Quelques grammes d'écologie dans un monde en fête...

Sapin écolo, menu de saison élaboré à partir de produits locaux, gestion consciencieuse des déchets, réduction de l’empreinte carbone du Père Noël : les possibilités ne manquent pas faire pour que la célébration de la naissance du Christ soit aussi une fête pour l’environnement.

Quelques conseils pour un Noël vert

Le bonheur familial est une chose et la préservation de la planète en est une autre. Tous deux ne sont cependant pas incompatibles, loin de là, pour peu que nous prenions nos responsabilités en amont. D’une manière générale, c’est-à-dire la veille et le jour de Noël comme n’importe quels autres jours, l’utilisation du plastique doit être réduite au strict minimum. Il en est de même en ce qui concerne la décoration, préférable naturelle et constituée par exemple de raphia, de pommes de pin, de noix et de bâtons de cannelle.

Pour ce qui est du menu, mieux vaut bien sûr opter pour des produits locaux et de saison afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues à l’acheminement des denrées. Les papiers cadeaux, eux, ne sont pas recyclés, aussi est-il écologiquement plus pertinent de les concevoir soi-même. Avec une ficelle, du papier kraft, d’anciennes boîtes et/ou des morceaux de tissus, de nombreuses possibilités s’offrent à vous… Quant aux présents proprement dits, c’est mieux s’ils sont dématérialisés (place de concert, entrée d’exposition etc.) dans la mesure où ils ne produisent alors aucun déchet ou s’ils sont conçus à partir de matériaux certifiés durables.

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Le Père Noël aussi doit montrer l’exemple

Malgré son allure débonnaire, le Père Noël n’est pas exactement une référence en matière d’éco-citoyenneté, ainsi que l’a montré le site Ethical ocean, qui s’est amusé à calculer son empreinte carbone. Celle-ci est considérable dans la mesure où il émettrait quelque 69,7 millions de tonnes de CO₂ dans la nuit du 24 au 25 décembre, soit autant que le Qatar (pourtant pas exemplaire lui non plus) en une année !

Par ailleurs, pour faire avancer son traîneau, le Père Noël sollicite les services de sept rennes de la toundra eurasienne qui, à l’instar des bovins, produisent du méthane (CH₄), gaz à l’effet de serre 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. S’y ajoutent près de 41 000 tonnes de CO₂ émises dans l’atmosphère par les cervidés. Le Père Noël aura déjà fait un grand pas en avant lorsqu’il utilisera des batteries au sodium comme celles installées dans les véhicules hybride.

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Un sapin hors du commun

Celui-là n’est pas concevable chez soi, à moins d’être un petit génie. Pour le commun des mortels, il est recommandé d’éviter les sapins artificiels en plastique, dont la production est énergivore, et de choisir un conifère issu d’une forêt gérée durablement. L’idéal serait de l’acheter en pot pour pouvoir ensuite le replanter.

La société britannique Pavegen, elle, a fait très fort en imaginant un sapin qui s’illumine grâce à l’énergie cinétique générée par les passants, forcément très nombreux en cette période de l’année. Haut de six mètres, décoré d’un millier d’ampoules, l’arbre est l’une des grandes attractions du Midsummer Place, une galerie commerçante située dans le nord de Londres (Grande-Bretagne). Sachant qu’un individu fait environ 200 millions de pas dans sa vie et qu’une gare très fréquentée peut voir défiler 52 000 personnes en l’espace d’une heure, la technologie mise au point par Pavegen pourrait être une piste très sérieuse pour réaliser des économies d’énergie conséquentes dans bien d’autres endroits.    

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