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Et si on faisait la chasse aux emballages pour réduire notre impact sur l'environnement ?
Et si on faisait la chasse aux emballages pour réduire notre impact sur l'environnement ?
©Reuters

Atlantico Green

Alors que les premiers magasins sans emballages voient le jour, les scientifiques innovent pour apporter des solutions plus éco-responsables. Tour d'horizon.

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Des magasins sans emballages
Jusqu’à présent, se passer d’emballages était quasi impossible. Déjà parce que cela supposait d’aller acheter ses produits alimentaires directement chez le producteur, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas à la portée de tous. Quant aux produits autres qu’alimentaires il était impossible de les trouver sans leur emballage. Les choses sont en train de changer, avec l’arrivée de nouveaux concepts de magasins sans emballages, où vous vous rendez avec vos propres sachets et récipients, même pour les produits d’entretien. Pas de déchets donc et de surcroît vous ne payez que ce dont vous avez besoin.
Ces magasins sont en plein développement. Le premier a ouvert ses portes à Berlin il y a quelques semaines. Quelques projets commencent également à voir le jour en France, comme la chaîne d’épicerie Day by Day, qui vient d’ouvrir son troisième magasin. Mais pour ceux qui seront prêts à franchir le pas, il reste encore quelques barrières psychologiques. La première est l’image que vous renverrez. Les gens vous trouveront bizarres. Puis il faudra davantage faire la cuisine, car finis les produits préparés. Mais si vous avez la motivation nécessaire, vous pourrez être fiers de vous. N’attendez plus pour vous passer des emballages superflus!

Ne jetez pas vos cartes de vœux et vos emballages cadeaux

Dans quelques semaines les fêtes de fin d'année battrons leur plein et irons de pair avec un amoncellement de cartes de vœux pour la plupart vite oubliées (même si la tendance est à la dématérialisation, donc à l’envoi de cartes virtuelles forcément moins émettrices de gaz à effet de serre). Le surplus d’emballages cadeaux est un autre « problème ». C’est du moins ce que nous sommes nombreux à penser, mais les jeter à la poubelle ou au recyclage n’est certainement pas la meilleure solution.

Ces derniers, au même titre que les anciennes cartes de vœux – et de vacances – qui auraient échappé à notre vigilance destructrice, peuvent en effet servir à la confection d’étiquettes pour Noël prochain.

Rapide, le processus participe de et à la protection de l’environnement. Il peut en outre associer notre progéniture, que d’aucuns chargeront volontiers de collecter les cartes de vœux et autres emballages cadeaux ayant survécu aux festivités et aux tris. Une perforatrice, une paire de ciseaux, un coupe-papier et de la ficelle sont quant à eux indispensables à son accomplissement.

Pour fabriquer les étiquettes, il faut également retirer les façades décoratives colorées et découper les pièces de l’emballage cadeau que vous souhaitez utiliser. Le coupe-papier, les ciseaux et la perforatrice précités, eux, offrent un large éventail de possibilités, notamment concernant les formes des étiquettes. La preuve en images…

Des papiers d’emballages à base d’algues

Les propriétés de certaines algues ont suscité la curiosité de chercheurs qui sont parvenus à en tirer parti.

Les propriétés antioxydantes et antibactériennes de certaines algues chiliennes sont actuellement mises à profit pour la création d’emballages permettant de mieux conserver les contenus. Alors que des chercheurs du Centre de biotechnologie de l’Université de Concepción (Chili) était à la recherche de nouveaux matériaux capables de réduire les pertes alimentaires pendant le transport, les facultés bioactives des algues ont révélé des vertus surprenantes.

« Jusqu’à présent, le papier d’algues a surtout été utilisé à des fins décoratives, mais nous pensons que la richesse de sa composition chimique permet d’élaborer un papier diminuant l’action des microbes et de l’oxydation. Nous considérons que le développement de ce nouveau produit pourra répondre aux problèmes rencontrés par le secteur de l’exportation », a détaillé le docteur Christian Agurto, cité par nos confrères du siteGreenetvert.com, sachant que les scientifiques évaluent à 5 % la quantité de produits qui a été perdue pendant la livraison à cause de la décomposition en 2010-2011.

Une trouvaille qui favorise le recyclage

L’utilisation de fibres de papiers recyclés dans la conception des emballages pourrait donner un nouveau souffle au recyclage. De même, la similitude entre la pulpe de papier et les fibres d’algues peut contribuer à limiter la déforestation.

D’après un rapport publié par la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) en 2010, le Chili serait l’un des premiers producteurs au monde d’algues avec l’Asie.  Précisons enfin qu’en sus de ce nouvel éco-matériau, le Centre travaille sur un biocarburant à partir de micro-algues. Ce qui fait la terreur des Bretons pourrait bien faire le bonheur des Chiliens. Entre autres.

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