Jeux paralympiques : ça démarre mercredi, qui sont nos meilleures chances de médailles ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Laurent François défendra son titre en escrime lors de ces JO de Londres.
Laurent François défendra son titre en escrime lors de ces JO de Londres.
©Reuters

Breloques en vue

A Pékin, aux Jeux paralympiques, la France avait obtenu 52 médailles dont 12 en or. Une récolte qui lui avait permis de se classer à la 12e place au classement des médailles. Cette année l'objectif est clair: entrer dans le top 10.

Mardi, Londres accueille les plus grands Jeux paralympiques de l’histoire et il semble bien que la France soit décidée à frapper un grand coup en entrant notamment dans le top 10, comme l ’affirmait il y a peu la ministre des Sports, Valérie Fourneyron. "La France était douzième à Pékin. L'objectif, c'est de rentrer dans le top 10. On ne va pas aux Jeux juste pour participer", lançait-elle haut et fort au mois de juillet en référence à Pierre de Coubertin.

Pour réaliser cet objectif et dépasser les douze médailles d'or de Pékin qui l’avait placée à la douzième place il y a quatre ans, la délégation française pourra déjà s'appuyer sur ces athlètes qui avaient glané le métal le plus précieux en Chine. Tour d'horizon des meilleures chances françaises.

Arnaud Assoumani (saut en longueur) : Champion olympique du saut en longueur en 2008, cet athlète, né sans avant-bras gauche, a tenté de se qualifier pour les Jeux Olympiques. En raison d'une blessure au tendon, il n'a pu atteindre cette échéance mais sera remis à temps pour le début des Jeux Paralympiques. À Londres, il portera une prothèse d'un nouveau genre, totalement customisée.

Assia El Hannouni (course) : Elle est l'une des deux potentielles chances de remporter l'or pour l'athlétisme français et participera à ses troisièmes Jeux Paralympiques. A Pékin, elle s'était imposée sur le 200 et 400 mètres et avait terminé deuxième sur 800 et 1 500 mètres. Cette année, pour ce qui sera certainement sa dernière olympiade, elle revient sur 100 mètres (qu’elle a remporté à Athènes en 2004) et tentera de conserver ses titres du 200 et 400 mètres. À son palmarès, elle compte déjà six médailles d'or et deux d'argent.

Laurent François (escrime) : A 44 ans, il est le patron de l’équipe de France d’escrime. Déjà médaillé d'or en sabre individuel et en fleuret par équipe à Pékin. Il devrait s'aligner sur ces deux disciplines, tant en individuel que par équipe et sera encore l'un des favoris. En atteste, sa médaille d'or aux championnats du monde 2011 en sabre par équipe et l'argent en fleuret individuel.

Laurent Thirionet (cyclisme) : Titré il y a quatre ans sur l'épreuve du contre-la-montre, il participe à ses quatrième Jeux Paralympiques. En 2004 à Athènes, il était monté sur la plus haute marche du podium dans l'épreuve de la poursuite masculine. Il totalise six médailles lors des Jeux.

David Smétanine (natation) : À égalité avec Assia El Hannouni, il est revenu des derniers Jeux Paralympiques avec le plus gros palmarès de la délégation française. Il défendra cette année ses titres acquis sur  50 et 100 mètres nage libre. Il s'alignera sur 200 mètres nage libre et 50 mètres dos, dont il est le vice-champion olympique.

Ils vont compter aussi: Les pongistes Vincent Boury, Thu Kamkasomphou, Florian Merrien, Jean-Philippe Robin et Yann Guilhem qui avaient déjà ramené quatre médailles d'or de Pékin. Sandrine Aurières-Martinet, vice-championne paralympique à Athènes et Pékin est en pôle pour l'or des moins de 52 kg en judo. Stéphane Houdet et Michael Jeremiasz seront les meilleures chances du tennis français en double. En athlétisme, il faudra compter sur la jeune Amélie Le Fur, déjà vice-championne olympique du 100 mètres et de la longueur. A 23 ans, elle participe à ses seconds Jeux Paralympiques.

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