montres de poche de la grande époque. Pourquoi ce « knife » dans le nom de la montre ? Parce qu’on considérait alors que ces montres de poche avaient la finesse et la minceur d’une lame de couteau – la montre-bracelet n’a que 4,2 mm d’épaisseur. Il n’y aura que cent montres dans cette série et elles ne seront vendues que sur le site de produits de luxe Mr Porter. 

HUBLOT : Pour attendrir l’été…

Bleu comme la mer, bleu comme la mer, bleu comme le temps de l’été : les couleurs de la saison estivale donnent cette année dans le pastel et cette Hublot Big Bang Unico Sky Blue s’offre même un bleu layette assez inattendu dans le paysage horloger, où on préfète généralement les bleus durs façon Méditerranée. La taille de ce chronographe est cossue (45 mm), mais la céramique bleu tendre est d’une résistance à toute épreuve. On peut préférer le bracelet en tissu blanc, mais on peut opter pour le bracelet en caoutchouc bleu ciel et blanc : ils sont facilement interchangeables en un simple clic. Comptez 21 000 euros pour cette édition limitée à cent montres, qu’on s’arrachera certainement sur les plages privées de Saint-Tropez, de Mykonos ou d’Ibiza – à chacun son spot de référence…

BON À SAVOIR : En vrac, en bref et en toute liberté…

••• RÉSERVOIR : excellente initiative de la jeune marque française Reservoir, qui sera partenaire de l’écurie française IDEC sport lors des prochaines Vingt-quatre Heures du Mans (19-20 septembre). Une bonne occasion pour lancer une série limitée de 24 montres GT-Tour, qui seront toutes installées, à tour de rôle, dans la voiture de course LMP2 de l’écurie : toutes les montres de la série auront ainsi couru Le Mans ! ••• CODE 41 : dernière chance pour s’offrir une X41, dont la quatrième série est en cours d’épuisement rapide – il n’en reste qu’une cinquantaine, la prochaine série n’étant plus livrable avant 2022. Vous avez jusqu’au 30 juillet pour souscrire à cette X41 en AeroCarbon (matériau à base de c, que sa structure multicouches rend deux fois et demi plus résistant en flexion que l’acier et deux fois plus léger que le titane). La magie Code41, c’est de ne facturer que 5 000 euros pour une montre de haute horlogerie (le mouvement est très innovant) que les « grandes marques » afficheraient d’emblée à 20 000 euros ! ••• GARBAGE WATCH : c’est la plus belle montre jamais née dans une poubelle ! La Garbage Watch n’est composée que de déchets électroniques recyclés (nous en produisons 50 millions de tonnes par an). Elle est superbe, elle fait du bien à la planète [à sa modeste échelle !] et elle est déjà sur liste d’attente, sur laquelle il est conseillé de s’inscrire…

• LE QUOTIDIEN DES MONTRES

Toute l’actualité des marques, des montres et de ceux qui les font, c’est tous les jours dans Business Montres & Joaillerie, médiafacture d’informations horlogères depuis 2004...

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