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Le Japon, seul allié à ne pas se réjouir du processus de paix entre Pyongyang et Trump
©emMarketer/Statista

Angoissés

L’annonce de la fin des manoeuvres militaires conjointes avec la Corée du Sud par Donald Trump lors de la conférence de Singapour inquiète Tokyo.

S’il y a un point sur lequel Donald Trump a reculé lors de la rencontre de Singapour, c’est celui des manoeuvres conjointes. Ces exercices militaires avec la Corée du Sud étaient la cible de toutes les critiques du régime des Kim, qui demandaient depuis des décennies qu’elles soient arrêtées. Le retrait de la présence américaine ainsi envisagé et même annoncé inquiète au plus haut point les gouvernements coréen et surtout japonais, qui se sont dits surpris par cette annonce apparemment non-concertée. Le porte-parole de Shinzo Abe a d’ors et déjà déclaré qu’il attendait que son allié américain « clarifie » ses propos. Le gouvernement nippon serait sceptique sur le bon déroulement à venir du processus de paix, considérant que Kim Jung-un ne donne « aucune garantie ». 

Le Japon est par ailleurs très inquiet sur le sort des dizaines de kidnappés japonais qui sont encore en Corée, même si le Premier ministre Abe a remercié son allié d’avoir abordé la question lors de l’entrevue. Il s’est cependant rangé derrière les félicitations du monde entier pour saluer « ce premier pas ». 

Le Japon souhaiterait organiser une rencontre avec Kim Jung-un afin de faire valoir leurs revendications… qui ne semblent pas exactement celle de leur volubile allié.

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