Atlantico santé
Une prothèse de genou qui s'autosurveille ; en bref : bientôt du sang artificiel pour les transfusions ?
Et aussi : Imagerie in vivo : des nanoparticules pour une visualisation inégalée ; Implants cochléaires : la thérapie génique pourrait les améliorer ; En bref : la rougeole gagne du terrain en France.
Une prothèse de genou qui s'autosurveille
Cinq laboratoires de l'École polytechnique fédérale de Lausanne travaillent sur un projet de prothèse de genou équipée de capteurs intégrés susceptibles d’effectuer un diagnostic des paramètres biomécaniques. L’objectif est de pouvoir déceler d’éventuelles défaillances afin d’appliquer des traitements préventifs et ainsi éviter d’avoir à employer la chirurgie.
Le recours aux prothèses de genou et de hanche est de plus en plus répandu, d’une part grâce aux progrès technologiques réalisés dans ce domaine, et d’autre part en raison du vieillissement de la population dans de nombreux pays développés. Ainsi, selon des chiffres repris par l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), près de quatre millions de personnes dans le monde subissent chaque année une opération destinée à remplacer une articulation défectueuse. En Europe et aux États-Unis, un million de prothèses de genou et de hanche sont implantées chaque année.
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En bref : bientôt du sang artificiel pour les transfusions ?
La quête d'un sang artificiel se poursuit. Des scientifiques britanniques viennent de réussir à obtenir des globules rouges à partir de cellules souches et créer un sang de groupe O qu’ils espèrent tester prochainement.
Le don du sang sauve des vies. Malheureusement, il n’est pas suffisant et les institutions médicales sont en permanence à la recherche de nouveaux donneurs. Et si la production de sang industriel était la solution ? Au Royaume-Uni, la fondationWellcome Trust a mis au point du sang artificiel. Ce procédé, qui résoudrait bien des problèmes de pénurie, devrait bientôt être testé sur trois patients britanniques.
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Imagerie in vivo : des nanoparticules pour une visualisation inégalée
Des chercheurs du CNRS ont mis au point des nanoparticules capables de stocker l’énergie lumineuse et d’émettre un signal pendant plusieurs heures. En les utilisant in vivo chez l’animal, ils ont pu visualiser les tissus comme jamais auparavant.
L’imagerie optiquein vivo est une technique en pleine expansion qui peut être utilisée dans des études précliniques et cliniques pour imager des zones d’intérêt, évaluer l’efficacité de traitements ou aider une intervention chirurgicale. En utilisant des sondes optiques appropriées, il sera probablement un jour possible d’imager ces zones en temps réel, avec une bonne sensibilité et à un très faible coût.
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Implants cochléaires : la thérapie génique pourrait les améliorer
En favorisant la croissance du nerf auditif, la thérapie génique permettrait à des personnes malentendantes et porteuses d’implants cochléaires de mieux distinguer une voix particulière au milieu d’une foule ou d’apprécier à sa juste valeur la musique, même dans un environnement bruyant. Du moins, les cochons d’Inde en auraient désormais les moyens.
L’audition est un processus complexe, faisant intervenir de nombreux acteurs. D’abord, le son émis par une source parvient jusqu’à nos oreilles, avant d’être canalisé et de faire vibrer le tympan. Ces tremblements sont transmis à trois osselets, qui répercutent l’information jusqu’à la cochlée, dans l’oreille interne. C’est ensuite à l’organe de Corti, composé de cellules ciliées externes, amplifiant le son et faisant vibrer des cellules ciliées internes : celles-ci ouvrent alors leurs canaux ioniques et libèrent les neurotransmetteurs aux fibres nerveuses. L’information remonte ensuite jusqu’aux centres nerveux auditifs, où le bruit est analysé. Les vibrations de l’air sont devenues des décharges électriques.
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En bref : la rougeole gagne du terrain en France
Pour la rougeole, la France fait office de mauvaise élève avec un nombre de cas dépassant tous les pays européens. Pour quelle raison, et quel est l’impact de la vaccination ? Explications.
La rougeole est une infection virale souvent bénigne qui se traduit par une forte fièvre, de la toux, des yeux larmoyants et une éruption cutanée caractéristique qui persiste cinq à six jours. Dans certains cas, en particulier chez les jeunes enfants, elle peut être très sévère et peut même conduire à la mort. Heureusement, il existe un vaccin efficace pour lutter contre le virus. Ainsi, entre 2001 et 2011, le nombre de cas de rougeole a baissé de 71 % dans le monde. Mais à la fin des années 2000, la France a connu une flambée d’ampleur exceptionnelle, à tel point qu’en 2011, année du pic épidémique, un cas européen sur deux était français. Une présentation montre l’explosion des cas de rougeole en France.
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