Parmi les infections enregistrées ces derniers jours figure celle d'un homme de Shanghai, mort des suites du virus H7N9, dont les deux fils ont été hospitalisés, l'un d'entre eux décédant également. Mais les analyses concernant ces deux fils se sont révélées négatives au H7N9. "Ce foyer familial soulève la possibilité d'une transmission d'homme à homme, mais deux des cas au sein de ce foyer n'ont pas été confirmés par les analyses de laboratoire et il n'existe pas d'autre preuve d'une transmission continue interhumaine", a déclaré Michael O'Leary. "Les cas humains dont nous avons eu connaissance sont très graves. Une bonne part d'entre eux sont décédés", a-t-il toutefois relevé.
Abattage de milliers de volailles
Shanghai, capitale économique de la Chine où se sont produits cinq des sept décès, a pris des mesures pour tenter de circonscrire la souche infectieuse. Après avoir fermé des marchés aux volailles et ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles, la métropole a interdit les courses de pigeons voyageurs et la vente d'oiseaux d'agrément. Les volières du zoo ont aussi été fermées, a rapporté la presse. Mais cela n'a pas suffi pour rétablir la confiance.
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