Après la mort du général Ghassem Soleimani, l'Iran a décidé de riposter en tirant des missiles contre deux bases abritant des soldats américains en Irak.
Suite à la mort du général Ghassem Soleimani lors d'une frappe américaine, l'Iran a décidé de riposter. Des missiles ont visé deux bases abritant des soldats américains en Irak.
La France a condamné mercredi les frappes iraniennes contre les bases militaires en question et a exhorté à la "désescalade". Jean-Yves Le Drian a publié un communiqué :
"La France condamne les attaques conduites cette nuit par l'Iran en Irak contre des emprises de la Coalition contre Daech (...) La priorité va plus que jamais à la désescalade. Le cycle de violences doit s'interrompre".
La France ne compte pas retirer ses 160 soldats déployés en Irak après les frappes iraniennes. Aucun militaire français n'a été touché par les frappes iraniennes effectuées la nuit dernière.
Au total, 22 missiles auraient été tirés sur des bases irakiennes utilisées par l'armée américaine.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prévenu mercredi l'Iran qu'Israël répondrait de manière "retentissante" en cas d'attaque contre l'Etat hébreu.
Selon le président iranien Hassan Rohani, les États-Unis ont peut-être "coupé le bras" du général Ghassem Soleimani mais l'Iran ripostera en leur coupant "la jambe" au Moyen-Orient.
Le guide suprême de la République Islamique d'Iran, l'ayatollah Khamenei, s'est également exprimé sur cette situation et sur la riposte visant les bases et les militaires américains :
"Nous les avons giflés au visage. (…) L'ennemi est l'Amérique, Israël et le système arrogant".
L'ayatollah Khamenei estime que la présence des américains est "source de corruption". Il a aussi réaffirmé son attachement au programme nucléaire iranien, dont l'abandon "ouvrirait la voie à la domination américaine".
La réaction des Etats-Unis et les déclarations de Donald Trump dans les heures et dans les jours qui viennent pourraient envenimer la situation et font craindre un risque de conflit armé entre l'Iran et les Etats-Unis.
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