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Un ancien interprète de l'armée française tué à Kaboul
©WAKIL KOHSAR / AFP

Quai d'Orsay

Qader Daoudzai, 33 ans, avait vu sa demande de visa rejetée par Paris malgré sa collaboration avec l'armée française. Il se savait en sursis.

Ce samedi 20 octobre, jour des élections législatives afghanes, Qader Daoudzai, 33 ans, ancien traducteur de l'armée française, a trouvé la mort dans un attentat visant un bureau de vote. Au chômage, il avait trouvé un emploi temporaire en tant qu'observateur électoral explique Le Figaro. 

Son frère a confié à RFI qu' "Il savait qu'il allait mourir et qu'il laisserait ses enfants à sa femme. Nous l'avons perdu malheureusement. Il disait toujours: "Si je ne vais pas en France, je mourrai dans une attaque ou quelqu'un me tuera"".

En 2014, après le retrait des troupes de l'OTAN d'Afghanistan, Qader Daoudzai se savait menacé par les taliban après sa collaboration avec les forces françaises. Sa demande de visa pour la France avait été rejetée tout comme 150 anciens auxiliaires de l'armée française. "La France, c'était surtout la promesse d'un futur pour ses fils" explique encore son frère.

Selon le Figaro, "à la suite de pressions médiatiques et celles d'ONG", le dossier de l'ancien interprète avait été rouvert le 15 octobre dans le cadre d'une procédure de relocalisation. Dans un communiqué, le ministère des affaires étrangères explique que "Certaines demandes de visa ont été refusées car elles ne correspondaient pas aux cas de délivrance prévus par le droit applicable.  Une procédure de réexamen des demandes de visa, refusées en 2015, est également en cours en tenant compte des nouveaux éléments transmis par les demandeurs". Orsay tient à rappeler dans ce même communiqué qu'une centaine d'anciens interprètes et collaborateurs de l'armée française ont été accueillis sur le territoire métropolitain avec leur famille.

Lu sur Le Monde

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