Comment les tracts d'"Action Directe" ont-ils été postés ?

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Seize commissariats et postes de police des Hauts-de-Seine, ont reçu fin février des tracts se réclamant du groupuscule armé d'extrême gauche Action Directe (responsable entre autres de l'assassinat du patron de Renault, Georges Besse en 1986, et de celui du général René Audran en 1985).

L'enquête sur ce message, qui indiquait entre autres "A bas la dictature capitaliste. Flics, vos jours sont comptés. Nous commencerons l'extermination par le 92"  (numéro du département des Hauts-de-Seine) avance. Le style du communiqué ne correspond pas à celui d'Action Directe à l'époque, pas plus que "le logo «A.D.» (pour Action directe) et son étoile à cinq branches, visiblement copié sur un site Internet. Le sigle qui figure dans les archives de la police criminelle est sensiblement différent. Difficile, dans ces conditions, d'établir une filiation avec le groupuscule terroriste des origines." signale Le Figaro. 

"Par ailleurs, les courriers n'étaient ni timbrés ni oblitérés et n'ont donc pas été postés. (...) Il apparaît ainsi que les courriers incriminés ne portent même pas la trace des machines de tri de La Poste. C'est donc probablement dans le centre de distribution des Hauts-de-Seine commun à tous les bureaux de poste concernés qu'il faut chercher. Les lettres auraient été glissées dans le lot général par une main anonyme. Un membre du personnel ? Un intrus ?"