Centrafrique : l'ONU craint une crise alimentaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Les soldats français sécurisent la région, en attente de l'aide humanitaire
Les soldats français sécurisent la région, en attente de l'aide humanitaire
©Reuters

Alimentation

L'aide alimentaire débloquée par les Etats lors de la conférence de Bruxelles, arrive au compte-goutte. La situation est jugée particulièrement préoccupante sur place.

L'ONU pointe du doigt les donateurs. Ces derniers avaient voté, en janvier dernier lors d'une conférence à Bruxelles, le déblocage d'une enveloppe de 500 millions de dollars pour une "aide immédiate" envers la population centrafricaine en proie à la faim. L'ONU rappelle ce lundi, que seul un cinquième de ces promesses de dons ont été matérialisées et la population centrafricaine est au bord de la famine. 

Après un an de guerre civile sanglante mettant à terre l'économie et les ressources du pays, la République Centrafricaine voit le spectre de la crise alimentaire pointer le bout de son nez selon un dirigeant de l'ONU (Organisation des Nations Unies). En cause, "les fonds prévus pour soutenir la crise ne sont pas là", explique Abdou Dieng, en charge de la coordination des aides humanitaires auprès de l’ONU. Ce dernier ne compte pas laisser la situation pourrir et prévient "Si nous ne faisons pas attention, nous allons bientôt voir des gens mourir de faim", sur aljazeera .com, après avoir visité le marché de Bouar, ville stratégique située entre le Cameroun et Bangui où les violences ont été très fortes ces derniers jours. 

"C'est maintenant que nous devons agir. Des graines doivent être plantées dès maintenant, avant que la saison des pluies commence. Qui plus est, les pluies vont couper certaines régions", a-t-il insisté. L'ancienne colonie française a été plongée dans le chaos après que les rebelles du groupe Séléka, à majorité musulmane ont pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en mars 2013, donnant naissance à des groupes d’auto-défense chrétiens". 

"L'agitation s’est aggravée au gré des problèmes économiques", a ajouté le coordinateur de l'ONU, notant que "beaucoup de musulmans qui ont fui ont été des conducteurs de camions quand d'autres étaient commerçants" laissant derrière eux toute une région entière orpheline de ses marchés. 

Lu sur aljazeera.com

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