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Bouche-à-bouche : en cas d'arrêt cardiaque, il est plus dangereux...
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Santé

Une étude américaine récente prouve que le massage cardiaque sans ventilation fait passer la probabilité d'être sauvé de 18% à 34%.

En France, 30 000 à 50 000 morts subites surviennent chaque année. Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque, rapporte Le Figaro. Une étude américaine vient de montrer que les chances de survie des patients sont passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes et ce, même si la respiration s'arrête.

Publiée dans la revue de l'American College of Cardiology, elle confirme les avantages de la méthode sans bouche-à-bouche, préconisée l'année précédente par le Pr Gordon Ewy, cardiologue à l'université d'Arizona. Encore appelée "réanimation cardio-cérébrale", cette pratique, dont le seul but consiste à faire circuler le sang jusqu'au cœur et au cerveau, repose sur des fondements physiologiques robustes. Car, lorsque le cœur s'arrête de battre subitement, le sang contient généralement assez d'oxygène pour alimenter encore les organes pendant 10 à 15 minutes. À condition toutefois de faire circuler le sang grâce au massage cardiaque.

Depuis 2003, l'État d'Arizona recommande de ne plus faire de bouche-à-bouche et de se contenter du massage cardiaque pour faire circuler le sang. Sauf en cas de noyade, d'électrocution ou lorsqu'il s'agit d'un enfant. Dans ces trois situations, la ventilation au rythme de 30 compressions thoraciques ­alternées avec 2 insufflations d'air par la bouche est recommandée.

Lu sur Le Figaro.fr

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