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Les Européens contestent l'extraterritorialité des mesures de sanctions annoncées par Washington contre l'Iran
©SAUL LOEB / AFP

Politique

Leurs entreprises ont déjà payé des milliards de dollars d'amendes

Après  avoir dénoncé l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, Donald Trump, interdit aux entreprises étrangères de signer de nouveaux contrats en dollars avec l'Iran, sous peine de subir des sanctions de la part des Etats-Unis. 

Les entreprises qui travaillent déja en Iran doivent cesser de le faire dans un délai qui va de trois à six mois. Si ces interdictions ne sont pas respectées, les entreprises concernées ne pourront plus exercer leur activité aux USA, et risquent de fortes amendes.

Or les sociétés européennes exportent pour 21 milliards d'euros, elles ont onc beaucoup à perdre de la décision unilatérale de Trump. Les menaces de Trump ne sont pas à prendre à la légère : les entreprises euroépennes ont payé plus de 20 milliards de dollars d'amendes depuis 2008.

Exemple avec BNP Paribas qui a payé presque 9 milliards de dollars d'amende pour ne pas avoir respecté des sanctions internationales américaines.

Les Européens contestent devoir être victimes  du retrait américain d'un accord avec l'Iran qu'ils ont, eux signé. «Il est temps que l'Europe passe des paroles aux actes en matière de souveraineté économique », déclarait Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances , vendredi sur Europe 1.

Reste à savoir si l'Europe va résister à la pression américaine de façon suffisemment ferme en refusant que ses entreprises soient pénalisées si elles continuent à commercer avec l'Iran. Pour l'isntant, elle semble condamnée à négogier des exceptions avec les USA, mais l'intransigeance de Trump risque de faire capoter toute tentative de dialogue sur ce point.

Lu dans Les Echos

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