Ukraine : en Crimée, aéroports bloqués et pro-russes déployés <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Ukraine : en Crimée, aéroports bloqués et pro-russes déployés
©

Escalade

Ce vendredi, un correspondant de l'AFP avait constaté, dans l'aéroport de Simféropol, la présence d'hommes armés de kalachnikovs, portant un uniforme sans aucun signe distinctif.

En Crimée, ce samedi matin aucun avion civil n'a atterrit ni décollé dans les deux aéroports de la péninsule. Ce vendredi, un correspondant de l'AFP avait constaté dans l'aéroport de Simféropol la présence d'hommes armés de kalachnikovs, portant un uniforme sans aucun signe distinctif. Interrogés sur leur origine, ceux-ci se refusaient à tout commentaire. Des cargos russes ont déposé ce vendredi plus de 2 000 soldats aux abords de la capitale de région, Simferopol, selon les autorités ukrainiennes. Des véhicules blindés qui n'étaient pas ukrainiens circulaient sur les routes intérieures. Des soldats sortaient de bois de résineux en hâte, pour grimper dans des véhicules transports de troupe bâchés sans plaques d'immatriculation.

Des Russes de Crimée, rassemblés en brigades populaires depuis dimanche dernier, circulaient en maîtres dans le centre-ville de Sébastopol, le port où stationne la flotte russe de mer Noire, selon un accord renouvelé par les deux pays en 2010 pour 32 ans. Vitali Tchourkine, ambassadeur russe auprès des Nations unies, a livré dans la nuit de ce vendredi à ce samedi les chiffres du contingent russe en Crimée, conforme selon lui à l'accord : 25 000 hommes. Le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov, ne croit guère à la version de simples exercices militaires russes, annoncés à l'avance. Ce vendredi soir, il a interpellé Vladimir Poutine pour dénoncer une "agression" et lui demander de retirer ses troupes. Mais le président russe, qui dicte seul les orientations décisives, garde le silence.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !