


Le Washington Post a encore frappé. Le quotidien américain a publié de nouveaux documents concernant le programme Prism, qui a permis et permet toujours l’espionnage par la NSA, l’agence américaine et ex-employeur d’Edward Snwoden, par qui le scandale est arrivé.
Après les révélations concernant l’espionnage des conversations téléphoniques, l’accès aux e-mails, photos et vidéos, les nouveaux documents publiés par le journal tendent à montrer que la NSA disposerait de ses propres serveurs : en somme, avec la "complaisance" des géants américains de l’internet, comme Google, Yahoo, Microsoft, YouTube, Skype, Facebook ou encore Apple, la NSA espionnerait ainsi directement ses cibles, via les notifications en temps réel. Ainsi, lorsqu’une des 117 675 cibles (recensées au 5 avril dernier) se connecterait pour consulter ses messages, la NSA en serait immédiatement informée ; un classement serait établi ensuite en fonction de telle ou telle connexion à tel ou tel serveur. Officiellement, les cibles seraient sous surveillance pour des enquêtes anti-terroristes.
Par ailleurs, Edward Snowden a bien demandé l’asile à la Russie (Il aurait effectué une quinzaine de demandes à différents pays). Vladimir Poutine, le président russe, a indiqué que son pays ne livrait jamais personne, précisant cependant que "s'il veut rester ici, la condition, c'est qu'il cesse ses activités visant à faire du tort à nos partenaires américains, peu importe que cela puisse paraître étrange venant de ma part".