L'Académie de médecine opposée à la prolongation du délai permettant l'interruption volontaire de grossesse qu'elle trouve dangereux pour les femmes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
L'IVG en débat au Parlement
L'IVG en débat au Parlement
©DR - stock.adobe.com

Santé

L’allongement du délai à 16 semaines d’aménorrhée risque d'augmenter de manière significative des complications à court ou à long terme

L'Académie de médecine prend position contre l'allongement du délai permettant l'interruption volontaire de grossesse, estimant qu'il est dangereux pour les femmes. Le communiqué de l'Académie rappele  que "la loi Veil a permis de légaliser l’interruption volontaire de grossesse afin de répondre à la détresse de certaines femmes tout en réduisant considérablement les effets désastreux des avortements clandestins".

L'Académie  ajoute que "le délai de 12 semaines d’aménorrhée a été porté en 2001 à 14 semaines pour limiter le nombre de femmes contraintes de se rendre à l’étranger pour obtenir leur interruption de grossesse". Elle estime qu'en portant ce délai à 16 semaines d’aménorrhée, on augmente le recours à des manœuvres chirurgicales qui peuvent être dangereuses pour les femmes et à une dilatation du col plus importante susceptible de provoquer des complications à long terme comme un accouchement prématuré."

Bref : "En portant ce délai à 16 semaines d’aménorrhée, on augmente le recours à des manœuvres chirurgicales qui peuvent être dangereuses pour les femmes et à une dilatation du col plus importante susceptible de provoquer des complications à long terme comme un accouchement prématuré".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !