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Syrie : le dernier bastion de l'Etat islamique est tombé
©DELIL SOULEIMAN / AFP

Victoire

Cette victoire signe la fin du territoire du califat autoproclamé.

Baghouz, le dernier territoire contrôlé par l'Etat islamique en Syrie, est tombé, ont annoncé ce samedi matin les Forces démocratiques syriennes (FDS), l'alliance arabo-kurde soutenue par les Occidentaux. "Baghouz a été libérée. La victoire militaire sur Daech a été remportée", a écrit sur Twitter leur porte-parole, Mustafa Bali, porte-parole des FDS. "Les Forces démocratiques syriennes (FDS) déclarent la totale élimination du soi-disant califat et une défaite territoriale à 100% de l'EI. (...) Les combats ont été très violents face aux derniers irréductibles de l'EI", a poursuivi Mustafa Bali.

L'assaut contre cette dernière poche de l'Etat islamique en Syrie avait été donné début février ; il s'agissait de la dernière phase d'une opération globale déclenchée en septembre pour chasser complètement le groupe djihadiste de Syrie.

Cette victoire marque la fin physique du califat. En 2014, l'Etat islamique contrôlait un territoire aussi vaste que la Grande-Bretagne en Irak et en Syrie. Mais il est encore trop tôt pour crier victoire : avec la perte de son territoire, l'Etat islamique a entamé sa mue en organisation clandestine, et parvient toujours à mener des attaques sanglantes. 

Le président Emmanuel Macron, tout en estimant qu'un "danger majeur pour notre pays" a été éliminé, a rappelé que "la menace demeure et la lutte contre les groupes terroristes doit continuer".

C'est ainsi qu'en Irak, où l'Etat islamique a officiellement été battu en 2017, il y a une multiplication d'attentats, dans la vallée de l'Euphrate et de part et d'autre de la frontière syro-irakienne. "Un rapport du Pentagone, fin décembre, faisait état de cette situation, disant que l'État islamique était en train de se rétablir en Irak et que même en Syrie, en l'absence de pressions maintenues, il était susceptible de reprendre vie d'ici 6 à 12 mois", souligne dans une interview à Franceinfo David Rigoulet-Roze, rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques et chercheur à l'Institut d'analyse stratégique.

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