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Renault a l’intention de supprimer 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Inquiétudes pour l'emploi

Le constructeur automobile français Renault a annoncé vendredi matin vouloir supprimer environ 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France. Cette décision est au cœur d’un plan d'économies de 2 milliards d'euros sur trois ans.

Face à l’impact économique de la crise du coronavirus et du confinement, Renault a annoncé vendredi matin vouloir supprimer environ 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France. Le projet avait été présenté jeudi soir aux organisations syndicales, lors d'un comité central social et économique (CCSE) du groupe.

Ce plan va réduire les effectifs "sans licenciement sec", via des départs volontaires, des départs à la retraite non remplacés et des mesures de mobilité interne ou de reconversion, selon des précisions auprès de l'AFP.
Les capacités de production du groupe au niveau mondial devraient également être réduites, passant de 4 millions de véhicules actuellement à quelque 3,3 millions.

Renault va suspendre des projets d'extension d'usines au Maroc et en Roumanie. L’entreprise envisage aussi de réduire ses capacités de production en Russie, de réduire les activités mécaniques en Corée du sud et la fabrication de boîtes de vitesse en Turquie.

Concernant la France l'arrêt de la production automobile à Flins dans les Yvelines, après la fin de la Zoe d'ici quelques années, est envisagé. L'usine, qui compte actuellement de 2.600 salariés, sera reconvertie et récupèrera l'activité du site de Choisy-le-Roi dans le Val-de-Marne, qui emploie 260 personnes.

L'avenir de Fonderie de Bretagne, avec près de 400 salariés à Caudan reste en revanche en suspens, tout comme l'usine de Dieppe en Seine-Maritime. 

La fusion des sites de Douai et Maubeuge, dans le Nord, est envisagée pour créer un centre d'excellence des véhicules électriques et utilitaires légers.

L'usine Renault de Maubeuge est à l'arrêt depuis vendredi matin, a indiqué à l'AFP l'intersyndicale, qui a appelé à la grève après que la direction du constructeur automobile en difficulté a annoncé la suppression d'environ 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France.

Le Monde

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