NSA : après Prism voici XKeyscore, l'autre programme d'espionnage d'Internet<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
High-tech
XKeyscore permet aux renseignements américains d'espionner "presque tout ce qu'un utilisateur moyen fait sur Internet", rapporte le Guardian.
XKeyscore permet aux renseignements américains d'espionner "presque tout ce qu'un utilisateur moyen fait sur Internet", rapporte le Guardian.
©Reuters

Arme de surveillance massive

Selon de nouveaux documents publiés par le Guardian mercredi, un programme secret de surveillance du Web, XKeyscore, permet aux services de renseignement américains d'espionner "presque tout" ce qu'un internaute moyen fait.

Accéder à l'historique des recherches, aux contenus des mails, aux conversations privées sur Facebook... Tout cela est possible pour la National security agency (NSA) grâce à XKeyscore. Un programme secret de surveillance d'Internet qui permet aux renseignements américains d'espionner "presque tout ce qu'un utilisateur moyen fait" sur la Toile, rapporte le Guardian (en anglais), mercredi.

Confrontée à une pression croissante du Congrès depuis les révélations d'Edward Snowden, la Direction américaine du renseignement (ODNI) a déclassifié des documents secrets dans "l'intérêt d'une transparence accrue", explique le Nouvel Observateur. Par exemple, l'un des documents est l'autorisation de la Cour de surveillance du renseignement étranger délivrée en avril 2013, et obligeant l'opérateur téléphonique Verizon à livrer chaque jour pendant trois mois l'ensemble des métadonnées (numéros appelés, durée des appels) à la NSA.

Mais la nouvelle révélation du Guardian risque d'apporter de l'eau au moulin des Américains qui critiquent l'omnipotence des services de renseignement. Citant des documents fournis par Snowden, le journal explique comment XKeyscore permet de surveiller en temps réel les internautes. Le programme repose sur l'utilisation de quelque 500 serveurs disséminés dans le monde, y compris en Russie, en Chine ou au Venezuela.

Contrairement aux autres systèmes de surveillance dont l'existence a déjà été révélée, il offre la possibilité de travailler sans connaître un identifiant "fort" d'une cible - son adresse mail par exemple. XKeyscore permet par exemple de remonter jusqu'à une personne à partir d'une simple recherche effectuée sur Internet. Selon les documents, le logiciel a permis aux agents américains de capturer "plus de 300 terroristes", affirme le Guardian.

Lu sur le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !