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Centrafrique : les rebelles ont pris le palais présidentiel à Bangui
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Débandade

Entrés samedi à Bangui, les rebelles centrafricains ont annoncé avoir pris le palais présidentiel. Le président François Bozizé se serait enfui au Congo.

La situation a basculé en moins de quelques heures en Centrafrique. Les rebelles de la coalition centrafricaine du Séléka ont annoncé avoir pris, ce dimanche, le palais présidentiel de Bangui, la capitale du pays. Ces derniers n'y ont pas trouvé le Bozizé, qui a vraisemblablement pris la fuite. "Nous avons pris le palais présidentiel. Bozizé n'y était pas. Maintenant, nous allons nous rendre à la radio [nationale] pour que le président du Séléka [Michel Djotodia] prenne la parole", a déclaré un de leurs chefs militaires, le colonel Djouma Narkoyo. "Nous savions que Bozizé n'était pas là", a-t-il précisé. Le président centrafricain s'est enfui au Congo alors que les rebelles s'emparaient de Bangui, a affirmé un de ses conseillers.

Dimanche matin, le colonel Narkoyo avait averti que "la journée d'aujourd'hui sera décisive. Nos hommes sont dans Bangui, on prend nos emplacements". L'assaut de la rébellion a commencé vers 7h30. Les échanges ont été très intenses vers 8 heures, puis sont devenus plus sporadiques.

Dès samedi, la coalition rebelle avait annoncé son entrée dans Bangui, rappelle Le Parisien, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir qu'il avait conquis par la force en 2003. La rébellion avait lancé une offensive début décembre dans le nord du pays et avait enchaîné les victoires face aux forces gouvernementales avant de stopper sa progression sous la pression internationale. Des accords de paix signés à Libreville le 11 janvier avaient débouché sur la formation d'un gouvernement d'union nationale composé du camp Bozizé, de l'opposition et de la rébellion, explique Le Monde. Arguant du non respect des accords par le clan Bozizé, les rebelles ont à nouveau déclenché les hostilités vendredi.

La a demandé "samedi une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies", a annoncé un porte-parole diplomatique à la présidence française. demande aussi à ses ressortissants de "rester chez eux". Environ 1 250 Français vivent en Centrafrique.

Lu sur Le Parisien.fr

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