Grippe aviaire : la Chine en alerte, l'OMS se veut rassurante<!-- --> | Atlantico.fr
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La nouvelle forme de grippe aviaire en Chine ne se transmet pas d'homme à homme selon l'OMS
La nouvelle forme de grippe aviaire en Chine ne se transmet pas d'homme à homme selon l'OMS
©REUTERS/China Daily

Virus mortel

L'épidémie de grippe aviaire en Chine inquiète. Mais, ce lundi, l'OMS estime qu'il n'y a aucun signe d'une transmission interhumaine.

L'inquiétude est de plus en plus vive. Un vent de panique secoue la Chine. La cause de cet affolement : l'apparition d'une nouvelle vague de grippe aviaire en Chine. Malgré la hausse du nombre de cas confirmés qui se montent désormais à 24 dont sept décès, pour l'heure il n'y a "pas de preuve" d'une transmission interhumaine, a affirmé Michael O'Leary, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine. Même si la dernière victime, un homme de 64 ans, est décédée dimanche à Shanghai, l'Organisation cherche donc à apaiser au maximum.

Il n'existe donc aucun signe d'une transmission d'homme à homme de la souche H7N9 de la grippe aviaire en Chine, a assuré l'OMS, même si deux fils d'un habitant de Shanghai décédé du virus ont également présenté de graves symptômes d'affection respiratoire. Pour l'instant il n'y a pas de raison de paniquer, ont dit en substance les experts de l'OMS, dans une conférence de presse. Car la panique est vive et elle s'est notamment traduite par une chute à la bourse de Shanghai du cours de compagnies aériennes et de sociétés du secteur touristique.

"Les cas humains sont très graves"

La souche grippale H7N9, qui n'a pour l'instant officiellement contaminé que des personnes dans l'est de la Chine, ne s'était jusqu'à récemment pas transmise à l'homme et la raison de cette contagion reste une énigme, de l'aveu même de l'OMS. Tout comme pour la grippe aviaire la plus commune, celle du virus H5N1, qui a fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, les scientifiques craignent qu'une mutation virale du H7N9 ne permette des contaminations interhumaines, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

Parmi les infections enregistrées ces derniers jours figure celle d'un homme de Shanghai, mort des suites du virus H7N9, dont les deux fils ont été hospitalisés, l'un d'entre eux décédant également. Mais les analyses concernant ces deux fils se sont révélées négatives au H7N9. "Ce foyer familial soulève la possibilité d'une transmission d'homme à homme, mais deux des cas au sein de ce foyer n'ont pas été confirmés par les analyses de laboratoire et il n'existe pas d'autre preuve d'une transmission continue interhumaine", a déclaré Michael O'Leary. "Les cas humains dont nous avons eu connaissance sont très graves. Une bonne part d'entre eux sont décédés", a-t-il toutefois relevé.

Abattage de milliers de volailles

Shanghai, capitale économique de la Chine où se sont produits cinq des sept décès, a pris des mesures pour tenter de circonscrire la souche infectieuse. Après avoir fermé des marchés aux volailles et ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles, la métropole a interdit les courses de pigeons voyageurs et la vente d'oiseaux d'agrément. Les volières du zoo ont aussi été fermées, a rapporté la presse. Mais cela n'a pas suffi pour rétablir la confiance.

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