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Zone euro : Angela Merkel formule quelques concessions
©TOBIAS SCHWARZ / AFP

Avancée

Après l'arrivée d'un gouvernement anti-austérité en Italie, la chancelière allemande accepte la mise en oeuvre d'un budget d'investissement limité dans la zone euro.

Finalement, elle a répondu. Ce dimanche, Angela Merkel a détaillé, dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung,sa réponse à Emmanuel Macron sur l'avenir de la zone euro.

À un mois d'un sommet européen censé approuver une grande réforme de l'Europe, sa position sur la question était très attendue. Elle propose quelques avancées, mais sans aller très loin : la chancelière allemande accepte le principe de deux mécanismes limités d'entraide entre pays de la zone euro: un budget d'investissement et un système nouveau de prêts pour les Etats en difficultés.

Ce budget d'investissement serait "limité à deux chiffres en milliards d'euros", soit quelques dizaines de milliards d'euros. Très loin des souhaits de départ du président français, à l'origine de la proposition d'un tel budget en septembre 2017, qui voulait un budget représentant "plusieurs points du PIB de la zone euro".

Dans cet entretien, elle détaille aussi les principes du Fonds monétaire européen (FME) que les Allemands veulent mettre en place pour venir en aide aux pays aux difficultés, en échange toutefois de strictes conditions et d'une surveillance étroite de pays ainsi épaulés. "Nous voulons nous rendre un peu indépendants du Fonds monétaire international", a-t-elle expliqué.

"La solidarité entre partenaires de la zone euro ne doit jamais conduire à une union de l'endettement", où la dette serait mutualisée, a prévenu la chancelière.

Lu dans Le Point

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