Coronavirus : une crise qui révèle ce qu'il y a dans nos coeurs estime le pape dans une longue tribune publiée par le New York Times où il évoque en détail la grave maladie qui l'a touché dans sa jeunesse<!-- --> | Atlantico.fr
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Le pape François
Le pape François
©ANDREAS SOLARO / AFP

Vatican

Pour mieux sortir de cette pandémie que nous n'y sommes entrés, nous devons nous laisser toucher par la douleur des autres écrit François

Dans une tribune intitulée "une crise révèle ce qui est dans nos coeurs" publiée dans le New York Times, le pape évoque la souffrance dans le monde, et la sienne losrqu'il tombé gravement malade des poumons dans sa jeunesse. Et enfin ils souligne que la pandémie est une crise parmi d'autres, même si elle touche une grande partie de l'humanité. Il y a plein d'autres crises qui nous touchent moins, elles se déroulent loin de nous, et nous n'en subissions pas les conséquences.

"Parfois, lorsque vous pensez globalement, vous pouvez être paralysé: il y a tellement de lzones de conflits qui n'en finissent pas; il y a tellement de souffrance et de besoin. Je trouve qu'il est utile de se concentrer sur des situations concrètes: on voit des visages en quête de vie et d'amour dans la réalité de chaque personne, de chaque peuple. Vous voyez l'espoir écrit dans l'histoire de chaque nation, glorieuse parce que c'est une histoire de lutte quotidienne, de vies brisées par le sacrifice de soi. Alors plutôt que de vous laisser submerger, cela vous invite à réfléchir et à répondre avec espoir."

"Quand je suis tombé vraiment malade à 21 ans, j'ai eu ma première expérience de limite, de douleur et de solitude. Cela a changé ma façon de voir la vie. Pendant des mois, je ne savais pas qui j'étais ni si j'allais vivre ou mourir. Les médecins ne savaient pas non plus si j'y arriverais. Je me souviens avoir serré ma mère dans mes bras et lui avoir dit: «Dis-moi simplement si je vais mourir.» J'étais en deuxième année de formation au sacerdoce au séminaire diocésain de Buenos Aires." raconte le pape.

François fait un parallèle entre sa maladie et celle des personnes atteintes par le coronavirus qui sont sous respirateur : "Je me souviens de la date: le 13 août 1957. J'ai été emmené à l'hôpital par un préfet qui s'est rendu compte que la mienne n'était pas le genre de grippe que vous traitez avec de l'aspirine. Aussitôt, ils ont retiré un litre et demi d'eau de mes poumons, et je suis resté là à me battre pour ma vie. En novembre suivant, ils ont opéré pour extraire le lobe supérieur droit de l'un des poumons. J'ai une certaine idée de ce que ressentent les personnes atteintes de Covid-19 lorsqu'elles ont du mal à respirer avec un ventilateur."

Pour lui, la crise du coronavirus est une crise parmi d'autres même si elle peut sembler spéciale vu qu'elle touche la plus grande partie de l'humanité : "La crise du coronavirus peut sembler particulière car elle affecte la majeure partie de l'humanité. Mais ce n'est spécial que par sa visibilité. Il y a mille autres crises qui sont tout aussi graves, mais qui sont juste assez loin de certains d'entre nous pour que nous puissions agir comme si elles n'existaient pas."

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