Pass culture d'Emmanuel Macron : entre échec et folles rémunérations de ses dirigeants<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Pass culture d'Emmanuel Macron : entre échec et folles rémunérations de ses dirigeants
©Capture d'écran // Numerama

Gros échec

Le pass culture, point central des promesses de campagne d'Emmanuel Macron, ne semble guère motiver les jeunes à multiplier les sorties culturelles. Mais là n'est pas son seul problème: d'après Mediapart, ses dirigeants, seraient très chers payés...

Le pass culture, ce pass d'un montant de 500 euros et qui devait permettre aux jeunes de 18 ans de faire des sorties culturelles, est un échec. Testé actuellement dans 14 départements français, il connait des résultats très médiocres. D'après Médiapart, seuls 25 000 jeunes y auraient souscrit. Et ce n'est pas tout, sur 500 euros ils n'en auraient dépensé que 100 en moyenne. Ainsi à la fin de l'été 2019, seulement 1 million d'euros auraient été depensé dans le secteur de la culture grâce à ce pass... Une réussite somme toute très moyenne pour un pass dont le budget est, quand même, de 34 millions d'euros...

Mais là n'est pas non plus le seul problème posé par ce pass. Toujours selon Médiapart, les rémunérations de ses deux principaux dirigeants seraient également très questionnables d'autant plus lorsque l'on connaît l'échec avéré du pass. En effet, Damien Cuier, le président de la Société par action simplifiée (SAS) pass Culture -elle appartient à 70% à l'Etat et à 30% à la Caisse des dépôts et consignations-  toucherait 170 000 euros par an ; et Eric Garandeau -son conseiller qui ne travaille à la SAS qu'à tiers-temps- aurait un salaire mensuel de 6 000 euros -en plus des 651 600 que l'Etat a versé à sa société entre septembre 2018 et mai 2019.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !