L'avion turc abattu n'était pas dans l'espace syrien : l'Otan confirme une réunion mardi<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L'avion turc abattu n'était pas dans l'espace syrien : l'Otan confirme une réunion mardi
©

Crise diplomatique en vue ?

Le chef de la diplomatie turque a déclaré que l'avion abattu vendredi par l'armée syrienne effectuait, sans arme, une mission d'entraînement et de test d'un système radar.

L'avion de combat turc abattu vendredi par la Syrie se trouvait dans l'espace aérien international et non dans l'espace syrien, a déclaré aujourd'hui le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, précisant que l'avion effectuait sans armes une mission d'entraînement et de test d'un système radar. 

"L'appareil n'a montré aucun signe d'hostilité envers la Syrie et a été abattu 15 minutes environ après avoir violé momentanément l'espace syrien", a-t-il ajouté. Selon lui, aucun avertissement n'est venu de la Syrie. "Les Syriens savaient bien qu'il s'agissait d'un avion militaire turc et la nature de sa mission", a-t-il assuré. 

Vendredi soir, la Syrie avait confirmé avoir abattu l'avion de chasse, affirmant qu'il avait pénétré d'environ un kilomètre dans son espace aérien, au-dessus de ses eaux territoriales. Selon Damas, les forces syriennes n'ont découvert qu'après avoir tiré sur l'appareil qu'il s'agissait d'un avion de l'armée turque.

L'Otan a confirmé ce dimanche la tenue d'une réunion mardi prochain sur l'avion turc abattu par la Syrie. Une demande en ce sens avait été faite plus tôt dans la journée par Ankara. 

L'article 4 du traité fondateur de l'alliance permet des consultations "chaque fois que (...) l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée". 

Lu sur Le Figaro.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !